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Journal – Novembre 2017

Dans ce numéro

Journal Éditorial Novembre 2017

Suzanne Kelly, États-Unis

Bienvenus, amis lecteurs. L’année 2017 apporte des changements dans le format de notre journal, qui est maintenant lu en ligne et sera publié deux fois par an, avec un numéro spécial occasionnel contenant des articles et des présentations sur les nombreuses conférences dans le monde.

Ce numéro se concentre sur  le temps et l’espace, la distance et la destinée. Notre première contribution ‘fantastique’ est de Nigel Nunn, Australie, et c’est un voyage énormément palpitant et instructif à travers l’Immense Orvonton. Utilisant des cartes stellaires, et un odomètre colossal, Nigel nous donne une compréhension entièrement nouvelle du voyage stellaire à travers la perspective que ‘ vous êtes ici et cela vous prendra tant d’années-lumière pour aller là ‘. « Puisque c’est 250 000 années-lumières depuis la périphérie (près de Nébadon) jusqu’à Uversa, et puisqu’Uversa est située centralement, devrions-nous supposer qu’Orvonton s’étend (plus ou moins) sur une distance similaire de l’autre côté ? Si oui, cela suppose une ‘longueur’ pour Orvonton de l’ordre de 400 000 à 500 000 années-lumière. » Et si ce n’est pas assez pour vous faire graviter , la danse de Nigel avec les divisions de la matière vous fera tourbillonner à une vitesse d’Organisateur de Force en vous donnant une nouvelle perspective ; « Si nous étions des Organisateurs de Force regardant vers Orvonton plus bas, que verrions-nous d’en haut ? Puisque chaque secteur majeur a son propre centre de rotation [Fascicule15:3.12] et que les trois sont en rotation autour d’Uversa [Fascicule 15:3.13], j’imagine que nous verrions quelque chose comme dix spirales électromagnétiques brillantes de gravita enchâssées dans dix tourbillons d’ultimata électromagnétiquement sombres. » Article brillant, Nigel !

 Notre article suivant  L’Animation du Mental Humain par les Logiciels Cosmiques est de Julian MacGarry, Tasmanie, Australie. Julian nous livre un compte-rendu succinct de la compréhension qu’il a eue de l’article de Nigel et son rapport avec les sept adjuvats, les Ajusteurs de Pensée et l’Esprit de Vérité. « En tant qu’enfants de l’âge de l’information, le monde des ordinateurs nous offre beaucoup de métaphores qui peuvent nous aider à saisir les opérations dans cette arène mentale du choix [Fascicule 116:3.2]. Je considère en quelque sorte le cerveau humain comme le ‘hardware'(ndt : matériel électronique) que les Porteurs de Vie ont mis des millions d’années à perfectionner. Pour qu’un hardware quelconque puisse fonctionner, il doit être capable de détecter, recevoir, et traiter les logiciels qui l’animent. Dans notre cas, ces logiciels commencent en tant que système d’exploitation fondamental…les sept adjuvats …circuits émettant un niveau de conscience de la Divine Ministre à travers l’univers local, animant le hardware biochimique qui est capable de répondre à leurs pulsations rythmiques [Fascicule 36:5.5] . Sans un système d’exploitation fonctionnant correctement, un ordinateur n’est pas capable d’exécuter les fonctions supérieures encodées dans un logiciel plus sophistiqué. De même, nous ne serions pas capables de faire des choix moraux supérieurs et de participer à l’adoration de notre Père céleste … construire une âme… si ce n’était grâce aux potentiels créés par les circuits mentaux de l’Esprit Mère de notre univers local. » Merci Julian, tu peux m’envoyer la version béta, je te suis !

Ensuite vient une trilogie d’Espace, Temps et Création, par Stuart Kerr, III, dont la large bibliothèque d’essais est toujours instructive et ses graphiques largement éclairants. Tout d’abord vient La Suprémacie du Grand Univers. « Dans l’âge actuel du grand univers de l’Être Suprême évoluant, , les sept superunivers du temps et de l’espace sont maintenus isolés les uns des autres afin de porter au maximum leurs divers potentiels de croissance. Chaque superunivers reflète un portrait différent des combinaisons variées des trois Déités personnelles de la Trinité Paradisiaque tandis que celles-ci sont influencées sous la supervision immédiate de l’un des Sept Maîtres Esprits. »

En suivant l’ordre de la création, vient ensuite L’Ultimité du Maître Univers ; « Tout comme Dieu le Suprême est à la fois spirituellement et personnellement présent dans Havona, Dieu l’Ultime est aussi présent dans Havona au sens absonite (superfini) et superpersonnel. Alors que Dieu le Suprême exerce une influence spirituelle sur la création d’espace-temps du grand univers, l’influence de Dieu l’Ultime s’effectue au-delà de l’Espace-temps aux limites extérieures des quatre niveaux d’espace extérieur du maître univers. De même que l’émergence de l’Être Suprême est le point culminant de toute réalité d’expérience évolutionnaire, ainsi l’Ultime est l’aboutissement de toute réalité transcendante émergente. Dieu l’Ultime est pouvoir superpersonnalisant à travers tout le maître univers. »

L’Absoluité du Cosmos Infini émerge pour compléter la trilogie de la personnalité évoluante de Dieu ; « Dieu l’Absolu transcende même les valeurs superpersonnelles et les significations de divinité manifestées par Dieu l’Ultime. Dieu l’Absolu est l’expression finale de la D́éité expérientielle. L’émergence de Dieu l’Absolu signifierait la réduction complète de l’expression de la Déité personnalisable et son autoréalisation. Cela impliquerait probablement l’unification expérientielle de la Déité Absolue existentielle avec l’Absolu Non-qualifié existentiel. »

                 J’ai aussi inclus l’épilogue de la trilogie de Stuart Le Cercle de l’Éternité. « Les ascendeurs mortels apprendront finalement à transcender leurs perspectives limitées d’existence finie dans l’espace-temps ; ils commenceront à assimiler leurs expériences de façon plus holistique. La distinction d’une séquence d’événements temporels commencera à se dissiper et un tel ascendeur commencera à avoir l’intuition d’un sens du moment ‘présent éternel’ . Passé, présent et futur commencent à être vus ensemble comme une unité et la succession d’événements  « sera considéré alors comme un cycle complet et parfaitement cohérent. De cette manière, l’ancienne conscience de la séquence linéaire des événements sera de plus en plus remplacée par la simultanéité circulaire. » [Fascicule 130:7.6, page 1439 :3]. Les ascendeurs deviennent partie prenante de la procession éternelle progressive, « en tournant pour toujours avec les mondes de l’espace autour du cercle des âges éternels. » [Fascicule 32:5.4, page 365:0]. Lorsque les ascendeurs mortels atteignent la perfection spirituelle et peuvent prétendre au statut final de résident du Paradis, ils « partageront ‘l’essence de la divinité’ et ‘l’esprit de suprématie’ et commenceront ainsi à fonctionner dans le cercle de l’éternité et en présence de la Trinité. » [Fascicule 36:7.4, p 293:2].

