Urantia Association
Regardez en ligne | Version imprimable

Journal – Décembre 2015

Bienvenue au tout premier numéro du Journal en ligne. Nous produirons désormais les formats PDF ainsi que le format en ligne. Si vous désirez voir le format PDF pour impression afin de pouvoir le lire hors ligne cliquez ici (Si vous avez des difficultés avec le lien allez à notre site Web  et rechercher dans la section des archives du Journal le menu Nouvelles et Publications)

Dans ce numéro

Éditorial – Décembre 2015

Suzanne Kelly Salut compagnons lecteurs  du Journal

Dans cette édition du Journal de 2015/2016 nous avons cinq articles remarquables sur les perspectives de la foi pour nous assister à tourner la page de 2015 et à démarrer 2016 d’un point de vue mondial.

Notre première pièce édifiante  « L’évolution du Concept de Trinité» est due à notre contributeur pour la seconde fois, John Zavala Jr des États-Unis. John met en évidence combien l’idée de Trinité a eu un temps difficile pour être comprise et acceptée par le système de croyance musulman du passé et  du présent. Une conversation avec  un ami est à l’origine de cette étude illuminante et peut-être que ses mots fourniront un aperçu et quelque réception à cette révélation.  L’étude de l’histoire islamique révèle que son zèle monothéiste pour l’unique Allah a tellement éclipsé les enseignements trinitaires des missionnaires chrétiens du sixième siècle que bien qu’ils se soient efforcés d’éradiquer ces doctrines qu’ils percevaient comme menaçant leur idéologie, ils ont finalement créé un effet d’antagonisme contre l’idée du trois en un.

« La quête éternelle », notre deuxième article est dû à Guy Perron du Canada. C’est un rapport  complexe sur son expérience au sixième Parlement des religions du monde qui s’est tenu à Salt Lake City, Utah, en 2015.  Alors, nous voilà, 10 000 religionnistes venant de plus de 80 pays et de plus de 50 chemins de foi différents réunis pour cet événement extraordinaire , le sixième Parlement des religions du monde, qui s’est tenu à Salt Lake City pendant cinq jours du 15  au 19 octobre. Le premier Parlement, qui est maintenant reconnu comme ayant été l’occasion de la naissance du dialogue mondial interreligieux formel  s’était tenu à Chicago en 1893 ; c’était la création du  juge laïc swedenborgien Charles C. Bonney. Le récit que fait Guy de ce conclave spirituel devrait encourager quiconque peut faire le voyage à se rendre au prochain Parlement. Après cette expérience  y a-t-il en moi un sentiment d’avant-goût des Mondes des Maisons ? Eh bien, je n’y suis jamais allé, mais si je réfléchis sur le Parlement et le combine avec ce que l’on nous dit de ce qui arrivera sur les  deux premiers Mondes des Maisons  sur lesquels nombre d’éléments physiques et intellectuels seront rectifiés, je dirais que c’est très probable.

Notre troisième contributeur, Michael Hanian, de Russie, partage avec nous une présentation qu’il a faite à la dernière conférence de l’AUI en 2015 et qui s’intitulait : « Cultiver le mental, choisir le bon outil : Une version personnelle de la foi comme outil de culture du mental». Dans sa présentation, Michael rappelle sa décision – lire le Livre d’Urantia et lui permettre de porter des fruits dans sa vie.  Il a aussi  découvert ce que je ressens être l’une des plus incroyables révélations concernant la créativité.  Étant moi-même un compositeur, j’ai trouvé que l’idée de créativité était celle qui m’attirait le plus. Car la créativité amène finalement à l’être une nouvelle réalité. Et c’est là quelque chose qui nous rend, sinon créateurs, du moins co-créateurs.

Dans sa présentation il nous offre avec ses mots vivants de foi au-delà de la peur et nous laisse avec des mots avec lesquels vivre  c’est une partie essentielle de notre développement à la fois comme mortels et dans l’éternité que de construire un caractère fort et une foi inébranlable.

Bart Gibbons des États-Unis, vient ensuite et dans son « En ce qui concerne l’adversité » il pose la question pour laquelle, à un moment ou à un autre, nous avons tous désiré avoir une réponse  Comment les enseignements nous aident-ils à réagir quand nous sommes secoués par une tragédie dévastatrice et inattendue ou bien que nos propres efforts malencontreux sont causes de souffrance et de désespoir dans notre vie quotidienne ? Bart nous donne des exemples sur la façon de traiter presque tout ce que ce monde peut nous jeter à la figure, l’un de mes favoris, et avec lequel je me suis familiarisé, est : Le bon jugement provient de l’expérience, et une grande partie de cela provient d’un mauvais jugement. Will Rogers.  D’accord, celui-là était de Will Rogers, mais en deuxième position , ce qui m’a totalement satisfaite est …

« La carrière d’un homme recherchant Dieu peut se révéler comme une grande réussite à la lumière de l’éternité, même si tout le cours de sa vie temporelle apparaît comme un échec retentissant, pourvu que chaque insuccès ait suscité la culture de la sagesse et l’accomplissement spirituel. » [Fascicule160:4:16, page 1780:2]

Merci Bart !

Notre article final, pour vous envoyer avec espoir, bonheur et foi dans 2016,  vient d’Australie c’est la seconde partie de l’article de Verner Verass « La porte est ouverte, que tous ceux qui le désirent, entrent » Commençant par l’invitation parfaite, il étend son message de bienvenue à chacun d’entre nous  pour qu’il accepte le don de la vie éternelle et la capacité toujours croissante des joies de l’existence… l’aventure!  Qui peut dire non à l’aventure de la vie éternelle ? Usant des paroles encourageantes de Jésus, Vern nous convainc tous d’embrasser le billet de la foi, que Suivre Jésus est croire non seulement en lui, mais aussi dans le père qui l’a envoyé. La personne qui voit Jésus voit le Père. Une promesse de vie en abondance pour « quiconque le désire. »

Suzanne Kelly
skelly@wtmi.net 

PS: Je recherche des assistants éditeurs, des vérificateurs et comme toujours des soumissions de textes!

Note: Tous les documents soumis doivent suivre les lignes directrices des citations lors des citations du Livre d’Urantia : Par exemple :  [Fascicule 141:4.2, page 1590:5]

Évolution du concept de Trinité

JOHN ZAVALA, JR, États-Unis

 

Paradise TrinityUn ami musulman contestait l’absence d’un enseignement plus clair concernant la Trinité dans la Bible et cela m’a incité à chercher. Selon lui, la tradition islamique lui a enseigné qu’il n’existe pas de Trinité car dans la traduction particulière du Coran qu’il étudie, c’est ce qui lui est enseigné. Bien que j’aie parcouru la même traduction que lui, je dois reconnaître que sa croyance repose plus sur le traducteur que sur le Coran lui-même. Quoi qu’il en soit, cela n’a guère d’importance parce que dans mon expérience, la plus grande partie de la population musulmane ne parvient pas à saisir l’idée de Trinité, en voici la raison.

Le panthéisme est le monothéisme en genèse.

L’étude de l’histoire islamique révèle que son zèle monothéiste pour l’unique Allah a tellement éclipsé les enseignements trinitaires des missionnaires chrétiens du sixième siècle que bien qu’ils se soient efforcés d’éradiquer ces doctrines qu’ils percevaient comme menaçant leur idéologie, ils ont finalement créé un effet d’antagonisme contre l’idée du trois en un. Indépendamment de ce conflit, le rejet initial du trinitarisme ne devrait pas nous surprendre du tout quand on considère les métamorphoses du concept de Dieu qui traverse un paradigme herméneutique de polythéisme, d’hénothéisme et qui conduit à un amalgame de monothéisme.

Le défi affectueux que m’avait lancé mon ami me rappelait que même les Hébreux de l’ancien testament furent autrefois polythéistes et qu’étant passés par les luttes de l’hénothéisme ils devinrent des zélotes monothéistes un peu comme les Bédouins de la péninsule arabique. Le temps passant, le peuple hébreu s’en fut à chaque génération renforçant son monothéisme et léguant au suivant le même zèle.

Durant la vie d’effusion de Jésus Christ, les Juifs levantins « ne  [pouvaient] concilier le concept trinitaire avec la croyance monothéiste au Seigneur Unique, le Dieu d’Israël.

[Fascicule 104.1.8: page 1144: 5.5]  avec les enseignements qu’il révélait. Ces enseignements étaient principalement  de constitution universelle, tels que les enseignements sur le royaume et la paternité de Dieu ou le concept de la fraternité des hommes. Ce dernier enseignement en particulier explique les préjugés toujours présents dans le monothéisme de nos jours, c’est la même sorte de préjugé qu’avaient les apôtres au début, au temps de Jésus. Bien qu’ayant l’avantage de faire des recherches dans le Livre d’Urantia, il n’est pas difficile de déduire le fait que le Seigneur a tout fait pour leur faciliter la compréhension. Étant nourri  dans leur concept dominant de Yahweh, les apôtres ont souvent été perplexes devant les mots du Maitre et retournaient à leurs positions philosophiques traditionnelles lorsqu’ils ne pouvaient pas saisir raisonnablement un sens adéquat. La chrétienté embryonnaire a hérité de la même transposition  qui était inévitablement renforcée par les écrits du nouveau testament, principalement ceux de la plume de Paul.

Quand les évangélistes jésusoniens pénétrèrent dans le désert en apportant l’histoire du Christ ressuscité comme étant la deuxième personne d’une trinité, concept qui selon le Livre d’Urantia « fût erroné en fait, il était pratiquement vrai sous le rapport des relations spirituelles. »   [Fascicule  104:1.13 page 1145:1.]  ils ont accentué sans le savoir le concept de Dieu en évolution parmi les proto islamistes. Les peuples du désert vivaient à la veille d’un grand jour d’avancement de la religion en ce qui concernait leur compréhension de la déité. La communauté bédouine se trouvait sur la partie tardive de l’expérience du processus honoré dans le temps consistant à faire évoluer toutes ses  déités polythéistes en une seule entité (théoriquement) unifiée ; expérience que les Hébreux avaient traversée lentement auparavant.

Dans une société religieuse primitive, …  le polythéisme lui-même est une unification relative du concept évoluant de la Déité. Le polythéisme est le monothéisme en genèse. [Fascicule 5:4.2 page 66.6]  C’est à partir de cette large perspective que s’explique  la contestation de mon ami de la présence de la Trinité dans la Bible. La lutte romantique de l’amour entre l’homme et Dieu telle qu’écrite dans les deux testaments est une histoire de fiançailles monothéistes, non pas une histoire de coopérative trinitaire. Un récit sur la trinité est relativement absent des Écritures, bien que j’aille à l’encontre de l’idée que la présence de la Trinité soit révélée au travers les éléments indivisibles qui ont rendu le monothéisme possible.

Néanmoins, les Hébreux ont soutenu au moins un vague concept de la Trinité  et bien que ce concept ne soit jamais devenu quelque chose d’élaboré dans leur théologie, il a commencé à devenir solide une fois qu’ils ont désanthromorphisé leur monothéisme, chose que les Bédouins arabes n’ont jamais eu la chance de faire.

La réjection de la Mecque

Certains théologiens musulmans enseignent que ce fut la théologie juive combinée aux enseignements chrétiens venus ultérieurement qui ont rendu l’Islam radicalement monothéiste. J’ai tendance à n’être pas d’accord, bien qu’il soit vrai que les enseignements judéo-chrétiens aient influencé  le caractère de naissance de l’Islam à un degré important, il n’est guère juste de dire que cette influence fut la cause du radicalisme islamique. De plus, il en faudrait beaucoup pour mettre la responsabilité de l’extrémisme musulman aux pieds d’un juif ou d’un chrétien !

