Urantia Association
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Journal – Mai 2021

Dans ce numéro

Éditorial du journal – mai 2021

Mark Blackham, Canada

Bienvenue dans l'édition de mai 2021 du Journal de l'Association Urantia, une publication dédiée aux pensées, observations et expériences des étudiants du Livre d'Urantia du monde entier. Cette édition offre un large éventail d'idées et de réflexions, y compris des aperçus spirituels tirés de tribulations personnelles, des approches de l'adoration et du service, des idées pleines de tact pour répandre la bonne nouvelle, et de nouvelles façons de présenter les idéaux et les idées du Livre d'Urantia aux jeunes générations.

Notre premier article, Pas de Rendez-vous, pas de Déception : L'adversité et le soi authentique, est un article émouvant et réfléchi de Christopher Ross, qui décrit son expérience tragique avec un partenaire qui était un chercheur spirituel comme lui mais qui ne pouvait pas trouver le bonheur dans sa propre vie. Ce triste événement l'a incité à examiner de près son moi authentique ainsi que la mission de l'adversité et la valeur spirituelle de la déception que Dieu et ses anges nous présentent à tous au cours de notre vie. La façon dont nous faisons face à de tels problèmes, conclut-il, ne relève pas de l'intellect seul mais d'une dévotion quotidienne de soi à l'union consciente avec Dieu.

Le deuxième article, intitulé Faire du culte et du service le centre de notre vie, de Kathleen Swadling, examine de près la manière dont nous intériorisons les concepts de culte et de service, ainsi que la manière dont nous pouvons intégrer une pratique quotidienne significative du culte et du service dans nos vies. Elle nous rappelle le rôle central que joue le culte dans tout progrès spirituel, le culte est vraiment la source, la prémisse fondamentale d'où jaillit tout le reste de la valeur spirituelle. Kathleen insiste en particulier sur le fait que notre relation avec notre Père est comme toute relation d'amour : il faut y travailler. Et ce travail comprend non seulement l'adoration mais aussi une attitude de sincérité, le fait de faire les bons choix, de partager notre vie avec Dieu et, tout aussi important, d'offrir nos services d'amour aux autres.

Notre troisième article, Se préparer à la spontanéité, de Chris Wood, traite des méthodes par lesquelles nous essayons de partager les enseignements du Livre d'Urantia avec d'autres, en particulier ceux qui ne sont pas familiers avec le livre. Le sous-titre de son article, Le travail nécessaire pour éviter de paraître fou, résume bien la situation. Je suis sûr que beaucoup d'entre nous, si ce n'est tous, qui sont grandement enthousiasmés par cette révélation ont rencontré des situations embarrassantes lorsque nous essayons de partager des citations brillantes du livre. En effet, nous pouvons passer pour des fous. Mais Chris donne de bons conseils sur la manière de présenter les enseignements avec tact et efficacité.

Et finalement, notre quatrième article, Les Milléniaux et l'Église :  Une leçon importante pour le Mouvement Urantia par Bruce Jackson, aborde une question que beaucoup d'entre nous, les anciens du Livre d'Urantia, se posent depuis longtemps : où sont tous les jeunes ? Mais c'est la même question que la plupart des institutions religieuses se posent aujourd'hui, et j'irais même jusqu'à dire que ce ne sont pas seulement les religions qui subissent ce sort d'indifférence, mais presque toutes les organisations, y compris les clubs de service comme Kiwanis International, ou même les clubs de photographie locaux. Bruce jette un coup d'œil aux recherches considérables que les organisations chrétiennes et les centres de recherche ont menées pour tenter de comprendre pourquoi les milléniaux sont si complaisants à se joindre aux groupes religieux et il applique ensuite le même raisonnement aux personnes du mouvement Urantia. Ce sont des pensées à méditer si nous souhaitons sérieusement engager nos jeunes dans la cinquième révélation d'époque.



Faire du culte et du service le centre de notre vie

Kathleen Swadling, Australie

(Adapté d'une présentation faite lors du congrès annuelle de l'Association d'Australie et de Nouvelle-Zélande en Tasmanie, 2010)

Nous passons beaucoup de temps à nous familiariser avec la définition du culte et du service.  Et si je dois écrire sur le fait de faire du culte et du service le centre de nos vies, je ferais mieux de me concentrer sur l'exploration des moyens de mettre en pratique et d'intérioriser les vérités profondes que nous découvrons sur ces sujets à travers notre étude du livre.

La clé pour servir les autres - pour être un individu dynamiquement utile dans le monde - est notre relation personnelle avec le Père.  Je me demande combien d'entre nous, sur une base régulière, choisissent de consacrer des moments réguliers pour s'isoler dans un endroit paisible où ils ne seront pas dérangés, pour communiquer avec le Père - pour prier et adorer.  J'aimerais lever la main et dire je le fais, mais si je dois être vraiment honnête avec vous, je dois dire que, bien que j'aimerais idéalement être plus régulière et cohérente, c'est un peu comme essayer d'accorder du temps régulier pour faire de l'exercice - parfois je suis tout feu tout flamme et j'établis une routine régulière, alors que d'autres fois je laisse tomber et je perds l'habitude. 

Combien d'entre nous peuvent réellement dire que le culte et le service sont au centre de leur vie ?  Quel que soit notre amour pour Dieu et notre désir de le trouver et de faire sa volonté, il peut être difficile de prendre le temps d'adorer lorsque nous avons un horaire chargé.  Beaucoup d'entre nous sont en mouvement du moment où ils se réveillent à la minute où ils se couchent le soir.  Les exigences de la vie quotidienne nous retiennent de prendre le temps précieux d'aller chercher un moment de solitude pour communier avec Dieu.  Et souvent, plus nous sommes occupés et impliqués dans les luttes quotidiennes de la vie, moins nous sommes capables de ralentir et de prendre du temps libre.  Nous avons peut-être des enfants en bas âge, un conjoint qui a besoin de nous, un emploi du temps chargé (ou tout cela à la fois) ou nous sommes peut-être tout simplement trop fatigués pour nous rendre dans notre coin paisible préféré.  Et le plus souvent, les moments où nous en avons le plus besoin sont ceux où nous sommes le moins enclins à faire cet effort.

En réalité, tout dépend des choix que nous faisons et de la façon dont nous organisons, non seulement notre vie extérieure, mais aussi notre vie intérieure.  En étudiant Le Livre d'Urantia, nous avons appris comment l'adoration, la communion avec notre Père, est la clé du développement de notre âme - pour devenir plus réel en tant qu'être spirituel indestructible.  Nous avons aussi appris que l'appel au service est l'effusion directe d'amour envers notre prochain, alors que nous réussissons à faire l'expérience de la vraie nature de Dieu à travers l'expérience de l'adoration. .  Et bien sûr, l'amour et le service sont les précurseurs à la réalisation de la fraternité des hommes sous la paternité de Dieu. 

L'adoration est donc vraiment la source, la source fondamentale d'où jaillit tout ce qui a une valeur spirituelle.  Si nous ne prenons pas le temps de communier avec le Père, ou si nous ne parvenons pas à établir une connexion qui nous procure cette expérience sublime de sentir que nous avons réellement touché sa nature divine aimante, d'une manière ou d'une autre, alors notre quête spirituelle peut devenir beaucoup plus difficile que si nous avons des intervalles réguliers de communion réussie.  De même, notre désir de vivre une vie de service envers nos semblables, en conséquence de notre amour pour Dieu, peut ne pas être très fort.

Comme pour toute relation - l'échange entre des personnalités - nourrir une amitié avec le Père est similaire à nourrir toute autre relation.  L'amour est la clé ; le culte est un peu comme l'expression d'une histoire d'amour personnelle avec le Père.  .  Et comme pour toute histoire d'amour, il faut la maintenir en vie, maintenir la flamme de l'amour allumée, il faut se donner à quelqu'un que l'on aime et que l'on admire.   Vous devez lui montrer que vous vous souciez de lui, faire des choses qui, vous le savez, lui feront plaisir, lui dire que vous l'aimez, le remercier pour sa nature adorable et ses attributs fabuleux, réfléchir à ses attributs de vérité, de beauté et de bonté, ressentir son amour et le pouvoir impressionnant et l'inspiration qu'il peut apporter.  Contemplez la puissance de son amour, qui est la source de tout et qui dirige tout. Écoutez ses réactions, ayez confiance dans le fait qu'il vous écoute et tente de communiquer avec vous en retour.  Soyez tranquille et écoutez... C'est à ce moment-là que vous pouvez commencer à sentir et à expérimenter une présence spirituelle.

Se motiver

Mais comment se motiver à prendre ces décisions pour développer de bonnes habitudes propices au culte et à la prière ? Il est bon de se rappeler que nous sommes les architectes de notre vie... L'énergie coule là où va l'attention.  Nos choix personnels sont la clé de notre bien-être.

Les clefs du royaume des cieux sont la sincérité, plus de sincérité et encore plus de sincérité. Tous les hommes possèdent ces clefs. Les hommes s’en servent — élèvent leur statut spirituel — par des décisions, plus de décisions et encore plus de décisions. Le choix moral le plus élevé est celui de la plus haute valeur possible, et toujours — dans chaque sphère et dans toutes les sphères — c’est le choix de faire la volonté de Dieu.  [Fascicule 39:4.14, page 435.7]

Un caractère cosmiquement moral et divinement spirituel représente le capital accumulé des décisions personnelles de la créature qui furent éclairées par une adoration sincère, glorifiées par un amour intelligent et consommées dans un service fraternel. [Fascicule 117:5.13, page 1287.4]

La consécration aimante de la volonté humaine à l’exécution de la volonté du Père est le don le plus précieux de l’homme à Dieu. En fait, une telle consécration de la volonté de la créature constitue le seul don réellement valable qu’il soit possible à l’homme de faire au Père du Paradis . . . Il n’y a rien que l’homme puisse donner à Dieu, excepté ce choix de se conformer à la volonté du Père. [Fascicule 1:1.2, page 22.5]

Et pour tous ceux qui se demandent ce que signifie réellement « faire la volonté du Père ».

