(Note de la rédaction : Ceci est tiré d’une présentation donnée à la conférence internationale 2018 de l’Association Urantia aux Pays-Bas)
Tout le monde sait qu’il est futile de prêcher sur des choses qui sont souhaitables, mais l’impuissance générale dans cette situation est si grande, et le besoin si important, que l’on préfère répéter la vieille erreur plutôt que de se creuser la tête au sujet d’un problème subjectif. En outre, il s’agit toujours de ne traiter qu’un seul individu et non pas dix mille, où les difficultés que l’on prend auraient ostensiblement des résultats plus impressionnants, même si l’on sait assez bien que rien ne s’est passé du tout à moins que l’individu n’ait changé.
L’effet sur tous les individus, que l’on voudrait voir se réaliser, peut ne pas se manifester pendant des centaines d’années, car la transformation spirituelle de l’humanité suit la lente marche des siècles et ne peut pas être précipitée ou soutenue par un processus rationnel de réflexion, et encore moins aboutir en une génération .
—Carl Gustav Jung, Le Soi inconnu, 1958.
Le psychiatre suisse et père de la psychologie analytique, Carl Jung, nous rappelle que le monde a besoin de moins de prédicateurs et de meilleurs enseignants.
Les étudiants du Livre d’Urantia savent aussi que la masse de l’humanité progresse une personne à la fois, non pas en les enseignant en masse, mais alors qu’ils sont prêts à grandir.
Les jeunes enseignent souvent de façon « malhabile » toute la vérité qu’ils ont acquise mais qu’ils n’ont pas encore vécue.
Ma rencontre avec Le Livre d’Urantia au Canada en est un témoignage : j’aurais pu m’éviter plus de douleur si j’avais compris que même les bons mots peuvent tomber dans l’oreille d’un sourd, surtout quand l’expérience n’est pas là pour les soutenir.
Lire la suite