Au lieu de cela, ma recherche m’a conduit à croire que Mahomet a fondé la foi islamique comme une protestation contre toutes les exigences sociales du jour, lesquelles, quand on se rappelle l’histoire du sixième siècle, provenaient de sources multiples.  De nouveau, il est peut-être juste que les méthodes judaïques et chrétiennes de prosélytisme aient été quelque peu austères, bien que les exigences sociales collatérales du zoroastrisme et du mithraïsme fussent tout autant strictes. Ensuite, la motivation de Mahomet fut aggravée du fait de l’incohérence des tendances polythéistes de son propre peuple.

TUB and starsVoici maintenant le fond du problème. Les groupes religieux étrangers comme les chrétiens et le mithraïsme ont eu, en eux-mêmes et par eux-mêmes,  une influence moins que modératrice dans la montée d’un monothéisme islamique radical. De même l’impact du vagabondage religieux des bédouins fut-il insignifiant. Vu rétrospectivement, de nos jours, la condition globale qui a par-dessus tout  favorisée la maturation de sa naissance, une condition qui a traumatisé le processus de transition d’un polythéisme en disparition

(le proto islam) à un monothéisme sublime (l’islam embryonnaire). Du moins, cela aurait été l’avance normale des choses si les religions établies de l’époque  avaient nourri les nouveaux mouvements de l’islam au lieu d’essayer de les conformer à eux et de s’imposer.

Avec le temps, le monothéisme évoluera  par lui-même si on ne le moleste pas trop. Ou bien «s’élevera comme une protestation philosophique contre l’incohérence du polythéisme. » [Fascicule 104:2.1 page 1145.2]   comme il est démontré par l’expérience des peuples de l’ancien testament. Si l’on glane dans leur expérience, leur traversée herméneutique du polythéisme au monothéisme fut un développement conceptuel graduel, soutenu de temps en temps par des renaissances patriotiques de la part de ceux qui étaient dévoués à Yahweh « le Dieu unique de valeur finale et suprême… Le Seigneur Dieu d’Israël. [Fascicule 96 :0.1 page 1052.1]

Néanmoins, passer le flambeau monothéiste d’une génération à l’autre ne se fit pas sans heurts.  Le progrès du concept hébraïque était constamment inhibé et rétrogradait parfois en raison de répercussions inévitables dues  aux empiétements tribaux. L’un de ces empiétements était l’idée d’un dieu jaloux. En vérité, Moïse avait pu enseigner cela mais

« Depuis Machiventa jusqu’à l’époque de Jésus, nul prophète ou éducateur religieux n’atteignit le haut concept de Dieu que le second Isaïe proclama durant la période de captivité.” [Fascicule 97:7.5, page 1068.5]  celui qui marquait le fait que Dieu est tout puissant, un père aimant de tous les peuples.

On peut observer que quand deux cultures commencent à se mêler, soit par des imaginations politiques soit par des imaginations  religieuses, la moins évoluée ne peut assimiler qu’une partie de la plus évoluée, même si la plus évoluée présente à l’autre une connaissance toute faite. Donc, la profondeur d’assimilation par la moins évoluée peut se mesurer par « les parties raisonnablement cohérentes et compatibles avec son statut évolutionnaire courant, et compte tenu de son génie d’adaptation. » [Fascicule  92:2.4 page 1004.7]  Il suffit de dire que la culture proto islamique, bien qu’elle fut prête à introduire une ère monothéiste glorieuse l’a fait : pourtant, en raison du nombre inhabituel de facteurs d’attribution, y compris l’absence d’un quelconque encouragement spirituel par les religions les plus mures, le nouveau concept d’un Dieu unique était susceptible de souffrir des fragilités d’une foi nouvelle. Si la naissance du concept islamique d’Allah avait eu assez de temps pour se développer dans le cœur  des mahométans, prêcher  Jésus Christ comme une deuxième personne la de déité  n’aurait pas été une telle menace pour la foi musulmane. La réjection de la Mecque n’était pas contre le Seigneur lui-même mais dans le mental infantile islamique, c’était contre l’idée d’un Dieu unique qui était, en quelque sorte, jaloux.

Pour autant que le monothéisme s’élève comme protestation contre l’incohérence du polythéisme, une répercussion inévitable de son développement évolutionnaire normal, le trinitarisme se développe de même « contre l’impossibilité de concevoir l’unicité d’une Déité solitaire dépourvue d’anthropomorphisme et de rapports avec les significations universelles. »  [Fascicule 104:2.2 page 1145:3] Néanmoins,  le trinitarisme n’a jamais eu sa chance au temps de Mahomet pour les raisons dont nous avons parlé. Alors, pour résumer, les mahométans ne pouvaient tout simplement pas réconcilier leur nouveau concept monothéiste qui se manifestait dans trois canaux de nature éternelle en opposition avec la distinction de trois dieux en un. « Il est toujours difficile, à un monothéisme émergeant faisant face au polythéisme, de tolérer le trinitarisme. » [Fascicule 104:1.9 page 1144: 6] Le Livre d’Urantia suggère que l’idée trinitaire s’installe mieux là où une tradition monothéiste ferme s’allie à un certain degré d’élasticité  comme on le voit à la naissance du christianisme et ceci dans les domaines hébraïques du judaïsme.  Pour s’en assurer, faisons un bref rappel de l’évolution du concept de Dieu parmi les Hébreux.

Le concept d’Elohim

Comme on sait que l’homme a adoré la déité au travers de multiples organisations panthéistes de médias naturels tels que les pierres, les montagnes, les plantes et les arbres, cette adoration a évolué jusqu’aux animaux, aux éléments et aux cieux, s’achevant avec l’homme. Depuis les rochers que Jacob utilisait comme oreillers, depuis le volcan du Sinaï, les arbres de l’apostasie d’Israël, le besoin d’adorer un Dieu monothéiste fut encouragé dans la culture hébraïque jusqu’à la naissance du concept de Dieu comme père. Au cours de cette longue période de temps, le monothéisme s’est lentement solidifié dans le mental des Hébreux et dans les temps qui suivirent leurs idées de la déité furent subordonnées à un concept plus vaste. Les Hébreux, commençant avec la famille d’Abraham, « crurent longtemps à l’existence de dieux autres que Yahweh, mais ils estimèrent, de plus en plus, que ces déités étrangères étaient subordonnées à Yahweh. »  [Fascicule 96:1.14 page 1054.4].

Il était pratiquement inévitable que, au fur et à mesure que les Hébreux avançaient  dans leur culture,  l’évolution de leur mode de vie  et  leurs points de vue religieux, « exigèrent une transformation plus ou moins complète du caractère qu’ils attribuaient à la nature de leur Dieu Yahweh. » [Fascicule  96:6.2 page 1059:3].  De plus, comme leur compréhension monothéiste devenait plus complète, une conception plus grande devenait nécessaire pour tenir compte de toutes les activités de la déité en dehors des lieux immédiats de leur compréhension (les significations de l’univers qui n’y étaient pas reliées). C’est ainsi que l’idée de Trinité s’actualisa dans la théologie hébraïque. Je présume que tout cet échafaudage  évolutionnaire se répercutait directement dans cette même Trinité qui, comme on l’a dit, existait longtemps avant que l’homme eut une quelconque cohérence d’adoration.

Néanmoins, ce fut en raison de malheureuses circonstances dans le Royaume d’Israël, les préjugés interraciaux et les différences politiques, que le concept de trinitarisme fut empêché de se répandre. En fait, ce ne fut pas avant la captivité à Babylone que le trinitarisme fut incorporé réellement et de manière significative dans la théologie hébraïque. Ce fut parce que les Juifs furent poussés à élargir leurs concepts monothéistes.  Ce n’est pas par un hasard tragique que l’exil juif a élargi le mental juif à la fois en bien et en moins bien. Précisément sur ce point, les Juifs sentaient que s’ils voulaient que leur  nation survive finalement, si «  leurs idéologies devaient prévaloir, » [Fascicule 97 :9.27 page 1075.3.]  ils devraient tourner leur attention vers l’effort assidu d’endoctrinement du monde des Gentils concernant le « Dieu des Dieux ».

Ainsi, le monothéisme hébraïque atteignit un niveau d’élasticité dans lequel il ne pouvait plus maintenir son intégrité théologique témoignant d’une déité nationale, car elle devait être mobilisée pour le prosélytisme envers toutes les nations. Le concept de Yahweh devait, par nécessité, être étendu et c’est pourquoi les Juifs se tournèrent vers leur concept d’Elohim, qui jusqu’alors n’avait pas été pleinement enseigné et moins encore compris.

Le postulat d’Elohim, manifestation triple de Yahweh, trainait épisodiquement dans la conscience des Hébreux depuis le temps d’Abraham et dans la théologie chrétienne ou dans ses enseignements, il est suggéré qu’il lui aurait été donné par Melchizédek ou au travers de Melchizédek, ayant son origine au temps d’Adam. En tant qu’étudiants du Livre d’Urantia, nous savons qu’un concept trinitaire du monothéisme a d’abord été révélé à l’époque de Dalamatia et qu’il fut réintroduit sous l’administration d’Adam. En tout cas, l’idée d’une coopérative de Déité triple est un niveau de compréhension intellectuel et spirituel qui ne s’obtient pas entièrement par des méthodes évolutionnaires comme l’hénothéisme.  Bien que Dieu puisse être UN, et cette vérité était claire dans le mental d’Adam, il n’a jamais été aussi clair dans le mental  du reste d’entre nous. L’indivisibilité demeure une pierre précieuse brute qu’il nous faut polir.

Pourtant les Juifs étaient déterminés à unifier les caractéristiques de différentiation qui indiquaient les efforts pour étendre leur monothéisme, et ces efforts devraient être loués. Car, dans leur tentative désespérée pour survivre, ils ne se sont guère rendus compte qu’ils retournaient par mégarde au concept d’Adam d’un anthropomorphisme exalté ; c’est à dire qu’un fils de Dieu préparait le podium  pour que le même Fils enseigne l’universalité d’une déité monothéiste, ou d’un père créateur. Ainsi, Elohim fut la tentative juive pour théologiser les caractéristiques divines de Yahweh et  étant donné le niveau de civilisation culturelle de l’époque, qui était dans les chaines, ce fut un excellent travail. Félicitations !

Cependant, parce que les Juifs devinrent trop absorbés par les prérogatives de la prêtrise à leur retour de captivité, Elohim demeura sur la scène pendant tout l’âge de l’hellénisation. Pendant plus de 300 ans, la doctrine de la Trinité demeura en sommeil dans le mental hébreu. Pourtant l’avance du monothéisme se produisit et le monde était prêt pour l’emmener au prochain niveau.

Équipée du Livre d’Urantia, l’étude du monothéisme des Hébreux dans l‘ancien testament est peut-être le meilleur exemple de l’évolution du concept de Dieu dans le monde. Leur transition philosophique du polythéisme au monothéisme représente en gros, le nécessaire requis pour la révélation suivante et mondiale de Dieu.  L’exemple hébreu illustre « un chainon évolutionnaire entre les religions d’évolution et les religions de révélation. » [Fascicule  92:6.17  page 1011:15] qui est cruciale pour la compréhension au 21e siècle car les grandes religions du monde vacillent au bord du précipice de ce lien.