En faisant la volonté de Dieu, une créature ne fait rien de plus ni de moins que de montrer son bon vouloir pour partager sa vie intérieure avec Dieu… [Fascicule 115:5.1, page 1221.2]

Quel que soit votre conception sur la signification de faire la volonté de Dieu, cessez de vous inquiéter, car la voici en quelques mots: affichez votre volonté de partager votre vie intérieure avec Dieu et le reste ne peut que découler de ce simple choix. Cela ne devrait-il pas nous motiver à prendre l'habitude de trouver du temps pour communier régulièrement avec le Père ?

Une fois que nous sommes motivés et que la décision a été prise, il est temps de travailler notre technique. Ce que je veux dire par là, c'est que c'est une chose de se retirer seul dans un endroit tranquille (en espérant que ce soit dans un bel environnement), mais c'en est une autre de calmer son esprit et d'être réceptif aux réalités spirituelles. D'une manière ou d'une autre, nous devons développer une technique pour préparer notre esprit de façon à ce que nos antennes spirituelles soient réglées sur la bonne fréquence. Les religions orientales regorgent de gourous qui vous donneront une technique de méditation - le mouvement Nouvel Âge fait la promotion des thérapies de relaxation. Chacun doit trouver sa propre technique pour apaiser son esprit et se détendre suffisamment. Nous devons être dans un état de relaxation afin de focaliser notre esprit sur la communication avec Dieu, puis de le calmer afin de réfléchir à la nature et au caractère aimables de Dieu et d'être réceptifs à l'expérience qui découle de l'expression de l'amour de Dieu.

La capacité à se détendre est à mon avis un aspect très important de tout cela. Malheureusement, je crois que notre incapacité à détendre véritablement le corps et l'esprit est l'un des éléments clés du malheur des gens et l'un des principaux obstacles à une prière et un culte efficace. Nous pouvons créer notre propre malheur simplement en nous permettant d'être dans un état constant de stress. La gestion du stress - le développement de l'art de la relaxation - est un prélude à l'entrée dans un état de prière et d'adoration, et lorsque vous atteignez les sommets de la véritable adoration, vous êtes vraiment rafraichi et rechargé dans votre corps, votre esprit et votre âme.

Réfléchir à la nature de Dieu

Alors, une fois que nous sommes suffisamment détendus, comment pouvons-nous orienter nos pensées pour les conduire vers les compartiments supérieurs de notre esprit ? Pourquoi ne pas commencer par réfléchir à quelques vérités fondamentales sur le Père céleste ?

Dieu est amour. [2:5.1]

… l’amour est la caractéristique dominante de toutes les relations personnelles de Dieu avec ses créatures. [2:5.12]

L’amour est le désir de faire du bien aux autres. [56:10.21]

Certains conseils pour que le culte soit efficace pour nous peuvent être trouvés dans des déclarations comme celle-ci :

… Nous adorons Dieu simplement à cause de notre conception de ce qu’il est… Nous lui rendons cette dévotion et nous nous engageons dans cette adoration par une réaction naturelle et spontanée, en reconnaissant la personnalité incomparable du Père, et à cause de sa nature digne d’être aimée et de ses attributs adorables. [5:3.3]

Quel cadre devrions-nous donc utiliser pendant nos méditations ou nos séances de culte pour réfléchir à la « nature aimable » et aux « attributs adorables » du Père ?  Voici quelques pistes supplémentaires : 

… de toutes les révélations de la nature divine, on trouve la plus illuminante et la plus spirituellement édifiante en comprenant la vie religieuse de Jésus de Nazareth . . . Si l’on prend pour arrière-plan de la révélation de Dieu à l’homme la vie incarnée de Micaël, on peut essayer de formuler en symboles verbaux humains certaines idées et certains idéaux concernant la nature divine qui pourraient contribuer à éclairer davantage et à unifier le concept humain de la nature et du caractère de la personnalité du Père Universel. [2:0.2]

… c’est dans la vie d’effusion de son Fils Micaël, dans la vie spirituelle idéale qu’il a vécue sur terre, que vous verrez la plus grande révélation de l’amour du Père. [2:5.10]

… Lorsque vous méditez sur la nature aimante de Dieu, il n’y a qu’une seule réaction de personnalité raisonnable et naturelle : vous aimerez votre Auteur de plus en plus. Vous rendrez à Dieu une affection analogue à celle qu’un enfant donne à un parent terrestre. En effet, de même qu’un père, un père réel, un vrai père, aime ses enfants, de même le Père Universel aime les fils et filles qu’il a créés et cherche perpétuellement leur bien-être. [2:5.9]

… L’expérience d’aimer est dans une grande mesure une réponse directe à l’expérience d’être aimé. [2:5.8]

Et qu'en est-il du service ?  Cette citation dit à peu près tout :

Tout véritable amour vient de Dieu, et l’homme reçoit l’affection divine dans la mesure où lui-même effuse cet amour sur ses compagnons. L’amour est dynamique. On ne peut jamais le capturer ; il est vivant, libre, passionnant et toujours en mouvement. L’homme ne peut jamais saisir l’amour du Père pour l’emprisonner dans son cœur. L’amour du Père ne peut devenir réel pour l’homme mortel qu’en passant par sa personnalité, alors qu’à son tour lui-même effuse cet amour sur ses compagnons. [117:6.10]

Un texte assez puissant - L'amour du Père ne peut devenir réel pour l'homme mortel qu'en passant par la personnalité de cet homme qui, à son tour, transmet cet amour à ses semblables... (gras ajouté)

L'impulsion à servir Dieu et l'homme provient d'une expérience de vie intérieure, de l'expérience cultuelle consistant à ressentir réellement la puissance de l'amour de Dieu et de l'inévitable besoin de lui rendre son amour en servant son prochain.

Le désir de servir

La motivation à servir se manifeste de différentes façons.  Il y a l'aspect plus inconscient de servir en passant qui se produit naturellement à la suite du désir de faire du bien aux autres.  Si vous vivez votre vie en portant les fruits de l'esprit comme une âme saturée d'amour, alors votre parfum spirituel déteindra sur ceux que vous croisez.  Il y a aussi l'aspect de la décision plus consciente de faire certaines choses en particulier qui vous semble utile à l'humanité, comme s'impliquer dans une sorte de projet que vous pensez utile.  Chacun a son parcours unique et personnel dans sa vie de service et la clé est pour chacun d'entre nous de découvrir comment nous pouvons être plus efficaces.

Donc, si nous sommes si motivés pour répandre cet amour à notre prochain - pour donner quelque chose en retour dans un service d'amour désintéressé, comment nous organiser pour nous rassembler et être efficaces dans ce domaine et faire du service, le centre de nos vies ? 

La religion n’est pas une technique pour obtenir une paix mentale statique et sereine ; c’est une impulsion destinée à organiser l’âme pour un service dynamique. C’est l’enrôlement de la totalité de l’individualité dans une allégeance pour aimer Dieu et servir les hommes. [100:3.1]

Je vois cette idée d'organiser l'âme pour un service dynamique sous deux aspects :

1. Établir des habitudes et développer des techniques afin que nous puissions réellement communiquer efficacement avec le Père, et

2. Se mettre dans le bon état d'esprit, établir le bon cadre de pensée, celui qui nous aidera à voir la manière la plus sage et la plus efficace de servir la médiation dynamique factuelle.

Cette citation encore :

… Un caractère cosmiquement moral et divinement spirituel représente le capital accumulé des décisions personnelles de la créature qui furent éclairées par une adoration sincère, glorifiées par un amour intelligent et consommées dans un service fraternel.

Les choix sont importants

Parce que les choix de service dynamique sont si vastes et parce que vous savez que vous voulez faire les choses à la façon de Dieu, votre vie de prière régulière devient la clé de ce processus de prise de décision : parler de ces questions avec le Père.  Exposer tous les faits concernant votre vie personnelle, être vraiment honnête avec vous-même et avec Dieu, comprendre vos habiletés, vos compétences et vos limites. Tout prendre en compte et demander au Père de vous guider et de vous donner la force, le courage et la sagesse de faire des choix judicieux et pratiques sur les moyens les meilleurs et les plus efficaces de servir.

Décider ce qu'il faut faire et la manière d'appliquer les qualités spirituelles à votre vie de service est une chose incroyablement personnelle et vous ne devriez pas accepter de pressions extérieures de la part de personnes qui prétendent vous dire ce que vous devriez faire en matière de service. Méfiez-vous également de la mauvaise conscience ; parfois, nous nous sentons coupables à cause de conditionnements ou de personnes qui tentent de nous dire ce que nous devrions faire, même si dans notre cœur, nous avons l'impression que c'est faux. Nous devons apprendre à écouter notre esprit intérieur pour discerner ce qui est le mieux. Nous devons acquérir un sain respect de soi ; chacun doit trouver son propre chemin et être le capitaine de son propre navire.  Avec Dieu - l'Esprit intérieur - comme partenaire principal et avec des tentatives régulières de communication par la prière et le culte, nous devrions être capables de faire naviguer nos navires à travers les tempêtes les plus turbulentes de notre vie intérieure et extérieure et de trouver des moyens de diriger nos envies de servir de manière sage et efficace.

