Ces iles obscures qui explosent

Beaucoup d’étudiants du Livre d’Urantia commencent par être très impressionnés par sa fabuleuse cosmologie de science-fiction. Mais quand les hypothèses et les malentendus sur la science sont ébranlés, leur intérêt dans le « contenu scientifique » peut se refroidir. Un étudiant qui avait défendu la «science du Livre d’Urantia» pendant 20 ans, a récemment atteint ce mur de la crédibilité. Dans un forum de discussion du Livre d’Urantia il a posé (ce qu’il pensait être) une question rhétorique :

« Alors, Vous, pouvez-vous penser à une nouvelle proposition scientifique du Livre d’Urantia qui n’ait pas une origine humaine ? Pouvez-vous penser à quelque chose, n’importe quoi, qui soit spécifique au livre et que nous devrions attendre d’être découvert par la science de manière indépendante ? »

Je pensais à plusieurs choses, mais en tant qu’étudiant en astrophysique, j’étais intrigué par une chose en particulier. J’ai donc répondu : «En voici une : que les trous noirs puissent exploser.»

Cela le prit par surprise. Il pensait savoir une chose ou deux sur les trous noirs et qu’on pouvait les relier à ce que le Livre d’Urantia appelle « les iles obscures ». Mais comme chacun le sait, les trous noirs n’explosent pas. D’autre part où le Livre d’Urantia mentionne-t-il des iles obscures qui explosent ? Son scepticisme demeurait intact mais cela suscitait sa curiosité.

L’intention de cet article est de piquer cette curiosité. Il commence par un bref examen des trous noirs en section 1. La section 2 explore comment de tels objets pourraient exploser. La section 3 indique un lien possible avec le mécanisme de Higgs. Les sections 4 et 5 reconsidèrent la nature des galaxies spirales et la section 6 conclut.

1.Trous noirs – quelques informations générales

La physique de chez nous propose couramment trois types de «trous noirs» :

s de «trous noirs» : des petits, ayant de 3 à 20 fois la masse de notre soleil, (2) des gros, pesant des millions ou des milliards de fois autant et (3) des microscopiques qui peuvent ne rien peser. Le premier type nait quand une étoile meurt. Les gros ont été proposés pour expliquer ce que nous voyons au centre des galaxies. Les «microscopiques» ne nous concerneront pas ici.

Commençons par examiner le premier type, puisque tant le courant dominant de la physique que le Livre d’Urantia commencent par une histoire similaire. On les connait sous le nom de «trous noirs de masse stellaire» et ils ont entre 3 et 20 fois la masse de notre soleil.

Si une masse en contraction qui se refroidit (disons par accumulation froide ou du fait des restes d’une étoile morte) pèse plus de 3 fois la masse de notre soleil, sa propre gravité la fera finalement s’effondrer en une balle si petite et si dense que quelque chose d’étrange se passe, elle disparaît. On pense que ce qui se passe c’est que lorsque un tel objet se rétrécit au-dessous d’une certaine taille (voir le rayon de Schwarzschild), alors les photons qui tombent dans le rayon de cette balle d’espace sont piégés derrière un horizon apparent/électromagnétique. L’objet qui se refroidit et se contracte est encore là, mais la lumière ne peut plus rebondir pour être vue par nos télescopes. Il devient comme un point sombre dans l’espace. En 1934, le Livre d’Urantia se référait à cela comme un type d’«ile obscure» [Fascicule 15:6.11, page 173:1]. Dans les années 1960, quand la science dominante commença à s’y intéresser, ils devinrent connu sous le nom accrocheur de « trous noirs »

Nos idées de la relativité « faiblement entrevues » [Fascicule 195:7.5, page 2078.8] expliquent ce piège de la lumière par une courbure de l’espace. L’idée est que la masse d’un trou noir voile l’espace, de sorte que toutes les voies locales des photons descendent en spirale dans un entonnoir d’espace-temps courbe. Mais, dans le Livre d’Urantia nous lisons que «l’espace ne répond pas à la gravité» [Fascicule 11:8.3, page125:6] Ce qui implique que cette masse en contraction ne courbe pas l’espace même, mais ne fait que perturber un milieu dans lequel la lumière semble osciller.