Un Père planétaire

Pour les Juifs du temps de Jésus, Elohim dénotait le Dieu des Dieux alors que Yahweh était le Dieu d’Israël. Il serait utile de se rappeler que d’une manière générale, ces deux sont une seule et même personne. Ce n’est qu’en théologie qu’ils ont une forme grammaticale différente. Or, toute mon expérience religieuse m’enseigne que le Seigneur, alors et même maintenant, fondait tout son ministère sur le tenant du titre d’Elohim, bien que le nouveau testament ne spécifie pas que le Maitre instruisait systématiquement les apôtres sur la Trinité. Pour  clarifier mon hypothèse, permettez-moi de faire remarquer que selon le Livre d’Urantia, Jésus parlait souvent d’Elohim quand il ne citait pas directement la Torah (c’est à dire les Écritures), ce qui indiquait ses efforts pour étendre le concept juif de Yahweh d’un père racial déifié (d’Israël) à celui d’un père Dieu de toutes les races d’hommes. Cela avait été une construction juive non développée dont la genèse remontait à quatre siècles auparavant. Néanmoins, il y avait des implications non prévues de cet idéal  dans le mental juif et elles changeraient sans doute pour toujours le cours de leur histoire.

Bien que Jésus ait exalté le Yahweh d’Israël pour qu’il soit le Dieu Père du monde, cela s’avéra être trop pour les Juifs, bien que les concepts aient déjà trouvé leur chemin dans les Écritures. Les préjugés mentionnés plus haut  deviennent vraiment clairs ici. À cette époque, l’ego national juif était excessivement absorbé par une lutte de détermination.  «bien que… sous la suzeraineté romaine, il jouissait d’une très grande autonomie gouvernementale… [Fascicule 121:2.7,  page 1334:1]  C’était plus ou moins religieux, pas politique.

Le concept d’Elohim  du Seigneur ne leur plaisait pas car ils voyaient Yahweh comme le Dieu de toutes les nations bien qu’ils aient désiré qu’il demeure politiquement Juif. Cette idéologie était souscrite par toute leur théologie. Le fait que le Maitre, tout en étant juif lui-même, mais ne se conformant pas à la pensée politique juive, promulguait un concept mondial de Yahweh, semblait exclure l’hypothèse qui pouvait supprimer le rôle pivot de l’interprétation du prophète Isaïe qui disait : ‘héritez des païens’. Ainsi, selon le calcul juif, ils se projetaient comme devant partager Yahweh à égalité avec ces mêmes païens et bien sûr leur ritualisme et leur légalisme. Autrement dit, leur inertie traditionaliste  ne pouvait tout simplement pas accepter cette concession.

A la suite de la crucifixion, quand le christianisme commença à labourer le cœur des hommes, les précurseurs du royaume emportèrent avec eux les semences de la compréhension concernant la Trinité consistant en Dieu, Sa Parole et Sa sagesse.  En enseignant une variante, l’apôtre Paul l’exprima sous la forme de  «  le Père, le Fils et l’Esprit »  [Fascicule 104:1.11 page1144.8]  Quel que fut le paradigme employé par ces premiers chrétiens, une chose était absolument claire, sa déclaration de vie catégorique de son unité avec le Père, la Trinité démontrée par le Seigneur était que « le Père a envoyé le Fils dans le monde pour révéler leurs natures conjuguées et pour annoncer leur œuvre commune. » [Fascicule  169:4.2, page 1855.3]  Et là se trouve la clarté de l’argument de mon ami. Le concept de Trinité est quinte-essentiellement révélé dans toute la Bible par ces vies vécues en Dieu en tant que fils et par le Fils.

En tant que fils, j’apprends sur Dieu par Jésus, en observant la divinité de sa vie. J’augmente cette observation par l’étude de ses enseignements, par les enseignements de ma vie personnelle et par les enseignements que je perçois  dans le Livre d’Urantia. De ces exemples, je peux saisir le concept de Dieu le plus élevé que possible, un concept qui représente la mesure de ma capacité de percevoir la réalité de la Trinité infinie du Paradis. Bien que je ne puisse pas espérer comprendre entièrement cette réalité, je peux néanmoins en avoir un aperçu par sa focalisation dans la personnalité du maitre de mon âme, Jésus Christ. Par conséquent, le concept de Trinité fournit effectivement une expression entière et parfaite de la révélation de nature éternelle de la déité.

La Quête Éternelle

Guy Perron, Canada

Le 6e Parlement des Religions du Monde
Reprendre le cœur de notre humanité … par la bonté.

Chemins dans la quête pour trouver le PèreIl y a quelques mois, une graine a été plantée dans mon âme par un ami quand il m’a demandé  si je comptais aller au Parlement des Religions du Monde. « On ne peut pas rater une telle occasion d’avoir un avant-goût de ce que le Monde des Maisons peut être, au moins le premier » me dit-il.  Déjà sur le vol de Montréal à San Francisco, puis vers Salt Lake City, la plupart des gens avec qui j’avais interagi étaient dans une quête quelconque, soit avec un swami, un maître spirituel, avec un groupe religieux organisé comme le sikhisme, le bouddhisme, l’hindouisme, le catholicisme, le protestantisme, ou même avec Dieu lui-même. Certains ont même affirmé qu’ils étudiaient une révélation! Barbara de Santa Barbara qui était assise à côté de moi pendant le vol de San Francisco à Salt Lake City était réellement enthousiaste à propos de l’événement à venir. Sa quête spirituelle des 40 dernières années embrassait des enseignements d’une grande variété, ce qui l’avait amené à enseigner maintenant des cours de méditation, sa façon à elle de redonner ce qu’elle avait reçu si abondamment. Dans le hall de l’hôtel, je fis la rencontre de Karen, un agent de bord de Delta qui avait volé le jour même d’Amsterdam; elle me partagea que le vol était rempli de gens venant assister au Parlement et que celui-ci avait été son meilleur vol dans sa vie, après 25 ans de carrière. «Les gens ont été tellement gentils, doux et aimables. Ne serait-il pas vraiment bien si tout le monde était comme ça? »

Donc, nous voici, 10.000 personnes religieuses de plus de 80 pays et 50 voies spirituelles différentes réunis pour cet événement extraordinaire, le sixième Parlement des Religions du Monde, tenu à Salt Lake City, Utah pendant cinq jours, du 15 au 19 octobre 2015. Le premier Parlement qui est maintenant reconnu comme la naissance du dialogue interreligieux à travers le monde a eu lieu en 1893 à Chicago; il a été conçu par le juge Charles C. Bonney. 100 ans plus tard, plus de 8000 personnes sont venues à Chicago pour la deuxième tenue de cet événement en 1993. En 1999, le Parlement a réuni à nouveau les gens de diverses fois en Afrique du Sud, puis ce fut à Barcelone en 2004 et à Melbourne en 2009. Voici un aperçu de ce qui était proposé aux participants cette année. « Vous devriez assister au Parlement si vous êtes préoccupés par la guerre, le terrorisme et la haine; si vous vous souciez de la création et êtes préoccupés par le changement climatique; si vous êtes préoccupés par l’écart grandissant de richesse et la surconsommation; si vous vous souciez des efforts des religions et des nations à travailler ensemble, en harmonie pour le bien de l’humanité. Vous trouverez également: des formations sur le dialogue, des conférences sur l’activisme interreligieux, sur la collecte de fonds et sur l’organisation, de la musique religieuse de classe mondiale, des films, des expositions et des performances « .

Alors, que s’est-il passé durant cet événement? Comment donner un bon aperçu de ce que les gens ont expérimenté tout au long de cet événement? Voici quelques expressions qui ont été entendues à plusieurs reprises au cours de ces cinq jours: « Compassion, Amour de Dieu, bonté, service expression d’amour, l’amour est le sentiment le plus élevé, la Terre Mère, le Père Universel, nous sommes un, nous sommes tous connectés, unité dans la diversité, nous faisons tous partie du Suprême, tant de nouvelles personnalités, de nouveaux amis, de nouvelles personnes à découvrir, inspirant, adaptabilité, interdépendance, enthousiasme, énergie, différences, injustice, déséquilibre, non, arrêter, le monde est dans le chaos, espoir, reconnaissance immédiate, amitié instantanée, adaptabilité, guerre, conflits, cupidité, haine, joie … « 

La meilleure façon de partager une perspective un peu plus juste et élargie de ce qui s’est déroulé au Parlement était de rassembler de nombreux points de vue. Dans l’union de nos âmes, tous les points de vue sont valables et en les réunissant dans un collage, nous estimons qu’il nous aidera à avoir une meilleure vue d’ensemble et mobiliser un peu plus de sagesse. Comme un groupe populaire le chantait il y a plusieurs années, « I’ll get by with a little help from my friends ». La plupart de celles et ceux qui ont participé à ces témoignages sont des ami(e)s, lecteurs et lectrices du Livre d’Urantia.

De Kamala: Un mot m’a touché et est resté ancré dans mon âme pendant tout le Parlement et continue d’avoir une résonance en moi tous les jours: humilité. L’humilité émergeait de l’âme des présentateurs de partout dans le monde. Quand ils ont parlé, l’humilité et l’action dans la compassion reflétaient brillamment la lumière du Pouvoir. Quand l’ego montre son visage de bien des façons, il doit être éclairé vers le service de Dieu et de l’humanité. Voilà ce que vit toujours dans mon cœur et mon âme chaque jour. Puis-je être un des serviteurs dans sa Lumière.

De Fred: Il y a autant de chemins vers Dieu que de personnes qui les parcourent.

De Evette: Nous sommes une belle famille. Nous sommes vraiment frères et sœurs!

De Arlene: Tant de gens de toutes les confessions travaillant activement à la résolution de nos problèmes terrestres dans l’unité et la diversité.

De Susan: Il est inspirant et énergisant de savoir que 9,500 personnes parlent essentiellement le même langage du cœur et de l’esprit. Et qu’il y en a probablement des millions d’autres qui ne pouvaient pas assister à l’événement. Je t’aime.

De Arthur: Le passage de la religion laïque à la conscience de groupe d’une adoration planétaire sur une  «planète avec un seul peuple. »

De Tommie: je me suis immédiatement souvenu de la paix profonde à partager une telle expérience incroyable de l’âme avec tant d’âmes sœurs largement variées; mais, alors j’ai imaginé l’incroyable potentiel qui a été commencé ici, à l’intérieur et à travers chacun de nous et le collectif de nous tous et je suis impressionné jusqu’en avoir des larmes par ce pouvoir… Beaucoup d’amour alors que nous continuons dans le partage et le service.

De Pato: « La plus profonde impression que j’ai reçu dans mon âme au Parlement des Religions du Monde est que tout le monde que j’ai rencontré et avec qui j’ai conversé veut vivre dans un monde de paix, où ils pourraient pratiquer ouvertement « les traditions religieuses de leur choix; « professer ouvertement » la vérité qu’ils détiennent près de leur cœur sans craindre d’être critiqué ou châtié; et « participer ouvertement » dans une étreinte affectueuse dans notre désir commun d’aimer et d’être aimé en retour.

De Meredith: Espoir pour la Lumière et la Vie! Au Parlement, il semble possible que nous puissions y arriver. L’unité spirituelle parmi les personnes des différentes confessions était impressionnante. Enfin, le Féminin Divin montait à Melbourne lors de la dernière rencontre, mais ici, à Salt Lake le Féminin Divin frappe encore plus à la porte de la religion établie et demande entrée. Nous, les femmes avons attendu longtemps.

De Jake: impression? Je suis encore plus impressionné par la diversité merveilleuse de l’humanité et comment, même si il y a tant de diversité, nous devrions tous être dans l’acceptation et s’aimer les uns les autres comme si nous étions de la même famille.