Et pour terminer, n'oublions pas l'épreuve de vérité des fruits de l'esprit.

Les fruits de l'Esprit :

Service aimant
Dévouement désintéressé
Loyauté courageuse
Équité sincère
Honnêteté éclairée
Espoir indéfectible
Confiance absolue
Ministère miséricordieux
Bonté indéfectible
Tolérance indulgente
Paix durable

Pas de Rendez-vous, Pas de Déception

Christopher Ross, É-U

L'adversité et le soi authentique

(Adapté et mis à jour d'une présentation donnée lors d'un mini-colloque annuel de l'association Virginia-Carolina, 2018, intitulé The Mission of Adversity and the Spiritual Value of Disappointment).

Ce samedi soir, le Maitre parla pendant plus d’une heure, aux groupes assemblés, « du rôle de l’adversité et de la valeur spirituelle des déceptions ». Ce fut une occasion mémorable, et les auditeurs n’oublièrent jamais cette leçon. [Fascicule 51:0.1, page 1688.1 gras ajouté]

En 1985, lorsque j'ai emménagé avec mon premier partenaire masculin, nous ne nous connaissions que depuis deux semaines. Et pendant ces deux semaines, nous n'avions probablement pas été ensemble plus de deux ou trois fois. Mais Owen m'a donné une clé de son appartement presque immédiatement ; ainsi, lorsque mon mariage s'est effondré assez brusquement et que ma désormais ex-femme m'a demandé de partir, je savais exactement où aller.

Au cours des semaines et des mois suivants, alors qu'Owen et moi nous connaissions davantage, j'ai appris que ses goûts en matière de livres incluaient Un Cours en Miracles, ainsi que Les Dames du lac, de Marion Zimmer Bradley, une relecture de la légende du roi Arthur du point de vue féminin, Creative Visualization de Shakti Gawain et The Seth Material. Seth prétend être un maître spirituel qui a parlé à l'auteur Jane Roberts pendant qu'elle était en transe.

Owen a lu et relu ces livres encore et encore, soulignant avec un crayon rouge émoussé. Je me rends compte maintenant que je ne l'ai jamais vu méditer ou prier, juste lire et relire ces livres avec son petit crayon rouge.

Ces livres ont au moins influencé le discours d'Owen, parsemé de phrases telles que « Ce n'est que de l'énergie,» « Nous créons notre propre réalité » et « Il n'y a pas de victimes, seulement des volontaires». Je n'avais aucune idée de ce dont il parlait. Ma vie a été un désastre, et je n'étais certainement pas volontaire pour tout cela. Et comme tout ça n'est que de l'énergie, eh bien...

Parmi les mantras d'Owen, il y avait aussi cette phrase : Pas de rendez-vous, pas de déceptions. Cette phrase, je l'ai bien comprise : ne pas être trop investi dans un résultat pour que son échec soit accueilli avec sérénité et acceptation plutôt qu'avec dépression et désespoir.

Cela fait maintenant vingt-trois ans qu'Owen a apparemment considéré sa vie comme une déception insurmontable et s'est pendu derrière sa porte d'entrée. Je me demande souvent ce qu'il aurait fait du Livre d'Urantia. N'aurait-il été qu'un autre exercice de soulignement, accompagné d'une nouvelle série de slogans, ou aurait-il trouvé dans ses pages un chemin pour découvrir et se lier d'amitié avec son moi authentique ? Le moi qui n'est pas lié à l'ego, le moi qui ne croule pas sous les dettes, le moi qui n'est pas vaincu par son manque de succès en tant qu'acteur malgré son talent démesuré.

Mais comment faire exactement ? En découvrant et en se liant d'amitié avec son moi authentique. Si je suis prêt à accepter que je ne sois pas mon curriculum vitae, mes succès ou mes échecs, ma fonction, mon solde bancaire, ma race, ma religion, mon ethnie ou ma culture, ainsi que toutes les étiquettes que je porte comme ex-mari, Américain, prêtre contemplatif ou végétalien, si je ne suis pas mon nom, mes pensées ou mes émotions, ou peut-être le plus important, mon corps, alors diable qui suis-je ?

Et qui dirige le programme ici ?

Une pierre d'achoppement pour moi, à chaque fois que je le lis, est le rôle que joue l'Ajusteur de Pensée dans nos vies. Dans le fascicule 108, nous lisons :

Les Moniteurs de Mystère n’aident pas à penser ; ils ajustent la pensée. Ils travaillent avec le mental matériel en vue de construire . . . un nouveau mental pour votre carrière future sur de nouveaux mondes . . . Leur mission concerne principalement la vie future, et non la présente. On les appelle aides célestes, et non aides terrestres.

Voici l'essentiel :

Ils ne cherchent pas à faciliter la carrière mortelle ; ils s’occupent plutôt de rendre votre vie raisonnablement difficile et accidentée, afin de stimuler et de multiplier vos décisions. La présence d’un grand Ajusteur de Pensée ne vous donne pas une vie facile et ne vous décharge pas d’avoir à penser énergiquement, mais ce don divin devrait vous conférer une sublime paix mentale et une magnifique tranquillité d’esprit. [Fascicule 108 :5.5, page 1191.6]

Son affaire est de vous préparer à l’aventure éternelle, d’assurer votre survie. Le Moniteur de Mystère n’a pas pour mission d’adoucir vos sentiments d’irritation ou de panser votre orgueil blessé. C’est la préparation de votre âme à la longue carrière ascendante qui retient l’attention et occupe le temps de l’Ajusteur. [Fascicule 108 :5.6, page 1192.1]

Je ne peux donc m'empêcher de me demander, en regardant mes soixante-dix ans, quelles situations de ma vie ont été provoquées par mon Ajusteur ? Quelles circonstances ont été placées sur mon chemin pour me créer une existence « raisonnablement difficile et rude »?

La liste, bien sûr, est sans fin, mais on peut citer le tyran cruel et égocentrique que j'ai eu pour mère, qui attendait de ses enfants qu'ils prennent soin d'elle et non l'inverse ; un père désintéressé et sans amour, très embarrassé par mon manque d'habileté athlétique et mon dédain pour le sport ; et enfin et surtout, mon orientation sexuelle. Une chose dont je ne suis pas le moins du monde malheureux, mais dont le malaise du reste du monde a causé une douleur indicible.

Et qu'en est-il de toutes les mauvaises décisions que j'ai prises ? Le dérapage de mon histoire financière. Les relations malveillantes dans lesquelles je me suis engagé impatiemment avec des partenaires, des amis et des employeurs. La série apparemment sans fin d'emplois abrutissants et dévastateurs pour l'esprit qu'en somme, je ne peux pas, sans rire, appeler une carrière. 

Oui, bien sûr, chacun d'entre nous a une liste. Ma vie n'a pas été meilleure ou pire, ni plus difficile ou plus facile, que celle de n'importe qui d'autre, et je ne suis pas, avec la perspective limitée d'un simple mortel, en position de juger.

Alors, le rôle principal de l'Ajusteur de Pensée est-il de fournir les citrons et notre défi de faire de la limonade ? Ce genre d'optimisme et de force intérieure m'étaient complètement étrangers en grandissant. On m'a appris que le monde est un endroit dangereux, et que le malheur et la tristesse se cachent à chaque coin de rue. L'exemple que l'on m'a donné était que tout était une catastrophe aux proportions bibliques et que la réponse appropriée n'était pas de réessayer, mais d'abandonner immédiatement et de se mettre au lit pendant au moins trois jours.

Alors que je n'ai peut-être pas suivi cet exemple à la lettre, je l'ai certainement pris à cœur sur le plan émotionnel. Le désespoir, l'abattement et la dépression ont marqué mon adolescence et ont persisté pendant plusieurs décennies.

Pourquoi n'aurais-je pas pu être comme Barbra Streisand, l'icône gay de mon adolescence ? Lorsque sa mère s'est moquée de ses rêves et de ses ambitions et lui a dit d'aller dans une école de secrétariat, Streisand, dans une entrevue qu'elle a donnée il y a plusieurs années, a adopté une attitude du type « Je vais te montrer ! ». Et manifestement, elle l'a fait.

Owen avait une bonne dose du courage et de la force de caractère de Streisand, mais de manière plus passive-agressive. Alors que ses parents croyaient qu'il allait à l'université, par exemple, il était en fait apprenti dans un théâtre local à Pittsburgh, où il a grandi. Dans leur égocentrisme total, son père et sa mère ont signé leurs chèques de scolarité à Owen plutôt qu'à une école et n'ont jamais posé de questions sur les cours, les notes ou, en fait, sur sa vie. Au lieu de cela, ils sont allés au country club et ont joué à la version américaine de Keeping Up Appearances.

Quatre ans plus tard, à l'approche de la remise des diplômes, le secret d'Owen est révélé et il doit payer un lourd tribut. Néanmoins, il a réussi à négocier un an ou deux à New York - je ne me souviens pas des conditions exactes - et en 1966, il a emménagé dans un appartement à loyer règlementé sur Waverly Place, le seul appartement qu’il n’ait jamais occupé à New York et où j'ai emménagé ce jour fatidique de 1985.

Bien sûr, ses parents savaient depuis toujours qu'il avait la passion du théâtre, mais ils ont choisi de l'éteindre plutôt que de l'entretenir, de la même manière, je crois, que ma mère a compris qu'elle ne devait pas m'emmener à l'opéra avec elle parce que j'aurais un peu trop aimé ça, et qu'allait-elle faire d'un fils roi de l'opéra dans le Cleveland de l'Ohio des années 1960 ?