La formation d’un horizon électromagnétique et ses effets sur la lumière, ne font plus l’objet de controverses. Mais ce qui se passe derrière (à l’intérieur) de cet horizon, si. La physique actuelle n’a pas de théorie pour expliquer comment l’ef- fondrement de la matière peut être arrêté quand la gravité la presse jusqu’à être plus petite que le rayon de Schwarzschild. C’est pourquoi les physiciens doivent prendre au sérieux l’idée d’un effondrement total – l’équivalent d’une étoile en énergie-masse pressé jusqu’à être plus petit qu’un grain de sable. Le problème ici est qu’au fur et à mesure que le volume devient moindre, la densité devient plus grande. En croyant qu’une étoile s’effondre jusqu’à n’être qu’un point (une singularité), on a demandé à des générations d’étudiants de croire à une division par zéro et aux infinités embarrassantes qui s’en suivent.

Einstein, parmi d’autres, rejetait cette idée et proclamait que la nature aurait une façon d’éviter un tel abus de l’espacetemps. Néanmoins, tout le monde est d’accord pour dire qu’une balle qui se contracte ainsi doit se contracter jusqu’à une taille inférieure à son rayon de Schwarzschild et doit donc être perdue de vue. Cette idée selon laquelle la gravité cachait la lumière d’une étoile a été proposée pour la première fois par John Michell … en1783! La première fois que de tels objets ont été appelés «trous noirs» fut en 1964.

Alors, quelle est la différence entre le modèle standard de trous noirs de «masse stellaire» et les iles obscures du Livre d’Urantia ? Pour les astronomes il n’y a pas de différence. En tant qu’objets compacts cachés derrière un horizon électromagnétique ils ne peuvent être découverts que par leur effet gravitationnel sur les étoiles proches et peut-être sous la forme de minuscule tache là où la lumière est courbée de manière caractéristique. Mais il y a une grosse différence: le trou noir hypothétique est l’ultime impasse de la nature. L’ile obscure du Livre d’Urantia est la bombe de la nature la plus efficace.

2.Les iles obscures qui explosent

Alors, c’est quoi ces iles obscures qui explosent ? Le fascicule 41 établit le décor :

La pression colossale, accompagnée de la perte de chaleur et d’énergie circulante, a eu pour résultat de resserrer de plus en plus les orbites des unités matérielles de base jusqu’à leur faire approcher maintenant de près l’état de condensation électronique. Ce processus de refroidissement et de contraction peut se poursuivre jusqu’au point critique limite d’explosion de la condensation ultimatonique. [Fascicule 41:3.6, page 458:6] gras et surlignage ajoutés

Ce paragraphe commence par la description de la formation de ce qu’on appelle une naine blanche. Si une étoile qui se refroidit et se contracte pèse moins qu’environ 1,4 fois la masse de notre soleil, alors la pression de dégénérescence (qui est un effet quantique) peut arrêter l’effondrement. La « condensation électronique » est une manière de décrire l’état des couches d’électrons de l’atome dans cette première espèce d’objet compact.

Cependant, si l’objet qui se contracte pèse un peu plus, alors, «ce processus de refroidissement et de contraction peut se poursuivre» jusqu’au niveau suivant – la condensation nucléaire. Quand la pression de dégénération de l’électron est submergée par la gravité, les couches d’électrons sont introduites de force dans les noyaux atomiques pour qu’elles se combinent avec les protons. Le résultat en est une étoile à neutrons, tenue par un autre effet quantique, la pression de dégénérescence du neutron.

Avant de poursuivre, il vaut la peine de faire une pause pour considérer où nous en sommes. Quand nous disons «naine blanche» nous devons imaginer la totalité de la masse de notre soleil refroidie et contractée dans un volume de la taille de la terre. Quand nous disons « étoile à neutrons » nous devons imaginer la même quantité de matière comprimée dans un volume de seulement 10km de côté – de la taille d’une petite ville. Pensez-y

Ce qui nous amène à la pointe de la physique. Notre modèle standard peut prendre en charge les étoiles à neutrons ; après tout ce ne sont qu’une collection de neutrons, serrés bien serrés. Mais si nous ajoutons un peu de masse à notre balle qui se refroidit et se contracte, alors la gravité gagne et les neutrons commencent à fondre. C’est là que notre modèle standard est en défaut.