De Sandra: La plus profonde impression que j’ai reçue dans mon âme de mon expérience est qu’il y a tant de gens merveilleux dans le monde, et tant de beauté. Il y a un pouvoir dans le nombre. Comme quelqu’un le constate assez souvent quand les gens se rassemblent dans une maison pour étudier le Livre d’Urantia: «Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je serai là.». Eh bien, en ce qui concerne le Parlement des Religions du Monde, je pense que c’est peut-être ce qui arrive lorsque près de 10.000 sont «réunis en mon nom» «Pour moi, ce fut un bon ‘feeling’. Il y a eu beaucoup de miracles – et je sais que le monde s’ouvre à la Révélation d’Urantia. Personnellement, je me suis sentie bénie d’être entraînée et enthousiasmée durant toute la journée par ma chère amie et mentor, Le’Ruth. Elle a beaucoup à offrir et à partager, en termes de connaissances et d’expérience, mais aussi plus spécifiquement par sa façon d’aimer et de communiquer avec tout le monde; alors que je me promenais avec elle – elle devenait rapidement une amie attentionnée pour chaque personne qu’elle rencontrait (personnel de l’hôtel, les gens participant sur les panels, les gens rencontrés sur la rue et dans les couloirs, etc.).

De Thomas: L’humanité est, en effet, en marche vers une grande destinée non révélée. Participer au Parlement m’a donné l’occasion d’être dans une communauté de dix mille autres êtres humains qui se sont engagés volontiers dans ce voyage et avec beaucoup de conviction. Je suis profondément attristé d’avoir vu ce que les autres ont fait avec les ravages de la guerre, la haine, les préjugés, la pauvreté et toutes les autres formes d’injustice. J’ai honte pour mon pays et son rôle dans la création d’une grande partie du chaos sur la planète. Je suis humilié quand je vois les grands travaux que les autres font et les énormes sacrifices qu’ils ont faits pour aider les autres. La question dans mon âme est: Comment puis-je contribuer à l’amélioration de l’humanité? Comment puis-je aller intelligemment, avec amour et sagesse apporter la lumière et la vérité à la population de la planète confuse? Je vous remercie pour l’occasion que vous m’avez donnée de réfléchir sur mon expérience au Parlement. Bonne chance.

De Doreen: je l’ai vue la beauté unique dans le cœur de tant de gens de partout dans le monde. Le désir de comprendre l’autre, la recherche pour nos objectifs communs de vivre en paix et se servir les uns et les autres avec justice. Puis il y en avait certains qui ont été véritablement transformés par l’esprit et qui ont parlé avec amour et conscience de l’âme, partageant leurs lumières avec de nombreuses communautés, institutions éducatives, et organisations religieuses inspirant ceux et celles qui étaient réceptifs.

De Natascha: La compassion est plus profonde qu’un simple sentiment ou une émotion envers les conditions des autres; c’est  une compréhension enrichie, une compréhension complète et complexe de la situation  d’un autre. Un effort, plus accru que je pensais avant ce parlement, est requis pour être vraiment compatissant. Je vous remercie :)

De David: Mon impression la plus profonde était le sentiment général de l’amitié, la compassion, la coopération et une vraie curiosité parmi les participants. Tous ceux que je rencontrais étaient disposés à partager leurs expériences, leurs croyances et convictions de manière aimante et paisible. Il y avait un sentiment d’affection fraternelle et d’amour tout au long de l’événement. Ce fut un honneur de pouvoir partager la Révélation d’Urantia avec ceux qui étaient intéressés et tout aussi agréable d’assister aux présentations  en visitant les différents kiosques qui étaient disponibles au cours de la rencontre. Je suis sûr que les anges étaient heureux de voir un tel mélange de joie et d’unité spirituelle. Dans la bonne humeur …

De Christina: Nous avons assailli le Centre des congrès Salt Palace avec Gard, Pato, Moustafa et Ben Bowler faisant des ateliers. Il y avait tellement de gens inspirés qui voulaient en savoir plus sur le livre Urantia qu’ils en achetaient quatre à la fois dans le kiosque! Chaque personne a parlé de sa propre expérience personnelle. La qualité de la vidéo créée par Richard Jernigan et Pato Banton était à ce point élevée qu’elle reflétait la créativité que Le livre d’Urantia nous inspire. Pamela Chaddock a introduit Ben Bowler avec Brian McLaren. Nous avons assisté à une performance de Pato quand il a dit que tout le monde est habité par un fragment d’amour de Dieu notre Père. Remuez ça avec du sucre! J’admire le courage de chacun de nous qui avons assisté à cet événement, alors que nous avons planté plusieurs graines dans le mental d’amis religionnistes lors de cette fête des religions, le Parlement des Religions du monde. Hier, ils ont annoncé que cet évènement aura lieu tous les deux ans. Cela signifie que, en 2017, nous pourrions potentiellement avoir 300 à 500 étudiants du Livre d’Urantia dans l’assistance!

De Mark: Mon impression la plus profonde au Parlement 2015 est une preuve substantielle confirmant la vérité des deux premières phrases de l’introduction du Livre d’Urantia:  “Dans le mental des mortels d’Urantia –ce nom étant celui de votre monde–il existe une grande confusion quant à la signification des termes tels que Dieu, divinité et déité. Les êtres humains sont dans une confusion et une incertitude plus grande encore lorsqu’il s’agit des relations entre les personnalités divines désignées par ces nombreuses appellations.» . « Si vous demandez aux gens, « Quel genre de Dieu est Dieu? ‘Vous obtiendrez autant de réponses différentes. Les nombreuses religions avec leurs anciennes traditions si passionnément soulignés au Parlement indiquent que l’humanité est loin de l’unité mondiale sous un même Dieu. Les gens sont encore en adoration avec « Terre-Mère ». Les gens apprennent à préserver les traditions. Je vois cela comme regarder en arrière pour l’autorité et la préservation. Je sens qu’il y a un intérêt croissant et le désir de prendre soin des gens, ce qui conduira à une plus grande volonté d’unité. Je suis satisfait de voir que nous nous dirigeons dans la bonne direction, bien que lentement! Le désir croissant pour la paix, même avec des interprétations différentes de la Divinité, peut être une force motrice pour changer les gouvernements et les activités politiques pour éliminer la guerre. Le mouvement interreligieux peut-être la puissance requise dans l’amour pour changer les nations. Meilleures salutations et bénédictions pour tous.

De Miranda: J’ai entendu un beau message répété par de nombreux chefs religieux en reconnaissant que nous sommes tous liés par l’amour, à travers nos cœurs, et en étant une grande famille humaine … même si nos croyances sont différentes à certains égards. J’ai ressenti beaucoup d’espoir à l’effet que des personnes pouvaient s’unir et travailler ensemble pour apporter des changements positifs dans le monde … espérons plutôt tôt que tard :)

De Karen K : Mon esprit a été profondément touché par d’excellentes et multiples expériences au Parlement des religions. Je me suis réengagée dans ma vie terrestre à enseigner davantage. En tant que recherchiste, auteur et conférencier je peux encore responsabiliser l’humanité à faire le bien. Je me suis toujours intéressé au commun des mortels plutôt qu’aux différences.

De Geoff: Le Parlement m’a donné l’occasion de découvrir l’unité spirituelle. Avoir consacré des heures en profonde relation d’âme à âme avec mes frères et sœurs a été une merveilleuse expérience où nous avons célébré nos origines spirituelles, notre raison d’être et notre destinée. Une telle interaction était une conversation profonde avec une sœur Ba’hai qui a partagé avec moi un désir de chercher la volonté de Dieu pour trouver la meilleure façon de fonctionner en tant que groupes. Nous espérons tous deux que le Parlement évoluera pour devenir un lieu de conscience où les religionistes seront unis en esprit et par l’esprit.

De Richard:

La croyance a atteint le niveau de la foi quand elle motive la vie et façonne la manière de vivre. Le fait d’accepter un enseignement comme vrai n’est pas la foi…  Une disposition mentale n’atteint les niveaux de la foi que si elle domine effectivement la manière de vivre. La foi est un attribut vivant de l’expérience religieuse personnelle authentique. On croit la vérité, on admire la beauté, on respecte la bonté, mais on ne les adore pas. Une telle attitude de foi salvatrice est centrée sur Dieu seul, qui personnifie la vérité, la beauté, la bonté et infiniment plus encore. [Fascicule 101:8.1, page 1114:5]

La croyance limite et enchaine toujours ; la foi se déploie et libère. La croyance attache, la foi affranchit. Mais la foi religieuse vivante représente plus qu’une association de nobles croyances, plus qu’un système exalté de philosophie ; elle est une expérience vivante s’intéressant aux significations spirituelles, aux idéaux divins et aux valeurs suprêmes ; elle connaît Dieu et sert les hommes. Les croyances peuvent devenir la propriété d’un groupe, mais la foi doit être personnelle…  [Fascicule 101:8.2, page 1114:6]

De Dave T: J’ai été grandement inspiré par le Parlement, donc je me sens inspiré et je pense que je peux aussi être une source d’inspiration dans ce message. Mon impression la plus profonde: j’ai été très ému par le Parlement dans son ensemble, et en particulier par la marée montante du Divin Féminin / engagement avec la présence et les préoccupations de l’Esprit-Mère, qui étaient plus plus évidentes que dans les rencontres précédentes. Ensemble, Meredith et moi avons assisté à l’Assemblée plénière des Femmes dont l’expérience fut inspirante et encourageante; nous l’avons vu comme un point tournant majeur dans « l’histoire de la femme’’! L’emphase essentielle au Parlement sur l’interdépendance des femmes, le climat, l’inégalité des revenus, la justice sociale, la paix et la spiritualité était clairement évidente. Alors que les présentations combinées ont fait douloureusement évidence au fait que nous avons beaucoup de travail à effectuer, et qu’il y a urgence à répondre à ces préoccupations, mon espoir dans le «cœur de l’humanité » collective a été renouvelée. Je crois qu’il y avait une reconnaissance commune que les mots exprimés exigeaient une action individuelle et collective, et que même si seulement quelques milliers du total de l’assistance répondaient aux nombreux appels à l’action alors un  progrès significatif envers la lumière et la vie se développera. J’ai également apprécié d’avoir le temps de discuter profondément et significativement avec beaucoup d’amis liés au Livre d’Urantia, incluant des gens de trois autres groupes / organisations avec lesquelles je suis associé. Nous étions heureux de voir notre  fille Alanna (18 ans), qui a volé en provenance de Taïwan (à l’aide d’une bourse) et qui, depuis, se dirige vers l’Inde (et puis la Thaïlande) dans le
cadre de son cours ‘’Global Studies’’  pour l’Université de Long Island. Un moment préféré dont je me souviens est que, en marchant, j’ai croisé quelqu’un qui rayonnait d’amour, de lumière et de vie et tel que j’étais à ce moment il nous a semblé nous reconnaitre mutuellement, (ou reconnaitre le Un à l’intérieur de chacun de nous), bien que nous étions ‘étrangers’’. Et au lieu de passer notre chemin nous nous sommes retournés spontanément l’ un vers l’autre et en riant avons fait une accolade en nous saluant verbalement comme ‘frère’ et avons ensuite poursuivi nos chemins respectifs.  J’ai été également ravi que Mer et moi avons pu conjointement offrir notre présentation sur ‘’Modèles divins de partenariat male/femelle’’, quelque chose que nous voyons comme une contribution importante envers notre culture planétaire  et dont Le Livre d’Urantia fournit une perspective unique et valable. Avec amour, lumière et vie.