Oui, Owen était beaucoup plus déterminé et persévérant que moi. Un samedi, alors que je me promenais dans le village, je cherchais, je ne me souviens plus exactement, un certain type de chaussettes, de chaussures ou de pantalons. Déçu après deux ou trois tentatives infructueuses, je me suis mis à chialer : « Oh, laisse tomber. » La réplique instantanée d'Owen est encore gravée dans ma mémoire : « Tu abandonnes si facilement. »

Pourtant, c'est lui qui a finalement abandonné. Il y a de nombreuses raisons à cela et je n'essaie pas de simplifier à l'extrême sa vie ou sa mort, mais je sais qu'il n'avait pas la vue d'ensemble que la méditation et Le Livre d'Urantia lui offrent. La vue d'ensemble de l'univers, du désordre dans lequel nous sommes ici sur Urantia, de Dieu, de la vie. Les explications, les compréhensions et les consolations que j'ai trouvées dans Le Livre d'Urantia ont fait toute la différence. C'est, comme je l'ai dit à plusieurs reprises, la chose la plus importante que j'aie jamais lue.

Malheureusement, nous ne disposons pas de la transcription du discours de Jésus sur le rôle de l’adversité et de la valeur spirituelle des déceptions dont il est question au fascicule 151:0.1. On nous donne tant de ses discours, et pourtant celui-ci n'est mentionné qu'en passant, bien qu'il soit qualifié de mémorable. Jésus a-t-il donné à ses apôtres un discours de citronnade ? Nous devrons attendre pour le savoir.

Laissé aux spéculations, j'ai pensé au livre de Job. Malgré tout ce qui lui est arrivé ... Job n'a pas... accusé Dieu de mal faire (Job 1:22). Il ne s'est pas lamenté en disant : « où était Dieu ? » comme le font beaucoup de gens après une atrocité. J'ai souvent entendu cela après les attaques terroristes sur New York. « Où était Dieu le 11 septembre ? » était un refrain commun à de nombreux groupes de personnes.

Où était Dieu ? Là où Dieu est toujours. Sur l'Ile Éternelle du Paradis et en chacun de nous. Les atrocités, telles que celle du 11 septembre, ne sont pas le genre d'adversité que l'Ajusteur de Pensée met sur nos chemins. Dieu n'est ni cruel ni vindicatif et ne met pas en place d’attaques terroristes, de fusillades dans les écoles, de guerres mondiales ou de crucifixion, comme moyen de rendre nos vies raisonnablement difficiles et rudes. Nous faisons toutes ces choses par nous-même. 

L'adversité, au contraire, nous oblige à examiner ce qui est important et ce qui ne l'est pas. C'est un dépouillement. Un dénuement du confort de nos vies, de nos possessions, peut-être de nos capacités physiques, de nos capacités mentales et, surtout, de nos amis et des membres de notre famille. Quand nous n'avons rien ni personne, qu'avons-nous ?

L'une des options est la déception, généralement accompagnée de colère, de ressentiment, d'amertume et de plusieurs mots de quatre lettres. Je pourrais partager mes préférés avec vous en privé.

L'autre option est notre moi authentique, dépouillé, mis à nu. Par conséquent, la valeur spirituelle de la déception réside peut-être dans la mesure où elle nous secoue les épaules et nous rappelle que, seul Dieu, l'amour et la lumière sont éternels. Rien d'autre, y compris la vie terrestre, ne compte vraiment. 

Je crois qu'Owen a compris tout cela, du moins intellectuellement. Mais je crois aussi qu'il ne l'a jamais vécu de manière viscérale, et tant que ce n'est pas le cas, c'est un palliatif qui, au final, est décevant. Owen n'a cherché des réponses qu'à l'extérieur de lui-même, cruellement rejeté par un thérapeute qui prétendait qu'il n'avait « pas de fond » et ne pouvait donc pas être aidé.

Il n'a donc pas réussi à faire le travail, à s'engager dans l'interminable dévotion quotidienne de soi à l'Union Consciente avec Dieu, comme le dit l'auteur Joel Goldsmith. Tragiquement, tout ce qu'Owen pensait avoir, c'était son petit crayon rouge et la ceinture avec laquelle il s'est pendu.

Se préparer à la spontanéité

Chris Wood, É-U

Le travail nécessaire pour éviter de paraître fou

(Adapté d'une présentation faite lors du premier événement en ligne de 24 heures en mars 2020).

Nous avons un problème dans la Communauté Urantia. Nous sommes en danger de devenir une tribu isolée sur un monde isolé. Si nous n'adaptons pas constamment notre langage aux cultures qui nous entourent, alors nous nous isolerons davantage et nous ne parviendrons pas à transmettre au monde les véritables enseignements de Jésus.

Je suis un philosophe de formation. Le cours que j'ai préféré enseigner était Introduction à la philosophie. Les cours d'introduction traduisent les idées d'un sujet en langage courant, tandis que les cours d'approfondissement vous enseignent un nouveau langage pour mieux développer ces idées. J'aimais l'idée de prendre ce qui pourrait littéralement représenter toute une vie de travail et de dévouement et le réduire à une heure de lecture et une heure de cours. Vous devez fournir un appât suffisant pour chaque sujet afin qu'il puisse attirer l'attention d'un étudiant, assez de profondeur pour démontrer l'intérêt de consacrer une carrière à son étude, assez d'allusions à des études futures pour donner à ces étudiants des pistes à suivre, mais aussi assez de structure et de points pour que les 99% d'étudiants qui écoutent et qui ne sont pas fascinés puissent se rappeler plus tard dans la vie, Oh, oui, l'utilitarisme. C'est génial pour la prise de décision en groupe, mais je pense que c'est imparfait en tant que système moral individuel. 

Je crois que la même structure devrait être appliquée au Livre d'Urantia. Nous sommes tellement enthousiasmés par ces enseignements que nous voulons traiter chaque personne comme si elle était la seule personne sur cent qui va s'y accrocher et l'intégrer dans la poursuite de sa vie. Nous finissons par rendre un mauvais service à la grande majorité des gens que nous pourrions laisser avec une vague notion du Livre d'Urantia. Urantia. Ouais... Une relation directe entre les gens et Dieu, un univers organisé. J'ai rencontré des gens qui aiment ça. Ils sont normaux.

Cela devrait être le premier objectif de tous nos efforts de sensibilisation : les étudiants du Livre d'Urantia sont normaux. Ce que D'abord, ne pas faire de mal est au serment d'Hippocrate, nous devrions avoir un avertissement similaire : d'abord, ne pas paraître fou.

Chaque discussion sur la foi est différente. Il n'est pas utile de dresser une liste de points, étape par étape. L'auditoire est différent selon que nous nous trouvons devant un petit groupe, une grande salle de classe, un seul étranger ou un couple d'amis autour d'un diner. Je préconise, cependant, que nous puissions tous avoir des points de départ, des phrases de référence qui nous aident à nous mettre dans l'état d'esprit approprié pour discuter des enseignements d'Urantia avec des étudiants non urantiens. 

Afin de nous préparer à ces discussions, nous devons examiner honnêtement nos croyances et nos pièges linguistiques, examiner notre public et quel est notre but pour ce public, les languages que les autres communautés utilisent et les ponts linguistiques pour relier vos enseignements Urantia à votre public. Ceci est un aperçu de la tentative d'une personne pour conquérir ce chemin. 

Les mots étranges que nous tissons

Les choses, que je crois, me paraissent folles

En 2013, la Fondation, la Fellowship et l'Association ont coordonné l'embauche d'une équipe de formation en médias, pour venir à Chicago et nous donner une brève analyse de nos forces et de nos pièges en tant que communauté.

La psychologie nous dit que nous avons sept secondes pour faire une première impression. Que pouvons-nous faire ou cesser de faire pour paraitre normal durant ces sept brèves secondes ? Une leçon : arrêtez de se référer à soi-même en tant qu'être humain ! Nous le faisons constamment aux congrès Urantia et dans les publications Urantia. « Motivations humaines », « Raisons humaines », « Relations humaines. » Extrait de la FAQ de la Fellowship : Qu'est-ce que Le Livre d'Urantia ? C'est un livre sur notre monde. Il décrit l'origine, l'histoire et la destinée des êtres humains dans un univers amical et bien ordonné qui est soutenu et maintenu par un Dieu aimant. La plupart des gens ne se définissent pas comme des « êtres humains ». Nous nous désignons par le terme « personnes ». En appelant les gens humains, c'est comme si nous nous différenciions des humains, les « humains » sont un ILS et non un NOUS. Bien sûr, ce n'est pas ce que nous voulons dire. Nous disons humain pour nous différencier du Divin. Quand nous disons relations humaines, nous ne voulons pas dire relations humaines vs nos relations mais plutôt relations humaines vs relations divines. Et dans le milieu urantien, cela va sans dire. Cela fait partie de la sténographie linguistique que nous avons développée au cours de plus des 60 dernières années. Mais si nous faisons la simple erreur linguistique de confondre les conversations urantiennes avec les conversations religieuses, alors nous courons le risque de passer pour des fous auprès du grand public.

Voici un autre exemple : que voulons-nous dire par « lecteurs » ou « lecteurs d'Urantia » ? Nous l'entendons littéralement - nous LISONS un livre. Mais dans une discussion spirituelle, le grand public américain entend « Lecteur » comme étant celui qui lit les lignes de la main ou les horoscopes, ou tout autre domaine mystique. En nous appelant « lecteurs », la population générale nous classe inconsciemment parmi une foule de mystiques frauduleux. Nous n'avons que sept secondes, ce qui n'est pas suffisant pour différencier entre ce que nous disons et ce que nous voulons dire. Nous sommes exclus à cause d'un mot que nous utilisons tout le temps. Lors de votre prochain congrès, comptez combien de fois vous entendez le mot lecteur en une journée. 