Le problème se trouve dans la façon dont nous modélisons les quarks. Le modèle standard traite les neutrons comme de petites structures avec une certaine capacité de résistance à l’effondrement gravitationnel. Mais nous modélisons aussi les neutrons comme des triplets de quarks, de sorte que quand les neutrons dans une étoile à neutrons commencent à fondre, ce qui suit dépend de notre modèle des quarks. Actuellement, nous ne les traitons que comme des perturbations dans un champ quantique. Nos mathématiques permettent à ces quarks de former des couples de façon à permettre «le chevauchement des fonctions d’onde», de sorte que tous ces quarks dans tous ces neutrons puissent théoriquement former un condensé de la taille d’un seul quark. C’est cette abstraction qui permet les singularités – le trou noir hypothétique. Une telle théorie ne prédit aucune manière de récupérer cette énergie-masse piégée ; il semble donc que les trous noirs doivent être l’impasse ultime de la nature.

C’est là que la différence entre «ile obscure» et «trou noir» entre en action. Le Livre d’Urantia ne traite pas les quarks comme des oscillations abstraites mais comme des amas d’ultimatons entassés. Dans le schéma du Livre d’Urantia, quand la gravité submerge une étoile à neutrons, «ce processus de refroidissement et de contraction peut se poursuivre» encore. L’idée est qu’il existe un autre niveau de pression de dégénérescence pour arrêter l’effondrement. Souvenez-vous qu’une étoile à neutron fait environ 10 km de diamètre. Si le prochain niveau de soutien tombe au-dessous du rayon de Schwarzschild (disons de 4 km), alors l’objet qui se refroidit et se contracte disparait encore derrière son horizon ( tout comme un trou noir), mais au lieu de s’effondrer totalement en une singularité, il se stabilise comme une « ile obscure ». C’est dans cet état obscur, phénoménal et stable que les iles obscures peuvent fonctionner :

Les Iles Obscures de l’Espace. Ce sont les soleils morts et les autres grands agrégats de matière dépourvus de lumière et de chaleur. Les iles obscures ont parfois une masse énorme ; elles exercent une puissante influence sur l’équilibre de l’univers et la manipulation de l’énergie. La densité de certaines de ces masses immenses est à peu près incroyable. Et cette grande concentration de masse permet aux iles obscures de fonctionner comme de puissants régulateurs tenant sous contrôle efficace les grands systèmes voisins. [Fascicule 15:6.11, page 173.1]

Les astronomes peuvent maintenant situer ces iles obscures. Jusqu’ici toutes celles que l’on a trouvées pèsent moins qu’environ 20 fois la masse de notre soleil. Une autre chose est que plus elles s’alourdissent (disons en siphonnant du gaz d’une partenaire binaire) plus elles rapetissent. De sorte qu’une ile obscure de 20 masses-solaires, tenue par quelque pression de dégénérescence subnucléaire peut faire moins de 1km de diamètre. Lorsque les révélateurs disent « de masse énorme et « de densité incroyable » c’est vraiment ce qu’ils veulent dire. Mais n’oublions pas que le fascicule 41 du Livre d’Urantia se termine par une chute :

Ce processus de refroidissement et de contraction peut se poursuivre jusqu’au point critique limite d’explosion de la condensation ultimatonique. [Fascicule 41:3.6, page 458.6] soulignage ajouté

De combien de manières pouvons-nous lire critique, limite et explosion ? Là, l’auteur nous explique que «ce processus de refroidissement et de contraction peut se poursuivre», mais jusqu’à un certain point seulement. Une fois que la gravité tente de forcer les ultimatons composants dans le minuscule espace de chacun d’eux, la contraction s’arrête. Cela marque la fin de la ligne, le niveau critique limitatif de la condensation ultimatonique. Mais il dit aussi «explosion». De quelle sorte d’explosion pourrait-il s’agir ?