 Notre première Édition dans ce format avait une version abrégée non intentionnellement d’un article de Neal Waldrop : excuses auprès de Neal pour les difficultés techniques du changement de format. La version originale complète et inédite peut être vue au format pdf sur le site Https://urantia-association.org/wp-content/uploads/2017/06/Hallelujah-Aftermath-Neal-Waldrop-complete.pdf

Pour voir la version complète du Journal dans ce format en ligne, cliquez sur le bouton ‘Print version’ en haut de la lettre d’information (sous l’en-tête).

Heureuse lecture éclairée !!
Suzanne M Kelly skelly@wtmi.net
Éditrice du Journal.

L’Immense Orvonton

Nigel Nunn, Australie

En tant qu’étudiants des fascicules d’Urantia, devrions-nous prendre au sérieux « L’Île du Paradis » ? Et qu’en est-il de « la puissance spatiale » et des « organisateurs de force »?Si nous pouvons accepter ces choses, alors il semble raisonnable de faire un pas de plus, et de prendre au sérieux leur description de l’ultimaton, « la première forme mesurable d’énergie »(42:1.2)

Compte tenu de toutes ces choses, nous nous trouvons confrontés à un défi fascinant : comment relier les ultimatons à la physique actuelle et aux technologie qui permettent le fonctionnement des téléphones mobiles et des GPS par satellite ? Comme nous le savons, les puces dans nos téléphones utilisent une sorte de « mécanique quantique », tandis que le système de navigation par satellite nécessite cette sorte de relativité « faiblement entrevue » (195:7.5) par Einstein.

Malheureusement, nos meilleures idées actuelles pour expliquer comment tout cela fonctionne – nos ‘modèles standards’ de théorie du champs quantique et de la relativité – sont incompatibles les unes avec les autres. Mais qu’en serait-il si le Livre d’Urantia pouvait montrer à ces deux théories comment ‘jouer ensemble’ ? C’est la question que j’explore dans la première partie d’une vidéo à venir. Dans la seconde partie, je considère certaines des implications de ce que révèle le Livre d’Urantia, d’abord en ce qui concerne les trous noirs, puis concernant la Voie Lactée. Les prochaines pages offrent un bref aperçu.

Comme la Voie Lactée est un sujet plus divertissant à discuter que la matière effondrée, commençons par un aperçu de la nouvelle perspective quoffre Le Livre d’Urantia sur la Voie Lactée. Bien sûr la première question doit être : « À quel point les descriptions du Livre d’Urantia correspondent-elles aux données que nos astronomes peuvent mesurer ? »

Compte tenu des distances, le paragraphe 12:4.14 nous avertit que notre utilisation du décalage vers le rouge pour estimer les distances dans l’espace extérieur conduira à des estimations largement erronées.

D’un autre côté, 41:3.10 nous confirme que notre boîte à outils techniques astrométriques devrait nous permettre de mesurer « très précisément »des distances locales . Encouragé par ce commentaire, dans ce premier dessin je montre certaines des caractéristiques locales que nous avons pu mesurer, ainsi que cette distance surprenante de « 200 000 années-lumière » pour Uversa. (32:2.11)

Avec cette ‘carte’ (vue extrapolée de dessus) à l’esprit, considérons ce descriptif :

« Le centre de rotation de votre secteur mineur est situé fort loin dans l’énorme et dense nuage stellaire du Sagittaire, autour duquel votre univers local et les créations qui lui sont associées se déplacent tous. Et de part et d’autres du vaste système subgalactique du Sagittaire, vous pouvez observer deux grands courants de nuages stellaires qui émergent sous forme de prodigieuses spirales stellaires. » [Fascicule 15:3.5, p 168 :1]

Remarquez que ‘dense nuage stellaire du Sagittaire’ est différent de « vaste système subgalactique du sagittaire ». La première moitié de ce paragraphe se réfère au centre de rotation de notre secteur mineur, Ensa. Cet « énorme et dense nuage stellaire du Sagittaire est  M 24,  à environ 11 000 années-lumière. Mais le reste du paragraphe semble se référer au centre de rotation de notre secteur majeur, Splandon. On peut observer ces « deux grands courants de nuages stellaires » « émerger en prodigieuses spirales stellaires » des côtés opposés de Sagittaire A * (SgrA)* que les astronomes ont pu mesurer (« très précisément ») comme étant à 26 000 années-lumière. Remarquez aussi qu’Ensa est associée à un nuage stellaire dense et unique, tandis que le « vaste système subgalactique du Sagittaire » est associé à un courant de tels nuages stellaires.

Ceci considéré, cette distance de 200 000 années-lumière à Uversa devient intéressante. Si nous admettons que SgrA* marque le centre de Splandon, alors les révélateurs ont révélé qu’Uversa se trouve à 174 000 années-lumière derrière Umajor la Cinquième.