Je crois aux médians, aux Ajusteurs de Pensée et aux Contrôleurs de Pensée, aux secteurs majeurs et aux superunivers, à Machiventa et aux Fils Instructeurs de la Trinité, etc. La liste pourrait remplir quelques pages. Mais chacun de ces termes constitue une barrière entre le public et moi-même.

Alors, que dois-je croire ? Puis-je traduire les principes fondamentaux de ma foi dans la langue standard de ma culture, dans mon cas l'anglais américain ? Je crois que nous avons tous une relation directe avec Dieu. Je crois que la vie continue après la mort, mais que la mort n'ajoute rien à nos âmes. Je crois qu'une personne qui connait Dieu est obligée de servir les autres. Je crois que la science, la philosophie et la religion sont toutes des voies vers la vérité et qu'elles ne se contredisent pas.

Nous devons tous nous asseoir et réfléchir à ce que nous croyons et l'énoncer dans un langage courant. Nous devons avoir ces croyances sur le bout de la langue, car la prochaine fois que votre cousin vous demandera Qu'est-ce qu'Urantia ?, il vous faudra une réponse moins farfelue que Planète 606 de Satania.

Juste ce dont nous avons besoin : Un système pour diviser davantage les gens

Identifier notre public

Il existe d'innombrables façons de catégoriser une grande population, notamment l'éducation, la richesse, l'âge, la santé ou la religion. Ces catégories peuvent être utiles pour la planification organisationnelle, mais le sont moins lorsqu'il s'agit de l'individu. Cela dit, je propose les divisions suivantes de la population du monde entier. De plus, je crois que nos organisations urantiennes devraient consacrer des programmes de sensibilisation différents pour chacun de ces groupes :

1. Ceux qui n'ont jamais entendu parler de Le Livre d'Urantia ni été touchés par l'un de ses enseignements.

Voici votre groupe de base. Ils ont probablement entendu un enseignement de type Urantia dans leur vie, mais ils n'ont peut-être pas encore eu ce moment ah, ah ! Je vole cet exemple à Jeff Wattles, qui l'a peut-être volé à quelqu'un d'autre, mais il y a deux versions de Jésus qui sont mises en avant dans le christianisme. L'une est celle de Jésus sur la croix qui se sacrifie pour les péchés du monde. L'autre est le Jésus qui a purifié le temple, qui a chassé tous ceux qui se dressent entre l'homme et Dieu. C'est sur ce second Jésus que le Dr Wattles mettait l'accent dans ses cours, et pour moi, ce fut une grande prise de conscience sur la manière dont je pouvais atteindre les chrétiens américains. Ils connaissaient certainement l'histoire de Jésus et le temple, mais ils n'avaient peut-être pas encore souligné qu'il s'agissait d'un élément important de leur propre religion.

Il y a beaucoup de ces ponts ah, ah ! dans notre culture. Qu'il s'agisse des sitcoms de Norman Lear, de Star Trek, de J.J. Benitez ou de la philosophie morale de base. C'est là, dans l'éther, mais cela n'a pas encore été façonné de manière religieuse. Nous pouvons aider à le faire.

2. Ceux qui n'ont jamais entendu parler du Livre d'Urantia mais qui ont été touchés par l'un de ses enseignements.

Il y a des millions de personnes qui s'accrochent à des enseignements de type Urantia et qui cherchent une signification à ce qu'ils ont saisi. Ils ont peut-être entendu le pape François dire : « merci à ceux qui nous ont apporté de la joie avec leur art, avec la beauté, qui est le chemin pour atteindre Dieu. La beauté nous amène à Dieu. Et un vrai témoignage nous amène à Dieu, parce que Dieu aussi est la vérité, il est beauté, il est bonté, et un témoignage donné pour servir est bon, il fait de nous des personnes bonnes, parce que Dieu est bon. Il nous amène à Dieu. Tout ce qui est bon, tout ce qui est vrai, tout ce qui est beau nous amènent à Dieu. Parce que Dieu est bon, Dieu est beau, Dieu est la vérité. » (Ceci est tiré de son discours à Philadelphie le 27 septembre 2015, mais en réalité, il suffit de chercher sur internet Pape Vérité Beauté Bonté et vous obtiendrez beaucoup de réponses).

Ou bien ils ont pu lire Rob Bell dire : «... il y a quelque chose dans l'air, nous sommes au milieu d'une remise en question massive, un mouvement prend de l'ampleur, un moment de l'histoire est en train de se produire : il y a un sentiment croissant chez un nombre croissant de personnes qu'en ce qui concerne Dieu, nous sommes à la fin d'une ère et au début d'une autre, un mode entier de compréhension et de discussion de Dieu est en train de mourir alors que quelque chose de nouveau est en train de naitre. » (What We Talk About When We Talk About God, chapitre 1, mais si vous ne devez lire qu'un seul livre de Rob Bell, lisez Love Wins).

Ces idées ont pris racine dans leur esprit et ils y réfléchissent, ils prient à leur sujet, ils cherchent d'autres personnes qui peuvent aider à donner un sens à ces vérités. Et nous pouvons les aider. Nous pouvons être comme Jésus, poser des questions et les aider à exprimer les croyances qu'ils ont déjà et à les considérer comme des vérités importantes dans leur vie.

3. Ceux qui ont entendu parler du Livre d'Urantia

Peut-être que c'est leur ami ou leur sœur qui étudie ce livre que nous aimons. Ils ont peut-être entendu un balado à ce sujet ou vu quelque chose sur Internet. Peut-être ont-ils rencontré une personne au hasard dans un café, ou peut-être qu'ils vivent à Boulder, Colorado. Que pensent-ils du Livre d'Urantia ? Pensent-ils que nous sommes normaux ? Ou bizarres ? Ou des hippies ? Ou des mystiques ? Ou une secte ? (D'après les experts du Media Training, Ne dites pas secte. Ne dites jamais le mot secte. S'ils utilisent ce mot, ne le répétez pas. Ne dites jamais secte.)

Il s'agit de personnes qui ont entendu parler du Livre d'Urantia mais qui, pour une raison quelconque, n'en ont jamais lu une seule partie. Quelle est cette raison ? Très probablement, c'est simplement parce qu'ils n'ont pas encore eu assez d'interactions avec Le Livre d'Urantia. Les gens qui travaillent dans la vente disent qu'il y a un processus pour arriver à une vente et ce processus implique trois interactions positives avec l'idée de faire l'achat avant qu'ils n'achètent (ou peut-être cinq interactions ou peut-être douze selon la personne à qui vous demandez et ce que vous vendez).

Votre conversation avec cette personne est une autre occasion de lui faire vivre une interaction positive avec l'idée du Livre d'Urantia.

4. Ceux qui ont lu un peu du Livre d'Urantia.

Il y a eu environ un million de Livres d'Urantia distribués, mais seulement environ 25 000 noms spécifiques sur nos listes de base de données. Même en excluant ceux d'entre nous qui possèdent une douzaine de livres (ma femme et moi en possédons chacun une douzaine environ), il semble qu'il y ait un grand nombre de personnes qui ont lu une partie du Livre d'Urantia mais qui n'ont jamais contacté aucune organisation ou recherché la communauté Urantia.

Et ils existent. Mon épouse lisait Le Livre d'Urantia dans un café et a été abordée par un homme qui en possédait un exemplaire, mais qui n'en avait jamais lu beaucoup, même s'il l'aimait bien. Quelques semaines plus tard, ils se sont revus et il a dit qu'il avait ressorti son livre et qu'il le lisait à nouveau. Ces rencontres se sont poursuivies l'année dernière, mais il ne s'est jamais présenté à un groupe d'étude.

5. Ceux qui sont des étudiants actifs du Livre d'Urantia, mais qui ne sont pas impliqués dans la Communauté Urantia.

Il existe un groupe de taille inconnue qui consiste d'étudiants actifs du Livre d'Urantia mais qui, néanmoins, ne s'engagent pas dans la communauté Urantia. Une enquête menée en 2012 par la Fondation Urantia, l'Urantia Book Fellowship et l’Association Urantia Internationale a révélé que 65% des répondants n'avaient jamais participé à un groupe d'étude. Et il s'agissait de personnes qui étaient suffisamment engagées et investies dans Le Livre d'Urantia pour être disposées à prendre 15 minutes pour répondre à un sondage sur Internet !

6. Ceux qui participent à des groupes d'étude.

« Groupes d'étude » est un terme général que je prends pour symboliser un engagement minimum dans la communauté urantienne. Peut-être assistent-ils à un groupe d'étude en présentiel, ou participent-ils à un groupe sur Internet. Ou peut-être sont-ils engagés dans des groupes de discussion en ligne ou assistent-ils à des évènements annuels, sinon à des évènements hebdomadaires. Mais ce sont les personnes que nous connaissons.

7. Ceux qui sont actifs dans la communauté Urantia.

Ces personnes assistent à des séminaires et à des congrès. Elles peuvent siéger de temps en temps au sein d'un comité organisé. Elles votent aux élections et font connaitre leurs opinions.

8. Ceux qui sont hyperactifs dans la communauté Urantia.

Ces personnes donneront une part importante de leur temps à un projet urantien. Elles peuvent servir à des conseils ou à des comités de direction. Elles sont prêtes à donner du temps chaque semaine pendant des années à la communauté Urantia.

9. Ceux qui sont ultra-actifs dans la communauté Urantia.

Ce sont nos leaders organisationnels qui vont consacrer une partie de quasiment chaque jour à la communauté Urantia pendant des années.