Dans la nature, les ultimatons n’échappent à leur statut d’existence physique que s’ils participent à la dislocation terminale d’un soleil refroidi et mourant.  [Fascicule 42:6.3, page 476.5]

Là, l’auteur ne parle pas des petites explosions qui font ‘bang’ à la surface des naines blanches. Il ne parle pas non plus de ces supernovae tape-à-l’œil qui marquent la naissance des étoiles à neutrons. Ces petites explosions ne font que remettre en ordre la matière. Mais cette « disruption terminale » est quelque chose d’autre : Imaginez toutes ces énergies finies et absonites qui sont liées dans ces amas d’ultimatons entassés ; et maintenant imaginez toute cette énergie libérée presque instantanément. Puisque la violence d’une explosion dépend non seulement de l’énergie totale libérée mais aussi de la vitesse de libération, une libération instantanée de 20 masses-solaires d’énergie attirerait surement notre attention

Eh bien, oui et non. On peut raisonnablement penser que de telles explosions sont liées aux jets de rayons gamma. Mais étant donné la nature ultimatonique de tels évènements, et les origines absonites des ultimatons, de tels évènements pourraient être audelà de ce que nous appelons l’échelle électro-faible (voir Fascicule 42:5.3-4 ; «les rayons ultimatoniques et infraultimatoniques»). Ce que nous mesurons comme « jets de rayons gamma » pourraient se révéler n’être que la basse énergie, la queue « électro-faible » d’une manifestation ultimatonique non-mesurable. C’est cette libération inimaginable d’énergie que j’avais à l’esprit quand j’ai appelé l’ile obscure du Livre d’Urantia «la bombe la plus efficace de la nature»

Mais attendez, il y a plus.

3.Arrêter le mécanisme de Higgs ?

Puisque c’est la gravité (locale, linéaire) qui fait se contracter cette matière et puisque nous pensons que la gravité (locale, linéaire) est causée par la masse, si une telle masse est vraiment induite par un mécanisme de type Higgs, alors faites une pause pour considérer ce qui pourrait se passer si un tel mécanisme pouvait être arrêté.

Mais tout d’abord un détail technique. Mathématiquement, nous établissons le modèle des particules massives comme des objets quantiques appelés spineurs qui oscillent très rapidement entre des états appelés gauche et droite. C’est cette vitesse d’oscillation (l’oscillation chirale) qui définit la masse d’une particule. Or, si nous imaginons ces spineurs non pas comme de simples abstractions mathématiques mais comme des amas d’ultimatons entassés, alors, à ce point de condensation ultimatonique, où même ces amas primitifs fondent, il ne reste rien pour faire osciller le mécanisme de Higgs. Ce qui signifierait que soudainement il n’y a pas de masse sur laquelle la gravité (locale, linéaire) puisse agir ; nulle force d’attraction pour forcer nos 20 masses solaires d’ultimatons agités, chacun engagé dans son action antigravitationnelle…

Les ultimatons sont capables d’accélérer leur vitesse de rotation jusqu’à se comporter partiellement comme doués d’antigravité,… les ultimatons n’échappent à leur statut d’existence physique que s’ils participent à la dislocation terminale d’un soleil refroidi et mourant.  [Fascicule 42:6.3, page 476:5]

L’équivalent de 20 masses solaires de e = mc2 libéré en un instant. Faites une pause pour l’examiner…

Si la structure susceptible d’osciller (la structure chirale) s’est dissoute, cela pourrait nous aider à expliquer pourquoi les iles obscures doivent exploser quand elles atteignent la taille limite et critique. Et si le recyclage des étoiles mortes est un trait standard de l’économie de l’univers, alors quelle solution astucieuse cela devient-il !

4.Trous noirs de type supermassif

Un deuxième type de trous noirs que proposent les cosmologistes est celui appelé «supermassif». On pense que ce sont des trous noirs entièrement semblables à ceux de type de masse stellaire (un horizon apparent entourant une singularité) mais des millions ou des milliards de fois plus lourds.