Ensuite, considérons 15:3.4  et 15:4.9 :

Si vous pouviez examiner le superunivers d’Orvonton depuis un emplacement très éloigné dans l’espace, vous reconnaîtriez immédiatement les dix secteurs majeurs de la septième galaxie. [Fascicule 15:3.4, p 167,20]

Il faut considérer les vastes nuages stellaires d’Orvonton [secteurs majeurs?] comme des agrégats individuels de matière comparables aux nébuleuses séparées que l’on peut observer dans les régions d’espace extérieures à la galaxie de la Voie Lactée. [Fascicule 15:4.9, p 170:3]

                 A quoi ressemblerait cette disposition vue d’en haut ? Si nous étions des Organisateurs de Force abaissant le regard sur Orvonton, que verrions-nous ? Puisque chaque secteur majeur a son propre centre de rotation (15:3.12), et que chacun des dix est en orbite autour d’Uversa (15:3.13), j’imagine que nous verrions quelque chose comme dix spirales de gravita électroniquement brillantes , enchâssées dans dix tourbillons d’ultimata électromagnétiquement sombres :

 Le secteur du Sagittaire et tous les autres secteurs et divisions d’Orvonton tournent autour d’Uversa, et une partie de la confusion des observateurs d’étoiles d’Urantia vient des illusions d’optique et des déformations relatives produites par les multiples mouvements de révolution suivants…  [Fascicule 15:3.7, page 168.3]

  1. La rotation des cent secteurs mineurs, y compris le Sagittaire, autour de leur secteur majeur.  [Fascicule 15:3.12, page 168.8]

  2. Le tourbillon des dix secteurs majeurs, les soi-disant traînées d’étoiles, autour d’Uversa, le monde-siège d’Orvonton. [Fascicule 15:3.13, page 168.9]

Je crois que nous découvririons aussi que les dix secteurs majeurs sont ‘co-planaires’, c’est-à-dire sur un même plan. Spéculons sur la disposition de ces secteurs majeurs sur un tel  »plan superuniversel ».

Souvenez-vous que ces dix secteurs sont distribués de telle façon que la « longueur » d’Orvonton est « beaucoup plus grande que la largeur »(15:3.2). Pensez à ce que cela implique : comme il y a 250 000 année-lumière de la périphérie (près de Nébadon) à Uversa et qu’Uversa est située au centre, devrions-nous supposer qu’Orvonton s’étend (plus ou moins) sur une distance semblable de l’autre côté ? Si oui, cela implique une « longueur » d’Orvonton de l’ordre de 400 000 à 500 000 années-lumière.

Mais ils révèlent que cette longueur est beaucoup plus grande que la largeur d’Orvonton. À ce qui apparaît compte tenu de notre position dans l’espace, les astronomes autochtones estiment que la largeur de ce système est d’environ 100 000 années-lumière. Bien que notre point de vue soit considérablement obstrué, nous pouvons néanmoins conclure qu’Orvonton doit avoir une forme nettement allongée, rendue saillante par l’effet de marée de la gravité du Paradis (qui agit depuis plus d’un billion d’années[1]) vers le centre de toutes choses.

Mais voici la surprise : ils disent aussi que la largeur de cette distribution est « beaucoup plus grande que l’́épaisseur ». Nos astronomes estiment qu’environ 80 % des étoiles dans notre secteur d’Orvonton se situent dans un disque de moins de 1 000 années-lumière d’épaisseur. Il n’est pas étonnant que ces astronomes appellent cette forme fondamentale le disque fin . Le soi-disant disque épais mesure moins de 5 000 années-lumière d’épaisseur :

Il convient ici de  »faire une pause pour considérer » ces trois nombres : longueur 500 000 années-lumière, largeur 100 000 années-lumière, épaisseur 5 000 années-lumière. Les auteurs semblent décrire Orvonton comme une crêpe vaste et allongée, extraordinairement plate. À quel point cette crêpe est-elle plate ? Avec un rapport entre la longueur et la largeur de 100 sur 1, cette crêpe a les mêmes proportions qu’un DVD de 10cm de large pour une épaisseur de 1mm.

Pour aider à donner un sens à ces nombres, voici ces 200 000 années-lumière en contexte :

Si nous regroupons tout cela avec leur déclaration au fascicule 32, chapitre 2 que « Nebadon est actuellement très excentré et proche de la lisière extérieure d’Orvonton » (32:2.11), alors nous avons  quelque chose comme ceci :

Mais au fascicule 15, chapitre 3, ils expliquent aussi que les univers locaux d’Orvonton sont rassemblés (groupés ensemble plus étroitement) à l’extrémité d’Orvonton :

Les univers locaux sont plus voisins les uns des autres lorsqu’ils approchent de Havona ; les circuits sont plus nombreux et se superposent de plus en plus, couche sur couche. Mais, à plus grande distance du centre éternel, il y a de moins en moins de systèmes, de couches, de circuits et d’univers. [Fascicule 15:3.16, page 168.12]

À partir de ce que les auteurs ont révélé, il semble que les soi-disant « nébuleuses pépinières d’étoiles » centrées sur, et en rotation autour de ,Sagittaire A* (SgrA*) soient beaucoup plus qu’un simple univers, mais quelque peu moindre qu’un superunivers. Ce qui implique que cette vaste spirale puisse actuellement former le noyau d’un seul secteur majeur (Splandon), et que les neuf autres secteurs majeurs tendent à se contracter et se grouper du côté d’Havona.

Qu’est-ce qui pourrait causer un tel groupement ? Souvenez-vous que (dans ce schéma du Livre d’Urantia) ce système superuniversel de secteurs majeurs tourbillonnants a) flotte dans un bassin en rotation d’ultimata, qui b) gravite autour du Paradis dans une ceinture de segegata qui c) coule dans son « chemin d’espace courbe de moindre résistance au mouvement » et d) que non loin sur la droite (dans les dessins ci-dessous) se trouve la source et le centre de contrôle gravitationnel pour le maître univers entier. Et, e) le Paradis contrôle la matière par ses ultimatons.

Bien sûr, dans un univers jeune, de ‘Big Bang’, cette sorte de distribution n’est pas ce auquel s’attendraient les astronomes. Un tel schéma implique ce qu’un jeune étudiant a nommé « une nouvelle théorie cosmologique ». Mon approche est que Le Livre d’Urantia présente une nouvelle théorie cosmologique, et je ne fais qu’explorer ses corollaires.

Néanmoins, en tant qu’étudiant d’astronomie, j’ai presque envie de m’excuser de proposer un tel modèle extravagant. Mais permettez que je m’explique. Cette aventure commença lorsque je remarquai que les révélateurs ont posé cette question intéressante :  « Quelle est la relation entre la gravita et le bassin d’ultimata dans lequel se forme la gravita ? Explorons cette position argumentative.