Si nous voulons avoir une conversation au hasard dans un café, ou intégrer les enseignements d'Urantia dans des scénarios non religieux, ou donner une présentation religieuse qui peut ou non mentionner le Livre d'Urantia, nous devons connaitre notre public et quels sont nos objectifs pour ce groupe. Évidemment, les choses sont différentes pour chaque individu, mais en tant que groupe, je suggère que nos objectifs soient, premièrement, de ne pas paraitre cinglé, et deuxièmement, de le faire monter d'un niveau. S'ils n'ont jamais été touchés par les enseignements de type Urantia, alors essayez de leur donner une pensée ah,ha ! Notre approche change lorsque notre but n'est pas « de parler du Livre d'Urantia » mais plutôt de mettre en lumière des idées et des idéaux plus élevés avec lesquels ils sont déjà impliqués et naturellement notre choix de mots changera aussi.

S'ils ont cette pensée ah,ha !, alors, faites-leur connaitre Le Livre d'Urantia. C'est peut-être là que nous commettons la plus grande erreur - et que nous avons le plus besoin de formation. Nous rencontrons quelqu'un avec une grande pensée urantienne et nous essayons par erreur de le convertir en membre à part entière de la Communauté Urantia. Nous sautons trop d'étapes ! De même qu'un bon enseignement peut passer au-dessus de la tête d'une personne, mais devenir une pensée ah,ha pour une autre, de même la lecture du Livre d'Urantia doit être l'idée qu'ils ont pour eux-mêmes, et non votre idée que vous leur martelez. C'est là, que la formation Introduction à la philosophie entre en jeu. Vous n'avez pas une heure de lecture et une heure de cours. Vous avez sept secondes. C'est le temps que vous disposez pour faire une première impression. Si vous maitrisez ces sept premières secondes, vous en aurez peut-être trente autres.

Vous avez sept secondes pour fournir une accroche qui captera leur attention et les laissera désireux d'en savoir plus, mais en même temps vous fournissez une histoire complète qui pourrait rester dans la tête des 99% qui ne seront pas accrochés, afin qu'ils puissent s'en souvenir s'ils entendent à nouveau le mot « Urantia ». Et vous ne devez pas paraitre insensé. (Urantia. Oui, j'ai rencontré une fois une de ces personnes. Elle avait l'air normale.)

Et si on vous donne trente secondes de plus, pouvez-vous parler pendant tout ce temps des enseignements fondamentaux d'Urantia sans en faire trop ? Vous avez besoin d'un début, d'un milieu et d'une fin, d'une idée qui pourrait attirer plus de questions, mais d'un récit complet pour ceux qui n'en ont pas.

Ça fonctionne ? Vous avez encore la parole ? Maintenant, vous avez trois minutes. Que dites-vous maintenant ? Mon conseil est d'arrêter de parler du Livre d'Urantia et de raconter plutôt une histoire personnelle qui relie l'une de vos croyances fondamentales à la vie courante. Je suis un parent et donc je vais vers une histoire sur la foi et l'amour, les parents et les enfants, mais c'est différent pour chacun. 

Il s'agit d'une formation de base. Il est du devoir de chacun d'entre nous de s'y préparer, et de celui des organisations sociales de dispenser une formation de base. 

Vous parlez bizarrement

Groupe de dissémination

Oui, la communauté urantienne a développé son propre langage abrégé, mais il en est de même pour chaque communauté religieuse et groupe d'intérêt. On ne peut attendre d'une personne qu'elle apprenne tous les langages spéciaux. Le mieux que nous pouvons faire est d'en apprendre quelques-uns qui nous intéressent. Après des années passées à tenir des kiosques dans des salons du livre, des expositions sur l'esprit, le corps et l'âme, et d'autres évènements où nous espérons susciter un certain intérêt, notre communauté a une idée des évènements qui portent le plus de fruits. On m'a dit que nos expositions les plus réussies sont celles sur les ovnis, les extraterrestres et la science-fiction. Ce sont nos gens ! Hélas, je ne parle pas cette langue. Mais je parle philosophe. Je décris souvent mon chemin vers la connaissance de Dieu dans les termes de Descartes. Parce que je parle philosophe, je parle aussi athée, c'est-à-dire que je peux parler à ceux qui privilégient la raison et la logique à la foi. Je suis également contrôleur aérien et je peux donc parler cette langue (phrases courtes, pas de détails ou de mots excessifs, les noms sont probablement inutiles. Je n'ai jamais rencontré d'adverbe que j'aime). J'ai récemment rejoint notre église locale presbytérienne et j'apprends à parler leur dialecte chrétien. 

Et le chrétien est un langage intéressant, très différent du langage du philosophe. J'ai assisté à cette étude biblique où l'on nous fait lire des passages choisis dans toute la Bible. Ils ont donc pris ce passage du livre d'Isaïe, qui, si vous ne l'avez pas lu dernièrement, prenez-le et lisez-le. C'est un peu comme une scène du Parrain où Dieu est le patron de la mafia, méchant et violent, et Israël l'humble boulanger. Dieu dit : « Je suis puissant et as-tu vu tous ces gens que j'ai tués, ces tribus que j'ai écrasées, ces terres que j'ai brulées ? Mais toi, Israël, oh, tu es mon ami. Je veux que tu sois heureux, et que tes enfants se sentent en sécurité, parce que tu es mon ami. Bien sûr, si tu n'étais pas mon ami, je pourrais te dévaster, toi et toute ta lignée, te mutiler jusqu'à ce que tu ne sois plus que poussière. Mais je ne le ferai pas, parce que nous sommes amis, alors que dirais-tu d'un gentil sacrifice de temps en temps ? »

Alors, dans cette étude biblique, le paragraphe qu'ils nous font lire n'a que Dieu qui dit : « Toi, Israël, oh, tu es mon ami. Je veux que tu sois heureux, et que tes enfants se sentent en sécurité, parce que tu es mon ami. » Ce qui semble complètement hors contexte. Mais dans le langage de cette église, ça ne l'est pas vraiment. L'église met l'accent sur le Nouveau Testament et le concept de Jésus selon lequel Dieu est un Père aimant dans les cieux. Et quand vous avez cette révélation, vous lisez naturellement les écritures précédentes à la lumière de ce père aimant. Il est difficile de refuser une révélation. Et, oui, il est difficile de refuser Le Livre d'Urantia quand je lis la Bible, mais il s'agit d'apprendre leur langage. C'est leur vocabulaire. Nous parlons tous des langues culturelles différentes. Et avec de la pratique, nous pouvons apprendre à traduire.

Construire de petits ponts

Commencez à traduire

Les petits ponts relient de petites distances. Les grands ponts peuvent balayer une distance beaucoup plus grande, mais ils sont aussi plus difficiles à construire et présentent des défis inconnus. À Prague, il existe un pont appelé pont du suicide, car c'est le seul pont de la ville qui est suffisamment haut pour que vous y mouriez si vous sautez. Il est plus prudent de construire de petits ponts. Vous et votre vie faites la moitié du travail. Oui, c'est trop demander à une seule personne de faire le pont entre toutes les communautés, mais au cours de votre journée vous vous déplacez librement entre plusieurs communautés, de votre profession à votre église, à vos amis, à vos loisirs et à vos études sur Urantia. Il vous suffit de construire de petits ponts pour relier ces groupes et les langues dont vous parlez déjà. 

Construire un pont n'est pas une tâche facile pour personne. Certains y parviennent naturellement, mais pour la plupart, c'est une tâche consciencieuse qui demande de la pratique. Connaissez-vous la langue de votre propre foi ? Connaissez-vous la langue de votre public ? Pouvez-vous faire le lien entre les deux ? Êtes-vous prêt à vous entrainer ?

Au moins, la plupart des gens parlent un anglais américain courant. Si vous pouvez transposer les principes clés de votre foi dans un langage standard, vous pourrez alors communiquer votre vie intérieure avec les autres.

Le Livre d'Urantia nous indique : En faisant la volonté de Dieu, une créature ne fait rien de plus ni de moins que de montrer son bon vouloir pour partager sa vie intérieure avec Dieu … [Fascicule 111:5.1, page 1221.2].  Si vous croyez, comme moi, que notre relation avec Dieu conduit au service des autres, et si faire la volonté de Dieu consiste à partager notre vie intérieure, alors pouvons-nous convenir qu'une partie de notre service aux autres implique de partager notre vie intérieure avec eux ? 

Je pourrais copier et coller des citations du Livre d'Urantia démontrant que Jésus a naturellement suivi une méthode similaire à celle discutée ici, qu'il était la seule personne capable de jeter un pont entre toutes les communautés, qu'il a fait des efforts pour apprendre le langage culturel de toutes les communautés, qu'il sondait les gens pour déterminer où ils en étaient dans leur vie spirituelle et leur offrir une petite leçon qui les élèverait au niveau suivant. Au lieu de cela, je vais terminer par quatre paragraphes du fascicule 132 Le séjour à Rome, section 4 Le ministère personnel. Il dit en une page ce que je dirais en dix.

Pendant son séjour à Rome, Jésus ne consacra pas tous ses loisirs au travail de préparation des hommes et des femmes à devenir de futurs disciples dans le royaume à venir. Il passa beaucoup de temps à acquérir une connaissance intime d’hommes de toutes races et de toutes classes qui vivaient dans cette ville, la plus grande et la plus cosmopolite du monde. Dans chacun de ces nombreux contacts humains, Jésus avait un double dessein : il désirait connaitre la réaction de ses interlocuteurs à leur vie dans la chair, et il était également enclin à dire ou à faire quelque chose qui rende cette vie plus riche et plus digne d’être vécue. Au cours de ces semaines, ses enseignements religieux ne différèrent pas de ceux qui caractérisèrent sa vie ultérieure en tant qu’éducateur des douze apôtres et prédicateur auprès des foules.