Merci  à tous ceux et celles qui ont donné leur avis. Partager sa vie intérieure c’est être Blessed are Peacemakerssemblable à Dieu, divin.

Avec le temps, le jeune charpentier de Nazareth mesura de mieux en mieux chaque institution de la société et chaque coutume de la religion par un critère invariable. Que fait-elle pour l’âme humaine ? Rapproche-t-elle Dieu de l’homme ? Mène-t-elle l’homme à Dieu ? Tout en ne négligeant pas complètement les aspects récréatifs et sociaux de la vie, l’adolescent consacra de plus en plus son temps et ses forces à deux buts seulement : prendre soin de sa famille et se préparer à accomplir sur terre la volonté de son Père céleste. [Fascicule 126:2.5, page 1388:5]

Ayant étudié pendant de nombreuses années les incomparables enseignements de Jésus dans la quatrième partie du Livre d’Urantia, et gardant bien en tête ce que Jésus nous a enseigné sur notre relation personnelle avec notre Père et ce que le Melchizédek nous révèle sur la vraie religion en tant qu’une expérience personnelle de Dieu, voici quelques réflexions qui ont émergé dans mon humble mental de mortel ascendant et certains éléments sur lesquels j’ai réfléchi depuis le Parlement, un autre court chapitre de ma quête éternelle. Est-ce que le but de cette rencontre de groupes religieux est de se rapprocher de Dieu et de sa Divine Présence qui vit en chacun de nous? Est-ce que les religionistes partagent leurs moyens individuels de servir afin que nous gagnions tous en sagesse morontielle? Nous rassemblons-nous pour nourrir nos âmes? Est-ce que les religions organisées doivent être impliquées dans la politique et l’économie? Est-ce que les mots « parlement  » et  » religion » vont ensemble? Quelle est la tâche individuelle de la personne religieuse? Quelle est ma tâche en tant que personne religieuse?

Après cette expérience, est-ce que j’ai en moi un sentiment d’avoir eu un avant-goût des Mondes des Maisons? Eh bien, je n’y suis jamais allé sur les Mondes des Maisons mais si je réfléchis sur le Parlement et que je combine mes réflexions  à ce qu’on nous dit qui sur ce qui se passera sur les deux premiers Mondes des Maisons où de nombreux éléments physiques et intellectuels seront rectifiés, je dirais : probablement.

Tabamantia, agondontaire de statut finalitaire, ayant survécu à l’expérience d’avoir vécu sur une des sphères en quarantaine impliquées dans la première rébellion ayant eu lieu dans les univers du temps et de l’espace et maintenant superviseur souverain de la série des monde expérimentaux (décimaux), pouvons-nous faire appel à toi pour partager avec nous ce que tu ressens, car nous savons de quoi tu parles. En voyant ce qui est arrivé au Parlement, as-tu encore le même sentiment à propos de notre monde que tu avais il y a plus de 60 ans lorsque le Livre d’Urantia a été complété?

 « Ayant reçu temporairement autorité sur les séries de planètes expérimentales, je viens vers vous, qui êtes de loin mes supérieurs, et je viens exprimer mon admiration et mon profond respect pour le magnifique groupe de ministres célestes, les Moniteurs de Mystère, qui a volontairement servi sur cette sphère anormale. Quelque pénibles que puissent être les crises, vous ne chancelez jamais. Ni dans les annales de Nébadon, ni devant les commissions d’Orvonton, nul n’a jamais porté d’accusation contre un Ajusteur divin. Vous avez été loyaux dans vos missions, vous avez été divinement fidèles. Vous avez aidé à rectifier les erreurs et à compenser les défaillances de tous ceux qui travaillent sur cette planète troublée. Vous êtes des êtres merveilleux, gardiens du bien chez les âmes de ce monde arriéré. Je vous rends hommage, bien que vous soyez apparemment sous ma juridiction comme ministres volontaires. Je m’incline devant vous en reconnaissant humblement votre désintéressement délicat, votre ministère compréhensif et votre dévouement impartial. Vous méritez le nom de divins serviteurs des habitants mortels de ce monde déchiré de conflits, frappé de malheurs et affligé de maladies. Je vous honore ! Je vous rends presque un culte ! » [Fascicule 108:3.6, page 1189:2]

Tu aurais certainement les mêmes éloges pour nos Ajusteurs de Pensée, mais que dirais-tu de notre monde? Perçois-tu toujours la même chose à son sujet? Est-ce que ton espoir pour notre sphère a grandi en voyant ce qui s’est déroulé au Parlement des Religions du Monde?

Et puis, je me demandais si les séraphins auraient les mêmes pensées au sujet de notre groupe que l’un d’eux avait pour son sujet:

 « Une grande partie de ma difficulté provenait de l’interminable conflit entre les deux natures de mon sujet : la poussée de l’ambition contrariée par l’indolence animale ; les idéaux d’un peuple supérieur barrés par les instincts d’une race inférieure ; les desseins élevés d’un mental élevé rencontrant l’antagonisme des impulsions héréditaires primitives ; les vues à long terme d’un Moniteur prévoyant contrecarrées par l’étroitesse de vues d’une créature du temps ; les plans progressifs d’un être ascendant modifiés par les désirs et les envies d’une nature matérielle ; les éclairs d’intelligence universelle annulés par les impératifs énergétiques chimiques d’une race en évolution ; les émotions d’un animal s’opposant à la pression des anges ; l’entrainement d’un intellect annihilé par les tendances de l’instinct ; l’expérience de l’individu se heurtant aux penchants accumulés de la race ; les buts du meilleur dominés par l’impulsion du pire ; l’envol du génie neutralisé par le poids de la médiocrité ; le progrès du bon retardé par l’inertie du mauvais ; l’art du beau souillé par la présence du mal ; l’entrain de la santé neutralisé par l’asthénie due à la maladie ; la fontaine de foi polluée par les poisons de la peur ; la source de joie aigrie par les eaux de l’affliction ; l’allégresse de l’anticipation désillusionnée par l’amertume de la réalisation ; les joies de la vie toujours menacées par les tristesses de la mort. Quelle vie, et sur quelle planète ! Et pourtant, à cause de l’incitation et de l’appui toujours présent de l’Ajusteur de Pensée, cette âme a atteint un bon degré de bonheur et de succès, et s’est élevée dès maintenant aux salles de jugement de maisonnia. » [Fascicule 111:7.5, page 1223:7]

Pour citer un frère et ami dans l’Esprit « il devrait y avoir plus de 7 milliards de religions sur cette planète puisque la religion est une expérience personnelle et authentique que chacun de nous peut faire avec notre Père Universel par sa Présence Divine qui habite chacun de nous. »

En clôturant l’événement, les organisateurs ont annoncé que le Parlement aura maintenant lieu tous les deux ans au lieu de cinq et continuera d’être hébergé par différentes villes à travers le monde.

Love Compass circlesChacun d’entre nous avons grandement bénéficié des enseignements incomparables du Livre d’Urantia. Il a permis d’améliorer notre compréhension et de grandement étendre notre perspective cosmique et aussi d’approfondir notre perception et notre réceptivité spirituelles. Ces enseignements pourraient certainement avoir le même effet pour tous les religionistes qui marchent sur cette planète. Nous savons tous que la croissance spirituelle est mutuellement stimulée quand nous nous unissons morontiellement et que l’amour fournit le sol pour la croissance religieuse …

Ce dont le monde a maintenant besoin c’est de l’Amour, c’est la seule chose qu’il y a en quantité insuffisante… L’amour est vraiment le désir de faire du bien aux autres … et de le faire réellement.

Quelle vie, et sur quelle planète !

Cultiver le mental: choisir le bon outil

Michael Hanian, Russie

Une version personnelle de la foi comme outil de culture du mental

(Présentation faite lors de la dernière conférence de l’Association Urantia en 2015)Plein d

Excellente journée à vous tous! Permettez-moi de dire tout d’abord que je suis heureux d’être ici avec vous, de voir mes vieux amis et sans doute de me faire de nouveaux amis.

C’est un vrai défi que de tenter de présenter une conférence bien structurée à une communauté de lecteurs du Livre d’Urantia.  À vrai dire, je n’ai jamais été volontaire pour faire cette présentation, mais j’ai accepté cette occasion avec gratitude. Je vais essayer de partager avec vous quelques idées personnelles nées de la lecture et de la relecture du texte du Livre d’Urantia.

Avant de commencer, je voudrais exprimer ma grande gratitude à tous ceux qui ont rendu possible ma participation  à cette conférence par une bourse.

Mon propos est intitulé : Cultiver le mental : choisir le bon outil et il a pour sous-titre Une version personnelle de la foi comme outil de culture du mental  

Je parlerai de la foi  et du mental, ma foi et mon mental – ce mental qui a obstinément tenté de m’empêcher d’accéder à ces vérités qui sont si joliment présentés à nous dans le Livre d’Urantia.

Mon espoir est d’être sincère.

Mon espoir est de pouvoir partager avec vous les choses qui me sont précieuses car, comme on nous le dit :

L’homme qui connaît Dieu décrit ses expériences spirituelles … pour édifier et satisfaire mutuellement les croyants. [Fascicule 1:6.6, page 30:5]

En 1986 j’ai fait un rêve. J’étais sur la plage. Il faisait beau, il n’y avait pas de vent et le soleil brillait doucement. Venant de nulle part, une vague géante descendit sur le rivage et m’emporta avec elle. J’étais impuissant, ballotté et essayant  instinctivement de me retenir à quelque chose. Étrangement je n’avais pas peur.

Puis j’ai senti quelque chose dans ma main. A l’instant qui suivit je fus rejeté sur le rivage et, dans ma main, il y avait un livre.

Quatre ans plus tard j’ai trouvé le Livre d’Urantia.

Quand je regarde en arrière, je vois ce rêve comme un cher message et une promesse. Et la partie la plus importante de ce message est : Ne crains pas. En quatre ans, ces mots si souvent trouvés dans le livre devinrent un appel vibrant,  magnifique, jusqu’à devenir une devise pour le reste de ma vie.

Alors, avais-je à l’esprit de devoir être éternellement reconnaissant? Pas vraiment.À cette époque, comme souvent dans les années qui suivirent, mon mental fit tout pour m’empêcher de suivre la bonne cause. Il offrit des explications logiques et sans failles de la magie divine présentée dans le Livre d’Urantia; Il expliqua  l’imprudence de se détourner de ma routine quotidienne de vouloir gagner ma vie; il tenait à toute possibilité  de s’en tenir aux théories et notions respectables, bien prouvées et largement acceptées. Il faisait le maximum pour m’assurer que lui, mon mental, était mon véritable ami, prêt et désireux de me servir avec ces outils indispensables de la logique, son scepticisme, ces faits de la vie et les cinq sens dont il me communiquerait fidèlement et volontiers les données qu’il interpréterait pour moi.

Pourtant, quelque chose , ou quelqu’un, ne manqua jamais de m’offrir des explications différentes, des contre-arguments à tous ces arguments que me présentait mon mental. Et ce qui me frappait toujours était le ton de ce quelqu’un! Il était si gentil, la musique des messages était si merveilleuse que toute la logique, tous les faits contraires, perdaient leur signification.

Alors je continuais à lire et je continuais d’écouter ce quelqu’un. Et je commençais à apprendre à choisir.

Mon premier choix fut de lui donner sa chance. Lire le Livre d’Urantia, lui permettre de porter des fruits dans ma vie. Je n’ai jamais regretté ce choix.