Dans le récit du Livre d’Urantia, avant d’avoir de l’hydrogène, et donc des soleils, il faut avoir un réservoir d’ultimatons. Ce sont ces ultimatons que les « directeurs de pouvoir » peuvent organiser en un type de matière qui interagit avec la lumière. Donc avant que nous puissions avoir ce « type de matière qui interagit avec la lumière » nous avons besoin de ces ultimatons. Pour des étudiants du Livre d’Urantia, cela semble être un point de départ raisonnable.

Dans les quatre parties de la vidéo à apparaître (1. Fondations 2. Masse et Matière 3. Îles obscures 4. Voie Lactée) j’essaie d’organiser ce que Le Livre d’Urantia  nous révèle sur l’ancestralité et les interactions de l’ultimata (« énergies émergentes » 42:2.10), comment ces bases ultimatoniques pourraient déterminer les dynamiques gravitationnelles qui agissent dans et sur Orvonton, et ce que nos astronomes peuvent s’attendre à mesurer. Les informations cruciales étant :(1) les ultimatons ont une masse (2) étant pré-électroniques, les ultimatons n’interagissent pas avec la lumière électromagnétique ; et (3) étant intimement connectés avec la cause d’une hypercharge faible (zilch), des groupes d’ultimatons interagissent dynamiquement avec ce champs désormais célèbre de type-Higgs (« force-charge primordiale »). Quiconque est au courant des avancées de la physique des particules et de l’astronomie sera frappé de constater combien l’ultimata résoud nettement les deux sujets dominants de nos modèles standards : (1) la masse invisible (2) l’énergie des champs quantiques.

Considérant l’origine des ultimatons, « arrêtons-nous pour examiner » la manière dont un Maître Organisateur de Force Associé  injecte un mouvement angulaire dans les fondations de la physique finie : dans certaines régions d’espace potentiel, la présence (émergée) d’un organisateur de force primaire (paradisiaque) isole une île de « pure énergie » (voir ségrégata 42:2.9). Lorsqu’un organisateur de force associé apparaît, sa présence transcendantale impose une sorte de force de torsion chirale sur cette île, qui entre en rotation.

Imaginez la situation : nous avons une île de ségrégata dans laquelle un halo « d’énergies émergentes » (voir ultimata, 42:2.13) se condense. Ce halo massif d’ultimata est indissolublement lié à un centre irrésistible de rotation autour duquel il tourne.  Dans cette représentation, il n’y a pas encore de source de friction, donc nous avons une quantité énorme de mouvement angulaire générée par un moyen superfluide. Comme notre propre physique l’a découvert, le mouvement angulaire dans un superfluide se disperse naturellement, mais il ne peut disparaître. Ainsi le mouvement angulaire injecté par cet organisateur de force associé dans son halo d’ultimata se dissipe en tourbillons de plus en plus petits, jusqu’à ce qu’un « quantum de rotations »(spin) minimum soit atteint.

Comme expérience mentale, utilisons ce vortex minimal pour aider à définir un ultimaton. Souvenez-vous qu’un « ultimaton m̂ûr » a une réponse bien définie à la gravité absolue (du Paradis). Cependant,

« Les ultimatons sont capables d’accélérer leur vitesse de rotation jusqu’à se comporter partiellement comme doués d’antigravité (…) »  [Fascicule 42:6.3, page 476.5]

Si nous définissons la ‘masse’ d’un ultimaton comme sa réponse à la gravité du Paradis, alors (42:6.3) implique que les ultimatons accomplissent le maximum d’une telle ‘masse’ lorsqu’ils ont ce quantum minimal de spin. Lorsque la « vélocité de révolution axiale » d’un ultimaton (42:6.6) augmente, sa réponse au Paradis diminue.

Ce que je voudrais proposer est que ce couple ( rotation minimum) + (masse maximum) définit ce que l’on pourrait appeler « l’état fondamental de l’ultimaton mûr ». Et que chaque ensemble galactique de secteurs majeurs d’un superunivers flotte dans un océan en rotation d’ultimatons à l’état fondamental.

Pour aider à casser la glace de cette « nouvelle théorie cosmologique », voici un point simple qui change la donne : en tant qu’étudiants de ces fascicules, ce que nous considérons n’est pas  comment la gravité (linéaire) a pu tirer en avant les galaxies pendant 13 milliards d’années. Ce que nous explorons est le récit du Livre d’Urantia décrivant comment 70 secteurs majeurs ont été « organisés par la force »(mis en place) dans une couche de ségrégata centrée sur le bas Paradis. Et que cela s’est produit il y a des centaines de milliards d’années avant qu’une spirale quelconque commence à se former dans les niveaux d’espace extérieur. Et qu’un « grand univers » ancien, central et relativement petit doit être distingué des systèmes beaucoup plus jeunes que nous pouvons voir évoluer dans les niveaux d’espace extérieurs d’un « maître univers » énormément plus vaste.

Voilà les sortes de choses que j’explore (sur le ton du lecteur familier du Livre d’Urantia !) dans cette video, qui doit être enregistrée en quatre parties (1.Fondations 2. Masse et Matière 3. Îles obscures 4.Voie Lactée) . Cliquez ici  pour voir la partie 1 (Fondations) : (Ndtr: langue anglaise)

https://www.youtube.com/watch?time_continue=17&v=ZerrvI4dLTQ

Si quelqu’un voulait aider à ajuster le contenu et la présentation dans ces vidéos, s’il vous plaît faites-le moi savoir !

PS :  »Galaxie » et  »Voie Lactée »                

Concernant  l’usage des termes  »galaxie » et  »Voie Lactée » dans Le Livre d’Urantia, l’ancien terme Voie Lactée ( »Via Lactea ») n’a pas été créé pour désigner une nébuleuse ou galaxie, mais pour décrire ce que nos ancêtres voyaient lorsqu’ils levaient le regard – une étendue laiteuse à travers le ciel. Comme un lecteur observateur l’a remarqué, la plupart des emplois du mot ‘galaxie’ dans Le Livre d’Urantia signifient ‘beaucoup’ ou ‘ensemble de’. Et c’est consistant avec l’idée de Voie Lactée comme une galaxie (ensemble de) dix vastes spirales engendrant des soleils, chacune semblable en apparence à M 31.