La substance de son message était toujours le fait de l’amour du Père céleste et la vérité de sa miséricorde, joint à la bonne nouvelle que l’homme est fils par la foi de ce même Dieu d’amour. La technique habituelle des contacts sociaux de Jésus consistait à poser des questions pour faire sortir les gens de leur réserve et les amener à converser avec lui. Au début de l’entretien, c’était généralement lui qui posait des questions et, à la fin, c’étaient eux qui l’interrogeaient. Il était aussi expert à enseigner en posant des questions qu’en y répondant. En règle générale, c’est à ceux qu’il enseignait le plus qu’il en disait le moins. Ceux qui tirèrent le plus grand profit de son ministère personnel étaient des gens surmenés, anxieux et déprimés, à qui l’occasion d’épancher leur âme à un auditeur sympathique et compréhensif apportait un grand soulagement ; Jésus était cet auditeur, et plus encore. Quand ces êtres humains mal adaptés lui avaient parlé de leurs ennuis, il était toujours en mesure de leur offrir des suggestions pratiques et immédiatement utiles visant à aplanir leurs véritables difficultés, sans négliger de prononcer des paroles de réconfort pour le présent et de consolation immédiate. À ces affligés mortels, il parlait invariablement de l’amour de Dieu et, par des méthodes diverses et variées, il les informait qu’ils étaient les enfants de ce Père céleste qui les aimait.

De cette manière, durant son séjour à Rome, Jésus prit un contact amical et édifiant avec plus de cinq-cents mortels du royaume. Il parvint ainsi à une connaissance des diverses races de l’humanité, qu’il n’aurait jamais pu acquérir à Jérusalem ni même à Alexandrie. Il considéra toujours ces six mois à Rome comme l’une des périodes les plus enrichissantes et les plus instructives de sa vie terrestre.

Comme on peut s’y attendre, un homme aussi dynamique et doué de talents aussi variés ne pouvait vivre six mois ainsi dans la métropole du monde sans être abordé par un grand nombre de personnes désireuses de s’assurer ses services pour certaines affaires ou, plus souvent, pour des projets d’enseignement, de réformes sociales ou de mouvements religieux. Il reçut plus d’une douzaine de propositions de cet ordre et tira profit de chacune d’elles comme une occasion pour transmettre quelques pensées spirituellement ennoblissantes, soit par des mots bien choisis, soit par un service obligeant. Jésus aimait beaucoup faire quelque chose — même de peu d’importance — pour toutes sortes de gens.



Les Milléniaux et l’Église

Dr. Bruce Jackson, É-U

Une leçon importante pour le Mouvement Urantia

Bruce Jackson L'internet regorge d'articles, de recherches et de conseils concernant la perte importante de la génération les milléniaux dans les églises chrétiennes du monde entier, en particulier en Amérique du Nord et en Europe.  L'exode des jeunes adultes des églises n'est pas nouveau, mais il est devenu de plus en plus important au cours de la dernière décennie et constitue une préoccupation majeure pour de nombreuses églises et dénominations.  Le Mouvement Urantia (UM) est confronté à la même situation dans ses groupes d'étude et ses organisations.

Tout d'abord, je dois faire la mise en garde suivante.  J'ai partagé avec des jésuites des informations sur ce qui se passe dans la chrétienté ces dernières années.  On m'a souvent répondu que ce qui se passe dans les églises chrétiennes n'est pas pertinent pour notre mouvement urantien.  J'ai constaté que pour certains lecteurs, il y a peu de compréhension de ce qui se passe dans les églises chrétiennes modernes en raison d'une confiance excessive dans l'analyse du christianisme que l'on trouve au fascicule 195 (et dans d'autres sections).

Sachant que la rédaction du Livre d'Urantia a été achevée en 1934, et lorsque nous apportons une compréhension de l'histoire du christianisme au début du 20e siècle, il devient clair que la perspective du Livre d'Urantia a été faussée par les évènements de la chrétienté à cette époque.  Tout au long du début du 20e siècle, l'église chrétienne était aux prises avec l'émergence de souches extrêmes de fondamentalisme résultant de théories telles que la doctrine de l'expiation, la théologie de la prospérité et les revendications d'inerrance biblique.  L'église chrétienne moderne a subi des changements significatifs, au cours des 80 ans et plus, en avançant des théologies éclairées et des mouvements vigoureux de conscience sociale qui ne sont pas reflétés dans le texte du Livre d'Urantia.

Ce que la recherche nous apprend sur le départ des milléniaux de l'église

Il existe tellement de ressources qui tentent de caractériser les milléniaux qu'il est difficile de choisir une étude particulière qui soit représentative de la situation. Bien que je n'aie peut-être pas choisi la meilleure recherche, permettez-moi de partager avec vous quelques observations publiées pour votre information. Je m'excuse d'avance pour l'utilisation de nombreuses citations.  Je ne permettrais pas à mes étudiants de faire cela dans un article universitaire, mais citer intégralement les citations en utilisant leurs propres mots présente la meilleure perspective de leur recherche.

David Kinnaman dans You Lost Me : Why Young Christians are Leaving Church and Rethinking Faith, suggère que l'église moderne est confrontée à une génération qui présente les caractéristiques suivantes :

L'isolationnisme.  Le quart des jeunes de 18 à 29 ans déclarent que l'église diabolise tout ce qui se trouve en dehors de l'église, y compris la musique, les films, la culture et la technologie qui définissent leur génération.

La superficialité.  Un tiers d'entre eux qualifient l'église d'ennuyeuse, environ un quart disent que la foi n'est pas pertinente et que l'enseignement biblique n'est pas clair.  Un cinquième dit que Dieu est absent de leur expérience de l'église.

Anti-science.  Jusqu'à un tiers des personnes interrogées déclarent que l'Église est en décalage avec les développements et les débats scientifiques.

Le sexe. L'église est perçue comme simpliste et moralisatrice.  Pour un cinquième ou plus, la philosophie du "juste dire non" est insuffisante dans un monde techno-porno.  Les jeunes célibataires chrétiens sont aussi actifs sexuellement que leurs amis non-chrétiens, et beaucoup disent se sentir jugés.

Exclusion. Trois jeunes sur dix estiment que l'église est trop fermée à notre époque pluraliste et multiculturelle.  Et le même nombre se sent obligé de choisir entre sa foi et ses amis.

Douteux. L'église n'est pas un lieu sûr pour exprimer ses doutes, disent plus d'un tiers des jeunes, et un quart d'entre eux ont des doutes sérieux dont ils aimeraient discuter.

Le Barna Group, un organisme de recherche chrétien très respecté, a récemment publié une étude approfondie sur ce que les 16-29 ans pensent réellement de l'église chrétienne et de ses membres.  En voici un résumé :


    Les recherches du Barna Group reconnaissent que les jeunes électeurs votent sans réfléchir et quittent l'église en masse.  Si l'on compare la génération actuelle des 16-29 ans à celle des babyboumeurs, ils sont deux fois plus nombreux à déclarer qu'ils n'ont pas d'association significative avec l'église et qu'ils n'en veulent pas. L'étude constate également que lorsqu'on les interroge sur Jésus, ces mêmes jeunes donnent une réponse bien différente.  Ils aiment Jésus et s'identifient à son message et à son ministère.  Cependant, ils pensent simplement que l'église chrétienne ne représente plus ce que Jésus avait en tête - que le christianisme, tel qu'il est exprimé par ceux qui professent la foi aujourd'hui, n'est pas ce qu'il devait être.  Tout cela s'est produit en l'espace d'une seule génération.

    Dans Ten Reasons millennials Are Backing Away From God and Christianity, le Dr Alex McFarland a observé ce qui suit dans les pages d'opinion de la chaîne conservatrice Fox News (30/04/17) :

    Pour les jeunes évangéliques encadrés par de nombreux "ministres des étudiants" branchés et loufoques, l'engagement envers Jésus dure à peu près aussi longtemps que le temps nécessaire pour laver les taches des T-shirts portés lors de la retraite de paintball de la dernière année.  Il est vrai que notre culture est devenue visiblement hostile à Dieu et à l'engagement chrétien.  Mais si l'on s'attaque au taux d'attrition spirituelle de la jeunesse américaine, il faut admettre qu'une église sans prière et sans pouvoir qui colporte des versions du christianisme allégé a sa part de responsabilité.  Dieu seul connait le degré de notre complicité, et aussi le moment où nous serons suffisamment concernés pour changer de direction.

    L'étude Pew Research Religious Landscape Study présente des statistiques significatives sur les attitudes des millénaires envers l'église et la religion.  Consultez-la et réfléchissez sérieusement à la pertinence de ces informations pour le Mouvement Urantia.  Lorsque les jésuites prendront conscience de notre situation avec cette jeune génération, peut-être verrons-nous alors un changement significatif dans l'adhésion générationnelle de notre mouvement du Livre d'Urantia.

    Un exemple personnel

    Dans une église progressiste où j'ai récemment occupé le poste de directeur musical, une jeune et belle milléniale, charismatique et très organisée, travaillant sur une maitrise en counseling, a été engagée pour développer un groupe de ses compatriotes dans un ministère spécifiquement conçu pour eux.  Ce projet a été organisé avec beaucoup de soin.  Une attention a été accordée aux dernières recherches et à un plan incorporant de nombreuses suggestions publiées pour trouver des solutions, conçues et cultivées avec soin, permettant d'atteindre les milléniaux. Bien qu'initialement réussie et pleine d'un potentiel passionnant, l'initiative est tombée à l'eau en l'espace d'un an et l'intéressée a quitté son poste.  Pourquoi ?