Depuis lors, quelque chose de nouveau est apparu dans mon mental. Ce quelque chose était l’espoir. Auparavant, j’avais désiré l’espoir, mais il n’y avait jamais d’espoir véritable. Tout au contraire, ma compréhension du monde ne pouvait que me conduire à abandonner tout espoir, et non pas à l’entretenir.

Cette nouvelle sensation était inspirante et merveilleuse. Plus mon espoir grandissait et plus la crainte s’affaiblissait.

À un certain point, je me suis arrêté, j’ai repris mon souffle et j’ai essayé de réfléchir à tout cela.  Pourquoi cette crainte omniprésente perdait elle de son étreinte? Pourquoi en étais-je à échanger toute la logique du monde pour ce sentiment merveilleux d’espoir? Pourquoi cette foi croissante que j’avais était-elle déjà si puissante?

Je continuais à lire et je continuais à trouver les réponses.

Je commençais aussi à faire attention à certaines combinaisons de mots dans le Livre d’Urantia et petit à petit, je commençais à pénétrer plus profondément leur signification.

Vérité vivante, amour vivant et foi vivante. Que signifie en fait ce mot de « vivant » ? En élargissant le contexte, nous trouvons que « vivant » signifie vibrant, résonant attractif, inspirant, spontané et créatif.

Étant moi-même un compositeur, j’ai trouvé que l’idée de créativité était celle qui m’attirait le plus. Car la créativité amène finalement à l’être une nouvelle réalité. Et c’est là quelque chose qui nous rend, sinon créateurs, du moins co-créateurs.

Ma conclusion suivante n’attendait que le bon moment  pour se matérialiser : La créativité et la foi vont la main dans la main.

Et juste après cette perception il en vint une autre : Je peux apprendre à utiliser ma foi comme un outil qui me permettra de cultiver mon mental et de développer ma créativité.

Je fus finalement rassuré quand j’ai lu ces mots merveilleux :

La foi est l’inspiration de l’imagination créatrice imprégnée de l’esprit. [Fascicule  132:3.5, page.1459:5]

La Créativité

Notre mental est créateur par inhérence. En lisant le Livre d’Urantia je pus distinguer quatre cas différents relatifs au niveau fini de créativité :

Le niveau le plus élevé est celui du sage. Alors qu’une création entièrement sortie  du  mental n’existe pas, à l’exception peut-être de la Première Source Centre,  pour les besoins de définition acceptons qu’un homme sage – ou devrais-je dire une personne sage ? –  est quelqu’un qui crée, d’abord et essentiellement, à partir de son propre mental.  Nous savons que Jésus n’a pas laissé d’écrit. Il a utilisé les mots vivants opposés à la lettre morte. C’est pourquoi il était, entre autre, un homme sage.

Eh bien, qui l’a écouté ? Ses élèves et la multitude de ses amis et de ses ennemis. Sachant bien que Jésus ne voulut rien laisser par écrit, qu’il avait détruit le peu qu’il avait écrit dans ses jeunes années, les disciples n’ont pas écrit après lui et pendant 40 ans la transmission a vécu sous forme de parole orale. Pourtant les Évangiles sont un texte écrit. Et c’est pourquoi le premier auteur devint inévitablement un scribe.

Scribe n’est pas un gros mot. Sans les scribes il n’y aurait pas prolifération de la connaissance telle que nous la connaissons. Pourtant, le scribe tend à capturer la pensée dynamique et vivante  et à la cristalliser en quelque chose d’inchangeable.

Passons maintenant à ceux qui utilisent ces écritures, le produit final des efforts créatifs du scribe. De nouveau, pour la simplicité  de la chose, nous présumons que le type de mental suivant ne fait rien d’autre que d’utiliser ce que d’autres ont créé. Quand c’est le cas, nous avons à faire avec un type que l’on peut qualifier de dilettante.

Les dilettantes sont ceux qui prennent des idées et des définitions sans offrir quoi que ce soit en retour.  Tout ce qu’ils savent c’est acquérir de la connaissance. Ils ont les outils et connaissent les moyens d’acquérir les données. Ils diffèrent des savants de la même manière qu’une fleur vivante diffère d’une fleur artificielle ; l’image est semblable mais la substance est entièrement différente.

C’est un type de mental très répandu. Mais dans notre monde d’aujourd’hui il est dépassé par un autre type que j’appellerais le copieur-colleur.

Les copieurs-colleurs sont ceux qui ne savent que copier-coller. Copier en un lieu et coller en un autre. Copier une citation brillante de l’un de nos prédécesseurs éminents et la coller dans une compilation sans trace de la moindre fraicheur.

Les copieurs-colleurs sont un aspect du meilleur des mondes de stérilité intellectuelle et créative. Un accès instantané aux données est séduisant et dommageable. Trop souvent cela prive du plaisir intense tiré du processus de recherche de la connaissance.

C’est une surprise, mais tout cela a à voir avec l’histoire de Jésus et de ses enseignements. Car cela montre comment, en passant d’un mental divin qui est la créativité même, à un mental qui fait preuve essentiellement de qualités mécaniques, nous en venons à expliquer comment le manque de considération mécanique a contribué au rejet de Jésus par tant de ses contemporains.

Copier-coller ne présuppose ni une haute technologie  ni les temps modernes. C’est simplement une méthode stérile  de traiter la propriété intellectuelle et, en tant que telle, elle a existé à toutes les périodes de temps. Qu’est-ce donc exactement qui fait qu’un mental rejette la libre créativité et s’attache  à la place au copiage mécanique ? L’un des facteurs, de nouveau, est la peur.

Ce fut la peur qui fit fermer les yeux aux pharisiens et aux scribes sur la vérité vivante de la bonne nouvelle et choisir la répétition servile des anciennes écritures. Ce fut la peur qui leur fit dénoncer le Fils de l’Homme et exiger que la multitude demeure ce qu’elle était, une multitude et non pas un groupe d’individus ayant chacun le pouvoir de choisir la Vérité. Mais pour pouvoir choisir, il faut être capable de penser et de penser de manière co-créative, alors que ce que les agents du Sanhédrin imposaient à la foule était un copier-coller. Ils offraient des solutions toutes faites, ils exigeaient que ces solutions soient copiées par le mental de ceux qu’ils approchaient et qu’elles soient collées sur chaque mental.

Permettez-moi de le répéter : mes définitions en noir et blanc sont là pour l’argumentation. En réalité, nous allons d’un modus operandi à un autre, du moins la plupart d’entre nous le font, et c’est tout à fait normal. Je crois que c’est la préférence et l’équilibre général qui font la différence. C’est ce que je fais « quand je suis au mieux » qui compte.

Dans cette perspective, ce que nous faisons ici dans la conférence c’est essayer de maintenir la parole vivante, car la plupart du temps nous discutons, nous communiquons, nous partageons et nous réagissons. Tout ceci est être créatif et co-créatif ; c’est boire au puits rafraichissant de la spontanéité ; c’est vivre l’esprit et pas simplement la lettre.

Je vais poursuivre avec ma propre histoire concernant la foi et le mental.

Au début ce fut un peu agité. Je pense que c’était dû à la distance. Quand deux personnes essaient de se dire quelque chose elles se rapprochent, de sorte qu’elles entendent mieux et qu’elles n’aient pas à crier.  Alors, ce qui s’est passé est la chose suivante : Ma foi nouvelle-née, mon enfant précieux, était toute heureuse et joyeuse, si heureuse et si joyeuse que pendant un temps elle n’a pas remarqué mon mental qui était laissé tout seul dans le noir. Le mental pouvait sentir la présence de la lumière quelque part au bout du tunnel, mais la description de cette lumière était trop vague pour faire impression. Et c’était aussi une question de langage : ma foi n’avait pas encore maitrisé le langage de la communication avec le mental. Elle n’avait pas encore trouvé les mots justes. Son pinceau magique n’était pas là pour peindre les merveilles de la joie spirituelle   à pleines couleurs. Mon moi étonné et anxieux se trouvait en plein milieu, déchiré par des  mouvements précipités de foi d’une part et le raisonnement terre à terre du mental d’autre part.

Pourtant, je décidais que je transformerai la foi en un outil. Et ainsi  mon mental commença à rechercher des instructions. Et elles venaient. Un ensemble d’instruction fut précédé de ce titre :

Un outil spirituel appelé foi pour cultiver son mental

Avertissement : avant de continuer lisez soigneusement les instructions.

  1. But de l’outil : encourager la vie religieuse.
  2. Environnement opératoire : la vie au jour le jour.
  3. Précautions de sécurité :

– Manipuler avec soin : La foi est en même temps puissante et délicate. Quand on en abuse elle peut entrainer des « convulsions de fanatisme » [Fascicule 110:4.5, page 1207:5]

– Ne pas exposer l’outil à un environnement hostile : « ne pas jeter les perles aux cochons » [Fascicule140:3.18, page 1571:5]

– Bien conserver : Bien qu’il n’y ait pas de ‘ à consommer avant’ sur le paquet, une inactivité prolongée aura pour résultat que l’outil rouillera. Cela signifie qu’il faut utiliser votre foi.

Mais pas un mot sur le mode d’emploi !

Je ne savais pas alors qu’il ne pouvait pas y avoir d’instructions à copier. Je ne savais pas que l’on doit toujours trouver une façon personnelle d’exercer la foi.

Et plus important encore, je ne savais pas exactement pourquoi j’appliquerais ma foi, quels buts je me fixerais, en d’autres termes, ce que je voulais accomplir par la foi.

Que veux-tu vraiment ? me demandais-je. Je voulais beaucoup de choses. Mais il y avait une chose que je désirais par-dessus tout : je voulais me débarrasser de la peur.

Cela devint mon deuxième choix rationnel et intellectuel sur la route d’un mental mieux cultivé. Alors pourquoi ai-je choisi la peur comme cible majeure ?

Si je devais choisir une seule qualité négative qui embarrassait toute ma vie, ce serait la peur. Il est dit à juste titre dans le Livre d’Urantia : « C’est principalement la peur qui rend l’homme esclave.» [Fascicule 142:0.2, page 1596:2]  On nous dit que la peur est héritée du royaume animal. Un Porteur de Vie admire le cheval, mais il regrette le fait que le cheval soit si facilement effrayé. Eh bien c’est un message pour nous les humains. Alors qu’un cheval effrayé fuit, l’homme tue par peur ; ou il est tué. On nous dit que « la peur peut tuer » [Fascicule 88:4.8, page 971:2]  On nous dit aussi : « La peur … est une fraude intellectuelle maitresse pratiquée sur l’âme mortelle en évolution. » [Fascicule 48:7.4, page 556:4]   Et il est tout à fait évident que cette fraude est pratiquée par l’entremise du mental.

Que fait précisément cette crainte à notre mental et à notre personnalité ? Un Conseiller Divin nous avertit que nous déformons notre mental par « des anxiétés inutiles. » [Fascicule 9:5.7, page 103:5] Or, l’anxiété est un sous-produit de la peur. Un Messager Solitaire déclare que la peur pollue la fontaine de la foi, «  la fontaine de la foi polluée par les poisons de la peur, » [Fascicule  111:7.5, page 1224:0] Les Médians désignent une crainte qui «  empêche efficacement les âmes honnêtes d’aujourd’hui d’accepter la nouvelle lumière de l’évangile …» [Fascicule  159:4.9, page 1768:5] gras ajouté

Alors qu’est-ce que la crainte ? La crainte est aux antipodes de l’amour. L’amour et la crainte s’excluent mutuellement. Ces deux substances ne se mélangent pas. Là où il y a de la crainte il n’y a pas d’amour. Là où il y a de l’amour il n’y a pas de crainte. Il est éternellement vrai que «  … l’amour de Dieu… chasse toute crainte.»  [Fascicule 48:6.8, page 552:6]  C’est pourquoi l’Ajusteur  « [aimerait] changer [nos] sentiments de crainte en convictions d’amour et de confiance, [Fascicule 108:5.8, page 1192:3]

Mais peut-être  la crainte pourrait-elle être utile ? Bien sûr. Pour le corps ; elle avertit, elle nous fait appeler à l’aide. Toutefois, plus nous comprenons les paroles du Maitre «  L’homme ne vit pas seulement de pain, »  [Fascicule 160:3.1, page 1777:2] moins nous avons besoin de la crainte, et plus nous avons besoin de l’amour. Et la foi devient d’autant plus le pont jeté sur les eaux troublées de notre mental.