Lorsqu’on consid̀ère l’usage de ces termes dans Le Livre d’Urantia, une autre chose à se rappeler est ceci : en 1934, que voyaient les astronomes lorsqu’ils regardaient en direction d’Uversa ? Jusqu’aux années 1960, la meilleure image que nous avions de la Voie Lactée ressemblait à ceci

Ceux qui ne sont pas astronomes peuvent ne pas se rendre compte que presque toutes les étoiles visibles aux télescopes optiques le long du diamètre dense de cette étendue laiteuse ( »via lactea ») sont situées à une distance de « très loin » inférieure à 20 000 années-lumière. Donc si nous prenons au sérieux leur révélation qu’Uversa se trouve à 200 000 années-lumière en direction du centre de ce diamètre dense, alors Uversa se situe « loin, très loin » au-delà de ce mur de gaz, de ces nuages de poussière et étoiles du premier plan.

Même avec «une technique améliorée des télescopes » (41:3.10), ci-dessous est représenté ce que le Télescope Spatial Spitzer a révélé en utilisant le rayonnement proche de l’infrarouge (1-5 microns)

La question que ces données implique est que si tous les dix secteurs majeurs se trouvent sur un plan commun d’une épaisseur de moins de 5 000 années-lumière, avec 80 % des étoiles dans chaque secteur enfermées dans des disques épais de seulement 1 000 années-lumière, alors, même avec la meilleure technologie actuelle de nos télescopes, nos secteurs majeurs voisins, et Uversa elle-même,  restent presque entièrement cachés derrière cette « ligne infrarouge » d’évitement. La vidéo au lien suivant illustre ce problème, en comparant nos meilleures vues visibles  et infrarouges en utilisant les données « GigaPixels » de 2012 :

http://www.eso.org/public/videos/eso1242a/

(voir la version 70 MB, HD 720p)

Comme on peut le voir, il y a vraiment un mur bloquant notre vue sur Uversa !

Bien sûr cela ne change pas le fait certain que…

… Lorsque l’angle d’observation est propice et que l’on regarde à travers le corps principal de cette région de densité maximum, on regarde en même temps vers l’univers résidentiel et le centre de toutes choses.  [Fascicule 15:3.3, page 167.19]

Étant donné tout ce qui précède, alors qu’il est correct pour les révélateurs de dire qu’Uversa se situe « très loin dans le diamètre dense de la Voie Lactée », il pourrait être plus correct encore de dire que « lorsque l’angle d’observation est propice, Uversa se trouve à 174 000 années-lumière directement derrière Umajor la Cinquième, le centre de rotation que l’on nomme Sagittaire A *(SgrA*) , le centre physique de notre secteur majeur, Splandon.

Mais ce qui rend tout ceci encore plus intéressant est la façon dont un ensemble de tels superunivers s’ajuste nettement au centre du fameux  »Conseil des Géants » de Marshal L. MacCall (voir https://arxiv.org/abs/1403.3667) cet anneau proche de 12 galaxies géantes entourant notre lieu dans l’espace relativement minuscule – mais absolument extraordinaire.

[1]  Ndtr: ‘A trillon years’ en anglais australien, soit un trillion en traduction de l’anglais britannique ou un billion traduit de l’anglais américain.

 

Le Mental Humain Animé par les Logiciels Cosmiques

Julian McGarry, Australie

Nigel a une façon charmante de rendre quelque chose de plutôt complexe accessible et compréhensible pour le mortel moyen. Son explication de comment les sept adjuvats nous préparent mentalement à  être habités ultérieurement par l’Ajusteur de Pensée et l’Esprit de Vérité m’a vraiment aidé. En tant qu’enfants de l’âge de l’information, le monde des ordinateurs nous offre beaucoup de métaphores qui peuvent nous aider à comprendre les opérations de cette « arène mentale du choix »(page 1271:0).  Je considère en quelque sorte le cerveau humain comme le ‘hardware'(ndt : matériel électronique) que les Porteurs de Vie ont mis des millions d’années à perfectionner. Pour qu’un hardware quelconque puisse fonctionner, il doit être capable de détecter, recevoir, et traiter les logiciels qui l’animent. Dans notre cas, ces logiciels commencent en tant que système d’exploitation fondamental…les sept adjuvats …circuits émettant un niveau de conscience de la Divine Ministre à travers l’univers local, animant le hardware biochimique qui est capable de répondre à leurs pulsations rythmiques (Fascicule 36:5.5 page 402:1). Sans un système d’exploitation fonctionnant correctement, un ordinateur n’est pas capable d’exécuter les fonctions supérieures encodées dans un logiciel plus sophistiqué. De même, nous ne serions pas capables de faire des choix moraux supérieurs et de participer à l’adoration de notre Père céleste … construire une âme… si ce n’était grâce aux potentiels créés par les circuits mentaux de l’Esprit Mère de notre univers local.

Une autre métaphore qui m’aide à comprendre ces fantastiques opérations est le poste radio ordinaire. C’est une boîte qui se trouve dans nos maisons ou nos poches qui est capable de recevoir et, lorsque elle est animée, d’émettre des données intelligentes. Peu importe combien sophistiqué est la boîte, peu importe combien fidèles sont les enceintes et amplificateurs pour reproduire les sons, ils resteront toujours muets à moins qu’ils aient un récepteur qui soit capable d’être réglé sur le signal émetteur. Il apparaît que le cortex cérébral est le plus récent hardware que possèdent les humains, qui leur permet de détecter les pulsations rythmiques de sagesse et adoration. Notre néocortex nous permet de réfléchir littéralement sur nos pensées, d’être attentif à notre attention, ou d’être conscient de notre conscience (la superconscience, p 1435:1). Nous avons la bonne machinerie et les bons logiciels pour développer les trois intuitions cosmiques, la plateforme de base pour faire nos choix . Et puis à l’âge tendre de 5 ou 6 ans, notre Père télécharge le dernier programme, notre Ajusteur de Pensées (Fascicule 108:2.1 page 1187,0), auquel on ne peut accéder que sur le niveau superconscient (Fascicule 110:1.2  page 1203,3) et qui peut seulement ajuster nos pensées si nous possédons déjà le bon système d’exploitation qui ronronne bien.

