Éditorial du Journal – novembre 2023

Mark Blackham

Bienvenue à l’édition de novembre 2023 du Journal de l’Association Urantia, une publication dédiée aux pensées, observations et expériences des étudiants du Livre d’Urantia du monde entier. Nos contributeurs explorent un large éventail de sujets liés aux enseignements du livre, tous démontrant une extraordinaire diversité de pensée et une unité d’objectif animée.

Notre premier article, « Urantia – Est-ce une nouvelle religion ? » par Peep Sõber soulève une question souvent posée par les étudiants du Livre d’Urantia et d’autres personnes. Peep reconnait qu’il y a une part de subjectivité dans cette question, qui dépend de l’individu et de ses expériences. Néanmoins, il insiste sur le fait que le Mandat de Publication et le Livre d’Urantia lui-même promeuvent une nouvelle religion, en particulier la religion de Jésus. Mais changer de religion ne consiste pas à former une nouvelle église avec un ensemble rigide de croyances, un clergé varié ou une prétention à l’autorité ecclésiastique.

Notre deuxième article est « Pratiques spirituelles – une invitation à l’intimité avec Dieu » par Robert Coenraads.  Robert suggère que la plupart des gens ne veulent pas que leurs croyances soient limitées à un credo particulier et que l’expérience religieuse personnelle préconisée dans le Livre d’Urantia, avec son ouverture d’esprit et son approche intime, est la meilleure façon de s’engager dans des exercices méditatifs. Robert souligne que les religions orientales offrent un ensemble très pratique de pratiques et d’idées de méditation qui sont utiles aux étudiants du Livre d’Urantia. Il les compare à certains rituels et pratiques judéo-chrétiens avant de se lancer dans une exploration des techniques suggérées dans le Livre d’Urantia, à savoir la méditation, la prière et l’adoration.

Dans l’article qui suit, Phillip Marriott aborde le thème de « L’unité – l’harmonie dans la diversité des expériences et des croyances ». Plus précisément, il examine les moyens pour encourager l’unité d’esprit parmi tous les croyants. Phillip nous parle de sa rencontre avec un individu argumentatif comme d’un moyen d’aborder les solutions. Plutôt que d’adopter une position défensive à l’égard de nos croyances, Phillip nous encourage à examiner la manière dont Jésus a abordé les divergences d’opinions, notamment en trouvant un terrain d’entente et en embellissant la vérité dans les croyances d’autrui. L’unité d’esprit de Jésus est mieux résumée par la déclaration suivante : « L’unité de l’expérience religieuse… découle de la nature identique du fragment de Dieu qui habite l’individu ». Mais comme le dit Phillip, « cela ne fonctionnera que dans un environnement de coopération dans lequel il y a une volonté de paix et d’harmonie ».

Notre quatrième article est « La destinée non révélée d’Urantia » par Neal Waldrop, qui aborde le besoin de changements progressifs dans la civilisation d’Urantia et suggère des méthodes par lesquelles ces changements pourraient être mis en œuvre. Les révélateurs nous disent que « la société urantienne ne peut jamais espérer se stabiliser comme dans les âges passés » et qu’il faudra en fait un millénaire pour que cela se produise. Ce changement, cependant, nécessitera la religion de Jésus comme influence puissante et stabilisatrice.

Neal souligne que Jésus, les Melchizédeks et les anges sont tous concernés par la croissance progressive de la civilisation sur Urantia et suggèrent plusieurs façons de l’améliorer. Son projet, « The Global Endeavor » est destiné à traiter des moyens d’améliorer la société. Comme modèle de travail, il préconise d’utiliser la structure organisationnelle des maitres séraphins de la supervision planétaire, divisant ainsi nos activités en douze groupes, chacun d’eux s’occupant des moyens d’améliorer des domaines particuliers de la vie sociale. Quant à la manière dont ces groupes fonctionneront et réussiront, elle dépend en grande partie des idées données par Jésus, en particulier lors de son périple méditerranéen et de son voyage en caravane à Urmia. Neal soutient que la mise en œuvre de ces changements nécessitera des innovateurs et des penseurs originaux qui peuvent réellement changer les règles de la société.

Notre dernier article, « Notre monde est fait de champs de force » par Antti Roine, s’écarte des thèmes spirituels et sociaux des articles précédents pour se tourner vers le domaine matériel. Antti suggère qu’une grande partie du monde physique qui nous entoure est imprégnée d’espace vide, comme l’est l’univers tout entier. Mais à l’intérieur de cet espace « vide », il existe un certain nombre de champs de force qui ont des effets différents sur la matière. Antti affirme que la science ne sait pas grand-chose de la nature de la matière ou des champs de force qui agissent en son sein, et qu’une grande partie de la science acceptée est un système de croyances en soi. S’appuyant sur les enseignements du Livre d’Urantia, Antti nous rappelle que « du point de vue de l’idéalisme philosophique, la réalité est en fin de compte de nature spirituelle, et le monde matérialiste n’est qu’une ombre du monde spirituel ».