Quand j’ai commencé à utiliser le nouvel outil, il a fait preuve de certaines qualités tout à fait inattendues et merveilleuses.

Il a fait montre d’une capacité unique de croissance. Il croit dans l’espace en l’occupant de plus en plus ; il croit dans le temps en indiquant d’une part l’avenir et en trouvant son fondement dans les choses du passé d’autre part.

Comme il en va de bien d’autres choses, il y a eu un tournant décisif. Un tournant décisif dans la lutte entre ma foi et ma crainte.

Cela s’est passé au cours d’un de ces débats de routine. « Qu’est-ce que tu vas manger ?pleurait mon mental, mu par la crainte. Tu n’es pas responsable ! Tu as une famille ! Tu devrais cesser d’écrire ta musique qui ne te donne presque rien et commencer à faire ce que font tous les autres : Gagner ta vie. » J’essayais de répondre, mais mes réponses étaient faibles.

Soudain, ma petite fille est entrée dans la salle. « Papa, tu veux bien me jouer cette chanson ? »

« Laquelle ? » Demandais-je.

« Celle que tu as écrite pour moi hier. »

C’est ce que je fis. Et je vis combien elle était heureuse. Et j’ai  pris conscience que tout ce qui était vraiment important dans ma vie était déjà là. Et j’ai compris que je pouvais me défaire de la crainte.

La crainte est un terme générique. En fait, nous avons affaire avec ses multiples visages, ses nombreuses formes : l’anxiété, la méfiance, la suspicion pour n’en nommer que quelques-unes. Et chaque fois c’est un signe de l’absence d’amour. La crainte est rationnelle, l’amour est irrationnel. La crainte emprisonne, l’amour libère. La crainte est stressante, l’amour est relaxant. Les deux s’excluent mutuellement. Comme le jour et la nuit ; comme la lumière et l’obscurité. On ne peut pas les mélanger. On ne peut que choisir entre les deux.

D’où de nouveau le problème du choix. Le choix entre maintenant et plus tard ; le choix entre le matériel et le spirituel ; le choix entre penser et croire.

En fin de compte, c’est un choix entre croire et ne pas croire ; car si vous croyez vraiment en Dieu, il ne peut pas y avoir de crainte. Nous n’avons peur qu’en proportion directe de notre manque de foi. Alors, ne craignez pas devient une autre manière de dire : Ayez la foi. Le problème du combat contre la crainte est le problème de permettre à la foi d’avoir le dessus dans les affaires humaines.

 « Ne craignez pas. » « [Fascicule 100:7.15, page 1103:3] était le mot d’ordre du Maitre, parce que quand vous craignez vous ne pouvez pas vraiment aimer. Ce fut la crainte agissant au travers de différentes matérialisations – jalousie, méfiance, suspicion, envie et vindication qui a ruiné Judas. La crainte pour sa vie a conduit Pierre à un état très dangereux de dénégation de son Maitre – n’était-il pas proche de suivre les pas de Judas? La crainte d’une perte matérielle a conduit Matadormus à rejeter l’offre du Maitre. Cette crainte était-elle justifiée? Non. Les Médians nous révèlent que Matadormus aurait reçu tous ses trésors immédiatement si seulement il avait accepté son nouveau rôle. La crainte de troubles avec les Juifs a conduit Pilate à céder à leurs demandes scandaleuses.

La crainte aveugle. La crainte déconnecte. La crainte est traitresse, la crainte est meurtrière.

La crainte est le résultat d’une conduite purement rationnelle.

La crainte nous sauve aujourd’hui seulement pour nous condamner demain.

La crainte est un autre nom pour la myopie. C’est une précaution devenue trop grande. C’est une précaution laissée à elle-même. La crainte vous offre dix centimes et vole la fortune.  La crainte vous évite un bleu mais vous afflige une blessure permanente.

Ne craignez pas! Ces mots  devraient devenir non seulement un mot d’ordre mais faire partie d’une prière quotidienne :

« O Seigneur, délivre-moi des chaînes de la crainte! Ne permet pas que son poison trouble mon mental! Remplace là par la paix du mental, le calme éternel de l’âme et un amour qui englobe tout. »

Dieu est amour. L’absence d’amour est la crainte. Alors, la crainte est absence de Dieu. Et ainsi, elle n’est pas réelle parce qu’il n’est pas un lieu où Dieu ne serait pas. C’EST POURQUOI ON L’APPELLE FRAUDE INTELLECTUELLE. La  crainte est ce qui n’est pas réel, mais ce qui tend à nier tout ce qui est vraiment réel et à se substituer à lui.

On ne peut pas tuer l’amour; mais on peut l’empêcher d’entrer dans notre mental.

On ne peut pas arrêter Dieu; mais on peut l’empêcher de cultiver notre mental.

La foi est ma houe et mon épée. C’est le seul outil et la seule arme dont j’aurai jamais besoin pour aider mon mental dans la bataille constante avec la crainte qui ne croit pas.

Avec le temps, je constate que la distance entre la foi nouvelle-née et le mental, la distance qui était un problème semble s’amenuiser car les deux se rapprochent et maitrisent un langage commun. Je commence à voir que  la foi est « l’affirmation suprême de la pensée humaine, » [Fascicule 3:5.9, page 51:8] que la foi est « raisonnable » [Fascicule 103:7.1, page 1137:6] que la foi est « une vision du mental spiritualisé. »  [Fascicule 1:3.3, page 25:3]

Je peux être sûr d’avoir choisi le bon outil. Contrairement à d’autres outils un usage intensif ne fait que l’affûter plus. Tout ce que j’ai à faire est de le garder à portée de main.

Pour moi, tout est parti d’une supposition à savoir, que la crainte est un état de mental inutile.

Cela continue par une période d’essai, une interdiction de la crainte

Un jour ce sera devenu une habitude que de vivre sans crainte. Et l’habitude est une chose dont le mental est très heureux.

Le mental faisant le choix de ne pas craindre.

 

En ce qui concerne l’Adversité

Bart Gibbons, États-unis

« Souviens-toi, aux moments les plus sombres, que chaque échec n’est qu’un pas de plus vers le succès, chaque détection de ce qui est faux te dirige vers ce qui est vrai, chaque épreuve épuise quelque forme tentatrice d’erreur et chaque adversité ne cache que pour un temps ton chemin vers la paix et l’accomplissement. »  Augustine Mandido II, auteur.

Les lecteurs du Livre d’Urantia sont ravis d’apprendre que le salut est fondé sur la foi seule, qu’un fragment divin dans le mental fusionnera avec chacun d’entre nous pour toute l”éternité et qu’il y a un plan de service pour une vie éternelle de service, d’adoration et de découverte.

En ce qui concerne l’adversité, quels conseils nous offre le Livre d’Urantia ? Comment les enseignements nous aident-ils à réagir quand nous sommes secoués par une tragédie dévastatrice et inattendue ou bien que nos propres efforts malencontreux sont causes de souffrance et de désespoir dans notre vie quotidienne ?

Heureusement, les Révélateurs fournissent un ample matériel pour nous instruire et nous inspirer.  J’ai sélectionné certains enseignements s’y rapportant et les ai groupés suivant les cinq domaines suivants :

  1. Échec – un outil pour acquérir de la sagesse et un accomplissement spirituel.
  2. Perspective – des perspectives qui pavent le chemin au progrès spirituel.
  3. Divinité potentielle – une liste de douze situations difficiles et dont la bonne réponse révèle l’authenticité de notre foi.
  4. Capacités d’adaptation – comment se maintenir à la suite d’un désastre.
  5. Mettre tout en œuvre … dans l’éternité.

Il est important de se rendre compte que, comme le dit Jésus, « Vous pouvez entrer dans le royaume de Dieu comme un enfant, mais le Père exige que vous grandissiez, par la grâce, jusqu’à la pleine stature d’un adulte spirituel. »  [Fascicule 193:2:2, page 2054:3]  Cela inclut non seulement de porter les fruits de l’esprit mais aussi de faire montre d’équilibre, de courage et de foi quand votre monde qui s’effondre.

Échec

« Un bon jugement provient de l’expérience et beaucoup de celle-ci provient d’un mauvais jugement » Will Rogers.

Pendant la période de repos à Magadan, le philosophe grec Rodan a rencontré Nathanaël, Thomas et d’autres croyants qui se trouvaient disponibles. Ces discussions ont produit des aperçus profonds dans de nombreux sujets, y compris l’échec.

C’est dans les circonstances où il faut faire face à l’échec et s’adapter à la défaite que la vision de grande envergure de la religion exerce son influence suprême. L’échec est simplement un épisode éducatif — une expérience culturelle pour acquérir de la sagesse — dans la vie de l’homme à la recherche de Dieu, qui s’est lancé dans l’aventure éternelle d’explorer un univers. Pour cet homme, la défaite n’est qu’un nouvel instrument pour atteindre des niveaux supérieurs de réalité d’univers. [Fascicule  160:4:15, page 1780:1]

Pour vraiment apprécier la profondeur de cet enseignement sur l’échec, il nous faut comprendre la relation dynamique  entre le raisonnement, la sagesse et l’accomplissement spirituel. Comme l’indiquent les citations suivantes, le raisonnement conduit à la sagesse, laquelle finit par culminer dans la gouverne de l’esprit, l’adoration réflective et la conscience de Dieu.

Une fois que la raison reconnaît le vrai et le faux, elle fait montre de sagesse ; quand la sagesse choisit entre le vrai et le faux, entre la vérité et l’erreur, elle démontre la gouverne de l’esprit. » [Fascicule 103:9:10, page 1142:1]

« La pensée abdique devant la sagesse, et la sagesse se perd dans une adoration illuminée et réflective. » [Fascicule  112:2:11, page 1228:6]

   L’éducation, c’est l’affaire de toute la vie ; il faut que l’éducation continue pendant toute la vie, de façon que l’humanité acquière graduellement l’expérience des niveaux ascendants de la sagesse humaine, qui sont les suivants :

  1. La connaissance des choses.
  2. La réalisation des significations.
  3. L’appréciation des valeurs.
  4. La noblesse du travail — le devoir.
  5. La motivation des buts — la moralité.
  6. L’amour du service — le caractère.
  7. La clairvoyance cosmique — le discernement spirituel. [Fascicule 71:7:5–12, page 806:5–12]

Ensuite, grâce à ces accomplissements, nombre d’hommes s’élèveront au niveau ultime que le mental mortel puisse atteindre, la conscience de Dieu. [Fascicule 71:7:13, page 806:13]

Problem SolvingRevenons à l’enseignement de Rodan, faire face à l’échec et faire des ajustements est une étape nécessaire pour se réaccorder avec la gouverne de l’esprit ce qui est essentiel pour le progrès spirituel. Lors de son prochain point de discussion, Rodan encourage le religionniste à se sentir gratifié d’avoir fait les changements nécessaires, plutôt que de regretter le passé.