Alors qu’est-ce-que cela fait de l’Esprit de Vérité ? Un augmentateur ? Un transformeur (Fascicule 143:2.4 page 1609,5) ? Il semble  nous rendre capables de faire quelque chose que la psychologie ne peut pas même commencer à expliquer. Les faits et la raison deviennent vérité… la réalisation intérieure de l’expérience d’une réalité supérieure qui est au-delà des mots…Le parfait complément de l’Ajusteur de Pensées. Du point de vue de la psychologie traditionnelle, c’est quelque chose de drôlement radical ! Le mental, la conscience, animés par une source externe ? Je me demande si on inventera jamais une super machine IRM[1] qui sera capable de détecter les sept adjuvats mentaux. J’imagine que non et que c’est pourquoi tout ceci a dû nous être révélé.

[1] Ndt:Imagerie par Résonance Magnétique.

La Suprématie du Grand Univers

Stuart Kerr, États-Unis

Votre monde, Urantia, est l’une des   nombreuses planètes habitées semblables comprises dans l’univers de Nébadon. Cet univers et d’autres créations  représentent ensemble le superunivers d’Orvonton. Cet univers, avec d’autres créations semblables, forme le superunivers d’Orvonton dont la capitale est Uversa, d’où vient notre commission. Orvonton est l’un des sept superunivers évolutionnaires du temps et de l’espace qui entourent l’univers central de Havona, la création sans commencement ni fin de perfection divine. Au coeur de cet univers éternel et central, se trouve l’Île du Paradis, immobile, centre géographique de l’infini et demeure du Dieu éternel.  (L.U. 0:0.5, p 1,5)

 Notre Père Paradisiaque établit le cadre de notre création particulière (le Royaume de Suprématie de la Déité) comme une réalité finie ; elle est conditionnée par le temps et l’espace, elle a un commencement et une destinée prévue. Cette création est expérientielle – les événements se produisent selon des séquences conditionnées par le temps, et ils sont contraint à l’intérieur de limites spatiales. Le Père Universel n’est pas restreint ou conditionné par les limitations qu’il a imposées à ses créations spacio-temporelles. Il est au-delà du temps et de l’espace ; il n’est pas handicapé, ou lié, par sa création. Sa réalité, telle qu’elle existe dans sa demeure éternelle du Paradis , est réalité absolue – elle est existence dans l’éternité, elle est existentielle. La réalité finie qui caractérise sa création Suprême peut être considérée comme projetée dans l’espace et actualisée dans le temps, et cette réalité est conçue pour être expérimentable. Les événements expérientiels du temps sont un flux dynamique comme l’image mouvante de l’éternité dans un espace fini qui représente les ombres fugaces des réalités Paradisiaques.

 

La réalité finie est soumise à une mobilisation intentionnelle et met au point son unité, et l’énergie qui conduit la réalité de ce cosmos a pour origine les desseins éternels du Père Universel.

Le grand univers est à présent la seule création organisée et habitée des trois niveaux expérientiels projetés par l’expression de la Déité. Les sept superunivers évoluants du grand univers sont les créations du temps, et elles sont destinées à accomplir les ères stabilisées de vie et lumière. Ce statut d’accomplissement expérientiel sera l’aboutissement d’une croissance évolutionnaire conditionnée par l’espace-temps. Il y aura une intégration cosmique totale à travers le contrôle spirituel par le mental sur les phases matérielles du grand univers. Cette synthèse ultime de l’esprit et de la matière par le mental est opérée par toutes les personnalités participantes – les créatures comme les créateurs —  à l’intérieur des créations habitées. Cet effort souverain unifiera les sept superunivers en évolution du temps et de l’espace, culminant dans la Déité réalisée de l’Être Suprême.

 

La grande création des sept superunivers deviendra un reflet parfait du modèle parfait d’Havona. L’influence spirituelle de Dieu le Suprême, que l’on trouvait auparavant seulement à Havona, affectera maintenant la domination de la perfection suprême à travers tous les superunivers dans le grand univers. Parce que Dieu le Suprême est expérientiel par nature, nous serons tous capables de partager notre propre expérience de Dieu le Suprême. L’émergence de l’Être Suprême sera la personnification de la déité évoluante unifiée à l’échelle du grand univers.

Dieu le Suprême

  • Le Dieu de l’espace et du temps s’actualisant ou évoluant. [Fascicule 0:II.16, page 4:10]
  • Le premier niveau expérientiel de manifestation de la Déité en voie d’unification.
  • La Déité personnelle réalisant associativement l’accomplissement expérientiel spacio-temporel d’identité créateur-créature.
  • L’aboutissement à l’unité de la Déité en tant que Dieu,évoluant et expérientiel, des créatures du temps et de l’espace .

Dans l’âge actuel du grand univers, de l’Être Suprême en évolution, les sept superunivers du temps et de l’espace sont maintenus isolés les uns des autres afin de porter au maximum leurs différents potentiels de croissance.  Chaque superunivers reflète un portrait différent des combinaisons variées des trois Déités personnelles de la Trinité Paradisiaque tandis que celles-ci sont influencées sous la supervision immédiate de l’un des Sept Maîtres Esprits. Lorsque les sept superunivers seront stabilisés en atteignant l’ère de lumière et de vie, les barrières imposées divisant ces sept superunivers seront levées et il s’ensuivra une montée sans précédent de coordination sur tous les niveaux de matière, mental et esprit. L’être Suprême évoluant et expérientiel expérimentera en même temps une factualisation accélérée de personnalité-souveraineté.

 

 

L’Ultimité du Maître Univers

Stuart Kerr, États-Unis

Les quatre niveaux d’espace extérieur qui complètent les limites du Maître Univers autour du cœur même du grand univers sont destinés à faire évoluer-extérioriser le niveau de Déité de l’Ultime. Ce niveau absonite de Dieu l’Ultime transcende les contraintes de l’espace-temps qui caractérisent le grand univers fini. C’est-à-dire, l’absonite transcende  les contraintes d’espace-temps du fini.  Ce niveau superfini est à la fois antécédent et conséquent aux progressions finies du niveau de Déité de Suprématie dans l’espace-temps. Il pré-date et influence l’âge universel actuel de Suprématie finie, et il est une réponse post-Suprême aux événements signifiants qui prennent place dans les sept superunivers du grand univers.