Les physiciens estiment que si de tels trous noirs monstrueux existent, ils doivent être construits par la fusion de milliers de trous plus petits. Bien entendu, cette hypothèse implique que des poids-moyens existent , formés par la fusion de simplement quelques-uns d’entre eux. Mais comme nous en avons discuté plus haut, si des objets refroidis et compactés explosent tous quand ils atteignent une taille critique (environ 20 masses solaires) alors la théorie de la fusion ne fonctionnerait pas et l’existence des trous noirs supermassifs deviendrait très difficile à expliquer.

Alors pourquoi les cosmologistes pensent-ils que les trous noirs supermassifs existent ? Ils ont été inventés pour expliquer deux choses : (1) les orbites d’étoiles proches du centre de rotation de la Voie Lactée, et (2) les quasars – en fuite depuis le centre des jeunes galaxies. D’abord quelques renseignements généraux puis quelques pensées sur une alternative qui pourrait expliquer les deux choses.

Dans les années 1950 les radio- astronomes ont remarqué des nuages d’hydrogène qui étaient en orbite autour d’un centre commun dans la région du Sagittaire. Dans les années 1970, ce centre fut localisé et appelé Sagittaire A* (Sgr A*). Plus récemment, deux équipes ont établi les cartes des orbites d’étoiles individuelles autour de SgrA*. Ces mesures impliquent que ces étoiles sont en orbite autour de quelque chose dont l’attraction gravitationnelle est de 4 millions de masses solaires, mais qui est plus petit que la distance Mercure soleil. La seule façon pour la physique actuelle d’expliquer cela est un très très lourd trou noir – un trou supermassif. Quant à la nature de cet ‘animal’, il vaut la peine de noter qu’après 17 ans d’exploration et de spéculation sur SgrA*, le dirigeant de l’équipe américaine Andrea Ghez a dit : «Mais de façon surprenante, il semble que ces trous noirs supermassifs ne soient pas aussi hostiles aux étoiles que nous l’avions précédemment pensé.» Lien de TED Talk :

Étant donné les hypothèses actuelles sur l’espace et la matière, l’idée d’un « trou noir supermassif » n’était pas en première estimation une mauvaise idée. Si nous ne prenons en compte que la gravité relative et le moment angulaire, SgrA* semble, bien sûr, être quelque chose dont la masse de 4 millions d’étoiles est renfermée en un volume de 44 millions de kilomètres de large. Cependant, alors que les cosmologistes peuvent se satisfaire de prendre pour acquis les trous noirs supermassifs, les astrophysiciens montrent qu’il y a des problèmes. Des problèmes tels que le moment angulaire, – toute cette masse devrait être en orbite et non pas tomber au travers d’un horizon des évènements. Et aussi, dans un univers du Big Bang, de tels objets n’auraient pas eu le temps de se former.

Alors, SgrA* est-il une accumulation de matière effondrée ou quelque chose d’autre ? Les solutions alternatives n’ont besoin que d’expliquer le mouvement de quelques étoiles en orbite autour de SgrA*. Par exemple, et si ces étoiles se mouvaient dans un vortex et n’étaient pas en orbite autour d’une masse ? Serait-ce une solution plus simple ? Comme il en va, cela semble être ce que prédit le Livre d’Urantia. Le Livre d’Urantia explique l’origine de tous les disques d’étoiles en spirale, tant grands que petits comme étant l’œuvre des «organisateurs de force». Voici un aperçu de ce que ces personnages sont censés faire :

Les organisateurs de force du Paradis sont à l’origine des nébuleuses. Ils sont capables de donner naissance autour de leur présence spatiale à de formidables cyclones de force  [Fascicule 15:4.4, page 169:4]

…ce sont des créateurs de nébuleuses. Ils sont les vivants instigateurs des cyclones énergétiques de l’espace  [Fascicule 29:5.5, page 329:5]

Quand survient la sensibilité à la gravité, les Maitres Organisateurs de Force Associés peuvent se retirer des cyclones d’énergie de l’espace [Fascicule 42:2.12, page 470:3]

En ce qui concerne ces «cyclones de l’espace», techniquement ce sont des vortex dans un condensé de «puissance d’espace.» Quand les organisateurs de force associés agissent sur lui, ce condensé évolue depuis son état de cyclone de «force primordiale» en un sphéroïde en rotation «d’ultimata». Nous devrions noter ici que puisque ce sphéroïde ancestral de masse ultimatonique est pré-électronique, il doit être électromagnétiquement obscur.

