Cette année m’a permis de passer beaucoup de temps à la maison avec ma famille. Et pas seulement ce temps de qualité dont tout le monde aime parler, mais de grandes sommes de temps en quantité. J’ai vu mes fils de dix et huit ans s’adapter à cette année d’isolement avec joie et acceptation, mais en même temps, je reconnais qu’ils se contractent comme un ressort et que lorsque cette pandémie se lèvera, ils jailliront dans le monde avec une énergie indescriptible.
Il y a une question que les enfants nous posent souvent, à ma femme et à moi, de diverses manières et qui se résume finalement à : « Pourquoi Dieu laisse-t-il les gens mourir ? Pourquoi ne laisse-t-il pas tout le monde vivre pour toujours ? Et nous essayons d’y répondre du mieux que nous pouvons. Nous essayons de répondre à des questions comme « Les gens ne meurent pas vraiment, c’est seulement leurs corps qui meurent », mais cela ne répond pas vraiment à leurs questions. Nous essayons ensuite de leur faire voir les choses du point de vue de Dieu en utilisant une analogie comme : « Chaque matin, nous leur faisons changer de vêtements, et bien que cela puisse être parfois un défi nous ne nous sentons pas mal pour l’avoir fait. Eh bien, Dieu pense à notre corps de la même manière ». Il se soucie de nous, mais il ne se soucie pas de savoir quand nous devons changer de corps. Je ne sais pas si cela aide vraiment les enfants ou non, mais cela me fait réfléchir ce à quoi ressemble la mortalité du point de vue de Dieu. Comment Dieu voit-il cette année avec le Covid ? Comment nos gardiens séraphiques considèrent-ils ce défi ?
Cela semble être un document du passé maintenant, mais il y a environ un an, j’ai écrit des plans et des objectifs pour l’année 2020. Il y aurait des conférences continentales, une grande conférence à Vancouver, au Canada, des voyages pour visiter les communautés Urantia naissantes en Afrique et en Europe, et des célébrations des nouvelles associations nationales en Amérique latine. L’histoire de cette année est plutôt une réflexion sur la persévérance de la patience.
Un conseiller divin nous dit : La religion de Jésus est le salut qui sauve du moi, elle délivre les créatures des maux de leur isolement dans le temps et dans l’éternité [5:4.5]. Ce même Conseiller divin nous implore de reconnaître que le progrès est le mot de passe de l’univers [4:1:2].
Il est facile de s’enthousiasmer pour la croissance de l’Association Urantia Internationale en parcourant le monde pour rencontrer d’autres lecteurs. Cependant, cette année a démontré notre capacité à rester enthousiastes tout en demeurant chez nous. Les webinaires mondiaux ont rassemblé de nouveaux amis et nous ont permis de socialiser notre croissance spirituelle de façon continue. Les faits de l’isolement ne sont pas devenus une excuse pour l’inaction. Nous continuons à grandir et à progresser dans nos tentatives pour apporter au monde la cinquième révélation d’époque. J’espère que nos aides séraphiques sont satisfaites de notre capacité à nous adapter, mais qu’ils ne ralentissent pas notre mission d’apporter la bonne nouvelle de l’évangile au monde.
Les 24 et 25 avril prochains, la communauté mondiale se réunira pour célébrer la version virtuelle du congrès international de 2021, en apportant une expérience de la culture péruvienne dans votre maison. J’espère que vous pourrez vous joindre à nous pour un temps de qualité afin de célébrer ces enseignements qui nous sont chers. J’attends également avec impatience le jour où nous pourrons tous nous retrouver et nous enthousiasmer à l’idée de passer du temps ensemble.
En service,
Chris Wood
Président