 

 Tout comme Dieu le Suprême est à la fois spirituellement et personnellement présent dans Havona, Dieu l’Ultime est aussi présent dans Havona au sens absonite (superfini) et superpersonnel. Alors que Dieu le Suprême exerce une influence spirituelle sur la création spacio-temporelle du grand univers, Dieu l’Ultime exerce son influence en transcendant l’espace-temps, aux limites extérieures des quatre niveaux d’espace extérieurs du maître univers. Dans le même sens que l’émergence de l’Être Suprême est l’aboutissement de toute réalité évolutionnaire-expérientielle, l’Ultime est l’accomplissement de toute réalité transcendantale en cours d’extériorisation. Dieu l’Ultime est pouvoir-superpersonnalisant dans tout le maître univers.

Le niveau de Déité de l’Ultime fournit à la fois un projet directif et un objectif de contrôle de la destinée pour les créations finies de la Suprématie. De cette manière, l’Ultime fonctionne pour atténuer et résoudre les tensions de réalité qui apparaissent inévitablement lorsque la Déité existentielle entreprend de former des créations subabsolues. L’Ultime agit comme un tampon pour apaiser les tensions entre les créations finies du Suprême et la réalité absolue de l’Éternité.

 Dieu l’Ultime

(Fascicule 0:2.17, p 4:11)

  • Le Dieu en cours d’extériorisation du supertemps et de l’espace transcendé.
  • Le second niveau expérientiel où se manifeste la Déité unifiante.
  • La réalisation acquise de la synthèse des valeurs superpersonnelles-absonites, des valeurs de l’espace-temps transcendé et des valeurs expérientielles qui ont été extériorisées, ces valeurs étant coordonnées sur les niveaux créatifs finals de réalité de Déité.

L’Ultime est plus qu’une simple projection du Super-suprême dans le domaine transcendantal. L’Ultime est une Déité qui se projette et transcende le temps et l’espace ; l’Ultime est une extériorisation de nouvelles phases de réalité de la Déité. Le niveau transcendantal de l’Ultime précède et suit à la fois l’expression du niveau fini de la Suprématie. La descente de la réalité absolue de l’éternel infini dans le royaume fini de l’espace-temps doit toujours d’abord passer par la Déité transcendantale de l’Ultime, et l’élévation de valeurs et d’idéaux suprêmes au statut de perfection divine consommée doit toujours passer par le niveau transcendantal de l’Ultime.

 

Les ultimes transcendantaux sont subinfinis et subabsolus, mais ils sont en même temps superfinis et des supercréatures au-delà de ce qui est juste spacio-temporel. Le changement évolutionnaire au sens transcendantal se produit par le processus d’extériorisation. Dieu en tant que superpersonne émerge. Les réalités transcendantales finissent par produire l’intégration de supervaleurs absolues avec le maximum de valeurs finies. Du point de vue spacio-temporel fini, les transcendantaux apparaissent se manifester comme conséquence d’influences finies. Cependant, du point de vue de l’éternité, les transcendantaux anticipent les manifestations émergentes du royaume fini. Par exemple, quand les Architectes absonites du Maître Univers extériorisent un plan universel, les Créateurs Suprêmes agissent pour le mettre en œuvre à travers les royaumes du temps et de l’espace.

Les ultimes transcendantaux extériorisent les fonctions universelles qui dépassent la simple somme de leurs membres constituants. L’émergence systématique de compositions multiples aboutit à plus qu’une relation de complexité directe pour ses parties constituantes. La coordination systématique de la composition totale produit un accroissement de la synergie qui amène l’émergence de valeurs et significations nouvelles et ultimes. L’Ultime est une extériorisation supersuprême de la Déité, une superexpérience et une manifestation superfinie de Dieu l’Ultime. L’Ultimité de la Déité agit pour faire émerger de nouvelles capacités universelles en transformant les potentiels indifférenciés en des plans d’action bien définis sur le niveau transcendantal de l’Ultime.

L’Absoluité du Cosmos Infini

Stuart Kerr, États-Unis

Dieu exprime sa volonté créative sur trois niveaux expérientiels différents de réalité – le niveau fini du Suprême, le niveau absonite de l’Ultime, et le niveau superultime de l’Absolu. Ces trois niveaux d’expression universelle prennent différentes formes et phases d’expression créative de la Déité. Le terme expérientiel ici désigne une réalité qui est sujette à la croissance évolutionnaire, où les réalités potentielles doivent évoluer et émerger pour devenir pleinement actualisées, et où la perfection est un but à atteindre. Expérientiel est utilisé pour distinguer ces trois niveaux subinfinis et non absolus d’expression progressive de la réalité à partir du niveau de l’éternité existentiel (immuable) et infini – le niveau absolu du Paradis. Le Paradis est le centre éternel de l’univers des univers et le lieu de résidence du Père Universel, du Fils Éternel, et de l’Esprit Infini. Les trois niveaux expérientiels de la création manifestent différents modes d’expression de la Déité paradisiaque, et chaque niveau subparadisiaque personnalise un être de la Déité d’expression divine. Ces trois personnalités dérivées de la Déité ne sont pas encore pleinement existantes ; elles sont en cours d’actualisation. Elles ont des origines, bien qu’elles soient éternelles en destinée.

Le niveau absolu du Paradis

C’est la réalité primordiale et originale et l’unité non qualifiée de l’infinité. Le Père Je Suis unit parfaitement « les divergences de toute la réalité avec une majesté existentielle qui est absolue. (Fascicule 106:9.1, p 1173:2). L’île du Paradis et la création de Havona qui l’entoure, constituent l’univers central  de perfection.

Le niveau fini du Suprême

c’est l’unification spatio-temporelle évoluée de quatre phases de réalité de la Déité expérientielle –  pouvoir universel contrôlé par le mental et unifié par l’esprit en présence de la  personnalité créatrice. Ce niveau actualisera l’Être Suprême comme pouvoir-mental-esprit-personnalité et identité évolutionnaire-expérientielle. Les sept superunivers en évolution du  grand univers tournent autour du coeur nucléaire de l’univers central.

Le niveau absonite de l’Ultime

C’est l’émergence, transcendant l’espace-temps, de la Déité d’expression omnipotente, omniprésente et omnisciente. Ce niveau s’actualise dans la Déité personnelle de Dieu l’Ultime. Les quatre niveaux d’espace extérieur de la création universelle qui constituent le maître univers tournent autour du grand univers, leur noyau.