Mais concentrons-nous sur le centre de ce vortex. Nous trouvons non pas une accumulation supermassive de masse effondrée, mais un agent transcendantal agissant comme axe de rotation pour une sphère de matière obscure qui s’aplatit Au fascicule 57 nous trouvons une brève description de la manière dont cela fonctionne :

Il y a 875 milliards d’années, la formation de l’énorme nébuleuse d’Andronover, numéro 876.926, fut dument entreprise. Seule la présence de l’organisateur de force et de son personnel de liaison était nécessaire pour déclencher le tourbillon d’énergie qui devait finalement se transformer en ce vaste cyclone spatial. A la suite du déclenchement de ces rotations nébulaires, les organisateurs de force vivants se retirent tout simplement, perpendiculairement au plan du disque en rotation ; ensuite, les qualités inhérentes à l’énergie assurent l’évolution progressive et ordonnée du nouveau système physique. [Fascicule 57:1.6, page 652:2] soulignage ajouté

La plupart des étoiles de Nébadon sont nées à partir de cet ancien cyclone de force mûri. Mais pour les astrophysiciens, la chose intéressante est que ce cyclone ancestral était invisible :

Il y a 800 milliards d’années, la création d’Andronover avait bien pris corps, elle apparaissait comme l’une des magnifiques nébuleuses primaires d’Orvonton. Quand les astronomes des univers voisins observèrent ce phénomène de l’espace, ils y virent très peu de choses susceptibles d’attirer leur attention. Les estimations de gravité faites dans les créations adjacentes indiquaient que des matérialisations spatiales prenaient place dans la région d’Andronover, mais c’était tout.  [Fascicule 57:2.2, page 652:5] soulignage ajouté

Tout en décrivant une des « magnifiques nébuleuses primaires d’Orvonton », l’auteur fait remarquer que la seule indication qu’il se passait quelque chose était des estimations de gravité indiquant des matérialisations spatiales. Ce qui est précisément ce que nous attendions – cette « magnifique nébuleuse » devait rester entièrement obscure jusqu’à ce que les ultimatons ancestraux aient eu le temps de s ‘entasser et de s’amasser en leptons et en quarks. Ce n’est qu’alors, quand le noyau de cette vaste masse d’ultimata aura évolué en ce que le Livre d’Urantia appelle le « stade électronique » que les photons pourront apparaître pour la première fois.

Il est à noter que ce qui est écrit ci-dessus décrit l’évolution d’un bébé disque d’étoiles dans l’âge du superunivers. Plus loin, dans cette section, nous lisons que la naissance des nébuleuses spirales est très semblable aux niveaux des espaces extérieurs, mais à une échelle plus vaste, celle du « maitre univers » :

En observant cette métamorphose de la nébuleuse d’Andronover, les astronomes de cette époque lointaine habitant à proximité virent exactement ce que voient les astronomes du vingtième siècle quand ils tournent leurs télescopes vers l’espace et examinent les nébuleuses spirales actuelles de l’espace extérieur adjacent. [Fascicule 57:3.2, page 653:2]

Pour résumer ce scénario, la simple hypothèse d’un trou noir supermassif est remplacée par une sorte de vortex superfluide ancré sur un axe absonite imposé par le préécho de la présence transcendantale d’un organisateur de force. Dans ce cas, ces étoiles indicatrices qui sont en orbite autour de SgrA* ne seraient pas sur de simples orbites autour d’une masse supermassive ; elles seraient en interaction avec un flux superfluide.

Ce qui soulève une question : que se passe-t-il quand l’organisateur de force s’en va ? Son action transcendantale est-elle remplacée par quelque masse effective équivalente ou bien un axe d’ancrage absonite reste-t-il sur place ? Qui sait ! Mais étant donné la discussion ci-dessus il est probable qu’il y a quelque chose de plus intéressant qu’une simple accumulation d’étoiles mortes.