    L'église chrétienne moderne est sérieusement confrontée à une situation où les cheveux gris et suffisants qui réchauffent le banc depuis quarante ans ont un sentiment de propriété et de droit qui se traduit par une réaction instinctive qui fait fuir les nouvelles personnes qui pourraient être différentes, offrir de nouvelles idées ou apporter une nouvelle fraicheur à l'église.  De nombreux pasteurs d'églises contemporaines sont profondément confrontés au dilemme de mordre la main qui les nourrit.  Le résultat est que les membres du personnel de l'église regardent leur église souffrir alors que la porte tournante est le témoin de l'arrivée et du départ du sang neuf et des idées nouvelles dont on a tant besoin.  De nombreux sermons ont été prêchés sur ce sujet.

    Dans tous les sermons que j'ai entendus sur ce sujet, le défi revient toujours à l'église elle-même.  L'église est-elle prête et capable de changer pour répondre aux attentes des milléniaux ?  Les dirigeants laïcs de l'église sont-ils capables de laisser les rênes du pouvoir à des personnes plus jeunes et moins expérimentées ?  Dans le cas de mon église très progressiste des Disciples du Christ, la réponse était clairement OUI, MAIS...Mais parce que plus d'une fois, en accordant des opportunités à la jeune génération, l'église s'est brulée. Mais parce que les personnes de 40 ans qui réchauffaient les bancs ne voulaient tout simplement pas changer et faire confiance aux autres pour partager leur pouvoir et leur contrôle.  Mais parce que notre personnel était coincé dans le dilemme organisationnel de notre église.

    Je vous prie de me croire, cette même situation s'applique au Mouvement Urantia.  Le changement qui inviterait les milléniaux dans le Mouvement Urantia doit d'abord venir de l'intérieur.

    Quelques propositions pour atteindre les milléniaux

    Sur Internet, on trouve littéralement des centaines de propositions, sermons, livres et documents de recherche proposant des solutions pour inverser l'abandon des églises par les milléniaux.  Dans un document intitulé Twelve Reasons Why Millennials Are All-Over Church, un groupe appelé Recklessly Alive décrit les attitudes des milléniaux d'un point de vue plus personnel et propose une série de solutions intéressantes qui tendent à être typiques d'autres projets de recherche sur les églises que vous trouverez sur le net.


      Qu'est-ce que tout cela a à voir avec le mouvement Urantia ?

      Je soupçonne que si les Jésusoniens étaient honnêtes avec eux-mêmes, tout ce qui précède s'applique à notre situation actuelle en Amérique du Nord et en Europe en relation avec les milléniaux.  Alors qu'un travail extraordinaire avec les plus jeunes est fait aux Philippines, en Afrique et dans certaines parties de l'Amérique latine, l'interface avec la génération des milléniaux est hautement connectée grâce aux technologies modernes et à des méthodes conscientes de la jeunesse, pertinentes pour leur génération, et doit devenir une priorité élevée de nos groupes, nos institutions et nos écoles si notre mission de partager la révélation avec le monde doit se développer et croitre au cours de cet âge de renaissance.  Bien que la liste ci-dessous ne soit pas nécessairement complète (je suis sûr qu'il y a d'autres points importants qui seront développés dans cette conversation), voici sept tâches de base qui ont besoin de la concentration et de l'attention du mouvement Urantia.


        Dans un récent sermon, le révérend Fred Leist, mon actuel pasteur méthodiste, a passé en revue ces dernières recherches sur le départ des milléniaux de l'église avec l'observation suivante :

        Deux commentaires : 1) L'église a manifestement un problème d'image.  2) Parfois, je me demande également si nous n'avons pas aussi un problème d'identité.  Je regarde les diverses expressions de la foi chrétienne que je vois dans le monde, et je me demande si nous n'avons pas oublié que nous devons être le visage de Jésus dans ce monde.  En tant que "Corps du Christ" (réfléchissez à ce que cette description implique), nous devons être une extension des mains de Jésus et une expression de son cœur dans ce monde.  C'est une immense responsabilité, et c'est notre unique mission dans le monde.

        Je dirais que ces mots prêchés depuis une chaire traditionnelle, un dimanche matin, ordinaires devraient vraiment résonner au sein de notre communauté de Jésus. Il est important pour notre mouvement de prendre au sérieux ces avertissements entendus dans toute la chrétienté.  Si nous ignorons ces paroles de sagesse, nous aurons probablement les mêmes problèmes que ceux que connaissent tant d'églises aujourd'hui.

        On prévoit qu'un pourcentage important d'églises chrétiennes fermeront leurs portes au cours de la prochaine décennie.  Cela devrait offrir des opportunités extraordinaires pour le mouvement Urantia.  Il est temps de prendre au sérieux l'appel à s'engager et à faire réellement le travail pour introduire cette nouvelle révélation de Dieu, de Jésus et de la vie éternelle au sein de la famille de Dieu.  Il est temps pour le mouvement Urantia d'évoluer, de grandir et de changer en prêtant attention à la génération du milléniaux et de leur présenter le message de vérité spirituelle qui change la vie ; même le Livre d'Urantia s'ils sont prêts à l'entendre, à l'embrasser et à le vivre.  Il est temps pour le mouvement Urantia de développer les mentors, les leaders, les enseignants et les groupes nécessaires pour soutenir la prochaine génération avant que nous, les vieux, ne mourions.

        Il est temps en effet !  Les champs sont mûrs, mais les travailleurs sont si peu nombreux.  Qui répondra à l'appel de Dieu ?  Qui dira : Envoyez-moi !

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        LE Père Universel est le Dieu de toute la création, la Source-Centre Première de toutes les choses et de tous les êtres. Pensez d’abord à Dieu comme à un créateur, puis comme à un contrôleur, et enfin comme à un soutien infini. 1:0.1 (21.1) 

        Si vous souhaitez mettre en valeur des mots qui ne le sont pas déjà dans Le Livre d'Urantia, ajoutez « emphase ajoutée » à la fin de la référence de la page.  

        Pensez d’abord à Dieu comme à un créateur, puis comme à un contrôleur, et enfin comme à un soutien infini.   1:0.1 (21.1) emphase ajoutée 

        Citations ponctuelles ou consécutives

        Les citations en exergue font partie intégrante de votre propre paragraphe. Mettez ces citations entre guillemets (pas d'italique). Elles ne nécessitent qu'une citation abrégée comprenant l'article, la section et le paragraphe. Notez que la citation est incluse dans la citation avec le point qui suit la citation. Par exemple :

        Le Livre d'Urantia commence par une hypothèse positive : « Le Père universel est le Dieu de toute la création ». (1:0.1)

        Une citation qui dépasse quatre lignes doit être séparée comme une citation en bloc. Et comme pour les guillemets, toute mise en valeur d'une citation en bloc nécessite l'ajout de la mention « emphase ajoutée » à la citation.  

        Paraphraser 

        Si vous paraphrasez une citation, ou si vous tirez des informations d'un paragraphe quelconque, utilisez le même style de citation. 

        Le Père Universel est dépeint dans le Livre d'Urantia comme un créateur, un contrôleur et un souteneur. (1:0.1)

        Références à d'autres ouvrages  

        Si vous utilisez des citations ou des références à d'autres travaux, veuillez inclure une citation.

        Dans ces cas, mentionnez l'auteur, le titre et l'année, soit dans le texte, soit immédiatement après une citation. Vous pouvez également inclure la citation sous forme de note de bas de page numérotée. 

        Taille des soumissions 

        Nous vous demandons de limiter la taille de votre soumission à 4 000 mots ou moins. Nous vous encourageons à utiliser vos propres mots autant que possible et à ne pas abuser des citations du livre. Les citations directes sont plus efficaces si elles sont utilisées avec parcimonie et pour mettre l'accent. 

        Nous accueillons toujours avec plaisir des articles sur des expériences spirituelles personnelles ainsi que ceux qui offrent de nouvelles perspectives et de nouveaux points de vue. Sont également intéressants les études thématiques et les articles qui comparent, évaluent ou intègrent la recherche académique (scientifique, sociale, religieuse ou autre) avec les enseignements du Livre d'Urantia.   



        Comment faire un don à l’Association Urantia Internationale

        Artist: Carlos Rubinsky
        Le monde change rapidement et l’Association Urantia Internationale est dans une position unique pour encourager la révélation Urantia de tant de façons. Avec des équipes localisées sous forme d’associations qui se développent à travers le monde, nous sommes prêts à aider n’importe qui, n’importe où, à étudier et à diffuser les enseignements qui nous sont si chers.

        De plus, avec les changements bénéfiques qu’apporte la technologie, de plus en plus d’organisations passent à un modèle de souscription comme moyen de faire des dons. L’Association a lancé la plateforme « Global Urantia Perspective » pour ceux qui partagent une vision mondiale dynamique pour Le Livre d’Urantia. Nous recherchons des supporteurs pour souscrire à un don minimum de 10 $ par mois afin de soutenir les programmes qui travaillent à la dissémination des enseignements.

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        Cliquez ici pour en savoir plus sur les dons planifiés et pour consulter notre guide du donateur. Les formulaires et les stratégies de dons décrits dans ce guide sont bien documentés et sont utilisés depuis de nombreuses années par des millions de donateurs pour soutenir des milliers d’organisations caritatives, d’institutions et d’organisations à but non lucratif. 

        En novembre 2019, Bradly Tharp, le directeur financier de l’Association Urantia (qui est également un praticien certifié en planification financière et un comptable agréé) a présenté un séminaire en ligne sur les stratégies de dons planifiés. Cliquez sur ce lien pour voir le séminaire : Séminaire sur les stratégies de dons planifiés.