Le Niveau Superultime de l’Absolu

C’est la réalisation expérientielle-existentielle de la divinité absolue et l’unification de significations absolues sur des niveaux d’expression absolus. Dieu l’Absolu est le but d’aboutissement-réalisation à ce niveau de Déité en voie de personnalisation. Comme l’infinité pourvoit des potentiels inépuisables pour qu’ils soient expérimentés dans la réalité actualisée, l’idée qu’il puisse y avoir une limite finie à la création est inconcevable. Pour cette raison, les créations superultimes du cosmos infini présentent une création sans limites englobant un univers d’univers avec ses trois noyaux d’univers successifs – le maître univers, le grand univers et l’univers central.

 

 

Le niveau de l’Absolu expérientiel-existentiel  implique la projection des expérientiels sur un champ d’expression créative dépassant le maître univers. Ce niveau d’expression de la Déité s’étend vers l’extérieur dans un cosmos infini – il ne cède aucune limite d’expansion en s’étendant au-delà du maître univers car cela nécessiterait que les potentiels existentiels de l’infinité absolue puissent être pleinement actualisés dans l’expérience absolue. Limiter l’actualisation des Absolus de potentialité signifierait théoriquement accomplir l’expression finale de la Déité dans la création subabsolue. Cela veut dire que vous pourriez d’une certaine manière épuiser le potentiel d’infinité, que vous puissiez ‘puiser toute l’eau d’un puits sans fin’. Cependant il est presque incompréhensible d’imaginer l’achèvement de l’actualisation absolue d’une infinité de potentiels.

Dieu l’Absolu transcende même les valeurs superpersonnelles et les significations de divinité rendues manifestent par Dieu l’Ultime. Dieu l’Absolu est l’expression finale de la Déité expérientielle. L’émergence de Dieu l’Absolu signifierait la diminution complète de l’expression de la Déité personnalisable et de son auto-réalisation. Cela impliquerait vraisemblablement l’unification expérientielle de la Déité existentielle Absolue avec l’Absolu existentiel non qualifié.

Dieu l’Absolu

(Fascicule 0:11:18, p 4:12)

  • Le Dieu qui expérimente des valeurs superpersonnelles transcendées et des significations de la divinité transcendées, maintenant existentiel comme Absolu de Déité.
  • Le troisième niveau expérientiel, final, d’expression et d’expansion de la déité unifiée.
  • Un niveau de valeurs superpersonnelles et de significations de divinité transcendées.
  • L’épuisement de l’expression personnalisable.
  • La réduction de la capacité d’auto-réalisation.
  • La transcendance de la révélation de soi aux niveaux successifs et progressifs de personnalisation différentes.
  • L’expérience de l’identité de l’Absolu de Déité avec l’Absolu Non Qualifié.

 

 

Le Cercle de l’Éternité

Stuart Kerr, États-Unis

Dieu habite et gouverne le cercle de l’éternité. Sa nature éternelle est un cercle sans commencement ni fin. Le Père exerce une conscience toujours en expansion et une auto-réalisation incessante dans ce cercle éternel sans fin,

…Il soutient les mondes dans l’espace et fait circuler les univers au long de l’orbite sans fin du circuit éternel.  [Fascicule 3:2.2, page 46:6]

La réalité est sans limites dans le cercle cosmique de l’éternité – elle est universelle, éternelle, absolue, et infinie. Dans le cercle de l’éternité, la divinité transcende et maîtrise l’espace-temps. L’univers des univers tourne éternellement autour du Paradis, le centre et la source de toutes choses et de tous êtres.

Les objectifs et les plans de Dieu pour sa création pourraient sembler varier d’un univers à l’autre et ils pourraient varier selon qu’on considère leur impact sur les aspects microscopiques ou macroscopiques de la création, mais en regardant depuis le cercle de l’éternité, il y a une parfaite unité d’intention et de réalisation.

De la perspective absolue, toute réalité est majestueusement uniforme et sûre, étant marquée du sceau indélébile divin de destinée parfaite. Le Père Paradisiaque entre dans un partenariat mutuel interdépendant avec le Fils Éternel afin de mettre en œuvre leurs intentions conjointes à travers le domaine entier du cercle de l’éternité. En fait, l’enseble des sept Absolus d’Infinité coordonnés

 …englobe le cercle de l’infinité pendant tous les cycles sans fin de l’éternité. [Fascicule 104:3.13, page 1147:5]

L’univers des univers est dominé par la présence des trois Déités Paradisiaques – leur présence de Déité triune décrit un arc de cercle autour du cercle de l’éternité. L’éternité est un cycle sans fin et unifié qui est étonnamment synchronisé avec les cycles successifs du temps fini. Dans la circularité de l’existence éternelle, le contraste du temps passe comme un éclair en tournant sans fin autour du cercle éternel englobant le lieu de résidence du Père Éternel. L’ensemble du cosmos physique  lui-même tourne à jamais autour du cercle de l’éternité. Le mystère de l’éternité-infinité peut être le mieux compris

… comme une ellipse à peu près illimitée produite par une cause absolue unique fonctionnant tout au long de ce cycle universel de diversification sans fin, en cherchant toujours quelque potentiel de destinée absolu et infini. [Fascicule 105:0.1, page 1152:1]

Les mortels ascendants finiront par apprendre à transcender leur perspective limitée de l’existence fini dans l’espace-temps; ils commenceront à assimiler leurs expériences de manière plus holistique. La distinction de la succession temporelle des événements commencera à se dissiper et un tel ascendant commencera à deviner le sens de moment «l’éternel maintenant». Le passé, le présent et le futur commencent à être perçus ensemble dans l’unité et les événements seront

…considéré alors comme un cycle complet et parfaitement cohérent. De cette manière, l’ancienne conscience de la séquence linéaire des évènements sera de plus en plus remplacée par la simultanéité circulaire. [Fascicule 130:7.5, page 1439:3]

Les ascendeurs deviennent partie prenante de la procession progressive de l’éternité,

…en tournant pour toujours avec les mondes de l’espace autour du cercle des âges éternels  [Fascicule 32:5.4, page 365:0]

Lorsque les ascendeurs mortels atteignent la perfection spirituelle, et peuvent prétendre au statut de  résident au Paradis, ils

… participent de  »l’essence de divinité » et de  »l’esprit de suprématie » et commencent alors véritablement à travailler dans le cercle de l’éternité et en présence de la Trinité. [Fascicule 26:7.4, page 293:2]

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