5.Quasars

Les quasars (“radio sources quasi-stellaires”) sont l’autre raison pour laquelle les cosmologistes pensent que les trous noirs supermassifs doivent exister. La chose curieuse au sujet des quasars est qu’ils semblent être trop brillants. Ils ont tous un décalage élevé vers le rouge que l’on pense impliquer une grande distance. Mais s’ils sont vraiment à la distance impliquée, alors la physique doit lutter pour expliquer comment tant d’énergie est libérée par un aussi petit volume d’espace. Les théories usuelles font appel aux fuites relativistiques des disques d’accrétion autour des trous noirs supermassifs. Mais qu’en serait-il si leur décalage vers le rouge n’était pas un véritable indicateur de distance ?

Le décalage vers le rouge fait référence aux aspects spectrales des longueurs d’onde plus longues. Mais la longueur d’onde est déterminée en cycles par seconde, de sorte que le décalage vers le rouge est une chose très dépendante du temps. Tout ce qui affecte le taux du flux temporel invalidera les hypothèses naïves fondées sur décalage vers le rouge = distance. Par exemple, si ce sont les maitres organisateurs de force qui font tourner les disques ancestraux de matière obscure (dans lesquelles évoluent les galaxies) pensez à la commotion de nature temporel quand un organisateur de force transcendantal quitte les lieux.

À la suite du déclenchement de ces rotations nébulaires, les organisateurs de force vivants se retirent tout simplement, perpendiculairement au plan du disque en rotation ; [Fascicule 57:1.6, page 652:2] soulignage ajouté

Un organisateur de force transcendantal qui « se retire perpendiculairement » du centre de son disque doit certainement laisser derrière lui des répercussions de nature temporelle. Cela pourrait-il expliquer la commotion de type quasar et le décalage vers le rouge anormal que nous mesurons au centre de jeunes galaxies ?

Faites une pause pour considérer ce qui suit…les forces centrifuges, les moments angulaires, les perturbations gravitationnelles et les distorsions de nature temporelle associées à l’équivalent d’un disque super-galactique de matière noire ultimatonique, serré contre la présence absonite d’un Maitre organisateur de Force transcendantal associé. Puisque les galaxies sont des composantes durables d’un futur maitre univers extériorisé, il n’est pas difficile de les imaginer être ancrées par des axes absonites. Et quelle meilleure façon de commuter un décalage vers le rouge que de faire passer la lumière au travers d’une anomalie absonite ?

6.Conclusion

Au fascicule 101 l’auteur déclare: «La cosmologie de ces révélations n’est pas inspirée» [Fascicule 101:4.2, page 1109:3] Certains étudiants le comprennent comme «nous n’avons rien révélé de nouveau» et négligent ce que les auteurs étaient libres de faire.

Dans l’esprit de «éliminant d’autorité les erreurs » [Fascicule 101:4.6, page 1109:7], les auteurs expliquent que (1) nos hypothèses sur le décalage vers le rouge sont fausses et (2) que la matière est quelque chose de plus qu’une abstraction mathématique. Avec ces deux suggestions simples ils remettent à zéro les fondations de notre physique.

Un trait de ces nouvelles fondations est que la matière est faite d’ultimatons. Cet article indique deux implications d’un tel fait : que les trous noirs de masse stellaire peuvent exploser et que les galaxies spirales doivent être insérées dans de vastes disques de matière sombre.

Maintenant attendez un peu. Corriger les hypothèses erronées sur le décalage vers le rouge est une chose, mais révéler l’existence de l’ultimaton ? Cela ne violerait-il pas leur « directive première », ces fichues «limitations de la révélation» ? [Fascicule 101:4, page 1109:2]

C’est une bonne question, à laquelle nous ne pouvons répondre que par une autre question : Si l’ultimaton ne peut être découvert par des moyens finis, ces limitations s’appliquent-elles ?

La physique de chez nous frémit au bord de découvertes qui la propulseront au-delà des modèles standards du siècle dernier. Pensez à ce que cela signifierait si ces découvertes capitales inévitables étaient déclenchées par des étudiants du Livre d’Urantia.