« La carrière d’un homme recherchant Dieu peut se révéler comme une grande réussite à la lumière de l’éternité, même si tout le cours de sa vie temporelle apparaît comme un échec retentissant, pourvu que chaque insuccès ait suscité la culture de la sagesse et l’accomplissement spirituel. » [Fascicule160:4:16, page 1780:2]

Cultiver des habitudes de solution de problème  illustration.

 Perspective 

Un des sens du mot perspective est de voir les choses dans leur importance relative. En mettant l’accent sur la perspective éternelle, nous avons la parole de Jésus que notre carrière post-mortelle est assurée :

Jésus dépeignit la sécurité profonde de l’homme connaissant Dieu en disant : « Pour celui qui connaît Dieu et croit au royaume, qu’importe si toutes les choses terrestres se brisent ? » Les sécurités temporelles sont vulnérables, mais les sécurités spirituelles sont invulnérables. Quand les marées de l’adversité humaine, de l’égoïsme, de la cruauté, de la haine, de la méchanceté et de la jalousie viennent battre l’âme du mortel, on peut se reposer dans l’assurance qu’il existe un bastion intérieur, la citadelle de l’esprit, qui est absolument inexpugnable ; du moins est-ce vrai pour tout être humain qui a confié la garde de son âme à l’esprit intérieur du Dieu éternel.[Fascicule 100:2:7, page 1096:4]  

Au fascicule 3, un Conseiller Divin dit que la vie d’une créature évolutionnaire est assailli d’inévitabilités. Pour qu’un trait désirable existe, il faut que le trait opposé puisse être, de sorte que la différence entre les deux devienne claire. Par exemple au paragraphe 5 sur la liste des neuf il est écrit :

« L’amour de la vérité — avec l’acceptation de la suivre où qu’elle vous conduise — est-il désirable ? Alors il faut que l’homme croisse dans un monde où l’erreur est présente et la fausseté toujours possible.» [Fascicule 3:5:10, page 51.9]

Il est évident que le plan divin est d’avoir un monde rempli de difficultés. Les croyants doivent avoir à l’esprit que le contraste est nécessaire pour que se réalisent les qualités divines.

Dans les enseignements de Jésus à Tyr, le Maitre parle de la joyeuse perspective des vrais croyants :

Les individus qui connaissent Dieu ne se laissent ni décourager par les malheurs ni abattre par les déceptions. Les croyants sont immunisés contre la dépression qui suit les bouleversements purement matériels ; quiconque mène une vie spirituelle n’est pas troublé par les épisodes du monde matériel. Les candidats à la vie éternelle pratiquent une technique vivifiante et constructive pour faire face à toutes les vicissitudes et tracas de la vie physique. Jour après jour le croyant sincère éprouve plus de facilité à faire la chose juste. [Fascicule 156:5:13, page 1739:8]

Un Melchizédek de Nébadon nous offre une belle leçon concise sur la perspective :

«Le but de la réalisation de soi, pour l’homme, devrait être spirituel et non matériel. Les seules réalités qui vaillent l’effort sont divines, spirituelles et éternelles.» [Fascicule 100:2:6, page 1096:3]

 Divinité potentielle:

Cette section est remarquable en ce qu’elle spécifie la façon dont on espère que nous traitions les situations adverses. Pas moins de douze exemples sont donnés par un Melchizédek de Nébadon dans le fascicule 101.

Par la foi religieuse, l’âme de l’homme se révèle et démontre la divinité potentielle de sa nature émergente par la manière caractéristique dont elle incite la personnalité mortelle à réagir à certaines situations intellectuellement et socialement éprouvantes. La foi spirituelle authentique (la vraie conscience morale) se révèle en ceci :

  1. Elle fait progresser l’éthique et la morale malgré les tendances animales inhérentes et adverses.
  2. Elle produit une sublime confiance dans la bonté de Dieu, même en face de déceptions amères et de défaites écrasantes.
  3. Elle engendre une confiance et un courage profonds malgré l’adversité naturelle et les calamités physiques.
  4. Elle fait preuve d’une stabilité inexplicable et d’une tranquillité fortifiante, en dépit de maladies déconcertantes et même de souffrances physiques aiguës.
  5. Elle conserve à la personnalité un sang-froid et un équilibre mystérieux en face des mauvais traitements et des plus flagrantes injustices.
  6. Elle maintient une confiance divine dans la victoire finale, malgré les cruautés d’un destin apparemment aveugle et l’indifférence apparemment complète des forces naturelles envers le bien-être humain.
  7. Elle persiste à croire inébranlablement en Dieu malgré toutes les démonstrations contraires de la logique, et résiste avec succès à tous les autres sophismes intellectuels.
  8. Elle continue à montrer une foi indomptable en la survie de l’âme, sans se soucier des enseignements trompeurs de la fausse science ni des illusions persuasives d’une philosophie spécieuse.
  9. Elle vit et triomphe indépendamment du fardeau écrasant des civilisations complexes et partielles des temps modernes.
  10. Elle contribue à la survivance continue de l’altruisme en dépit de l’égoïsme humain, des antagonismes sociaux, des convoitises industrielles et des dérèglements politiques.
  11. Elle adhère fermement à une croyance sublime à l’unité de l’univers et à la gouverne divine, sans se préoccuper de la présence troublante du mal et du péché.
  12. Elle continue imperturbablement à adorer Dieu en dépit de tout, et quoi qu’il arrive. Elle ose déclarer : « Même s’il m’immole, je le servirai. » [Fascicule 101:3.4–16, page 1108:3–15]

Capacités d’adaptation:

Le Livre d’Urantia a de bons conseils pratiques sur la manière de s’en sortir dans des situations éprouvantes.

Jésus accentuait la valeur du divertissement et la détente. Les apôtres avaient de la difficulté à s’entendre ensemble, ainsi qu’avec les disciples de Jean. Jésus les a tous conduit sur le mont Sartaba pour un moment de repos. Il nous est raconté que

«Ce fut un évènement merveilleux dans l’expérience de chacun d’eux ; ils n’oublièrent jamais cette journée d’ascension de la montagne. Durant tout le trajet, ils ne dirent presque rien de leurs difficultés. En arrivant au sommet de la montagne, Jésus les fit asseoir autour de lui et leur dit : « Mes frères, il faut que vous appreniez tous la valeur du repos et l’efficacité de la détente. Comprenez bien que la meilleure méthode pour résoudre certains problèmes embrouillés consiste à les laisser de côté pendant quelque temps. Ensuite, quand vous revenez rafraichis par le repos ou l’adoration, vous êtes en mesure d’attaquer vos difficultés avec une tête plus claire et une main plus ferme, sans mentionner un cœur plus résolu. Par ailleurs, vous trouverez bien souvent que l’importance et les proportions de votre problème se sont amenuisées pendant que vous reposiez votre mental et votre corps. » [Fascicule 143:3:3, page 1611:1]

Lors de la deuxième tournée de prédication, Jésus nous donne une leçon concernant le contentement :

Un jour où Jésus visitait le groupe d’évangélistes travaillant sous la direction de Simon Zélotès, celui-ci demanda au Maitre au cours de la conférence du soir : « Pourquoi certaines personnes sont-elles tellement plus heureuses et contentes que d’autres ? Le contentement est-il une affaire d’expérience religieuse ? » Jésus répondit à la question de Simon en donnant, entre autres, les indications suivantes :

« Simon, certaines personnes sont par nature plus heureuses que d’autres. Cela dépend beaucoup, vraiment beaucoup, de la bonne volonté de l’homme à se laisser conduire et diriger par l’esprit du Père qui vit en lui. N’as-tu pas lu dans les Écritures ces paroles du sage : `L’esprit de l’homme est la lampe du Seigneur scrutant tout son domaine intérieur’? Et aussi que ces mortels ainsi guidés par l’esprit disent : `Les cordeaux sont tombés sur moi en des lieux agréables ; oui, un bon héritage m’est échu.’ `Le peu que possède un juste vaut mieux que les richesses de beaucoup de méchants’, car `un homme de bien tirera sa satisfaction de lui-même’. `Un cœur joyeux donne de l’allégresse ; il est une fête continuelle. Mieux vaut un peu de biens avec le respect du Seigneur qu’un grand trésor accompagné d’ennuis. Mieux vaut un repas de légumes avec de l’amour qu’un bœuf gras accompagné de haine. Mieux valent de petites ressources avec droiture que de grands revenus sans rectitude.’ `Un cœur joyeux fait du bien comme un médicament.’ `Mieux vaut posséder une poignée de grains avec quiétude qu’une surabondance de biens avec des chagrins et des vexations d’esprit.’ [Fascicule 149:5:1–2, page 1674:3–4]

« Les chagrins des hommes proviennent, en grande partie, de leurs ambitions déçues et des blessures infligées à leur orgueil. Les hommes se doivent à eux-mêmes de mener aussi bien que possible leur vie sur terre, mais, lorsqu’ils ont fait de sincères efforts dans ce sens, ils devraient accepter gaiement leur sort et faire montre d’ingéniosité pour tirer le meilleur parti de ce qui leur est échu. [Fascicule 149:5:3, page 1674:5]    

« Ne recherchez donc pas une paix trompeuse et des joies temporaires, mais plutôt l’assurance de la foi et la sécurité de la filiation divine, qui donnent la quiétude, le contentement et la joie suprême dans l’esprit. » [Fascicule 149:5:4, page 1674:6]

Voici  deux citations supplémentaires de Jésus à prendre à cœur sur la façon de s’en sortir :

Tirée de l’enseignement de Jésus à Tyr :

«Le mortel conscient de Dieu est certain d’être sauvé ; il ne craint pas la vie ; il est loyal et conséquent. Il sait comment supporter courageusement les souffrances inévitables et ne se plaint pas quand il doit affronter des épreuves inéluctables.» [Fascicule 156:5:20, page 1740:7]

Dans  l’ordination des douze, Jésus conseille :

« Soyez prudents comme des serpents, mais aussi inoffensifs que des colombes. » [Fascicule  140:8:13, page 1580:8]

Mettre tout en œuvre …dans  l’éternité

Au fascicule 26, (Les esprits tutélaires de l’Univers central), un Perfecteur de Sagesse d’Uversa décrit les Aides des Pèlerins, dont le rôle est

«…de recevoir  les ascendeurs de l’espace, après leurs nombreux voyages, dans les mondes stabilisés et l’économie établie de l’univers central.» [Fascicule  26:5:1, page 291:1]

Deux paragraphes plus loin, on lit :

Mais, longtemps avant d’arriver à Havona, ces enfants ascendants du temps ont appris à se délecter d’incertitudes, à se nourrir de désappointements, à s’enthousiasmer sur des défaites apparentes, à se fortifier en présence de difficultés, à faire preuve d’un courage indomptable en face de l’immensité et à exercer une foi invincible quand ils font face au défi de l’inexplicable. Il y a longtemps que le cri de guerre de ces pèlerins est devenu : « En liaison avec Dieu, rien — absolument rien — n’est impossible. » [Fascicule 26:5:3, page 291:3]

À l’évidence, c’est une partie essentielle de notre développement, à la fois en tant que mortels et dans l’éternité, que de construire un caractère fort et une foi inébranlable.

Heureusement, le compensateur à ce défi immense est expliqué dans La Vie Morontielle par un Archange de Nébadon, qui dit:

Plus l’espèce mortelle est élevée, plus la tension est élevée et plus grande est la capacité d’humour ainsi que le besoin d’y avoir recours. [Fascicule 48:4:17, page 549:4].

Juste avant on lisait :

 L’une des fonctions de l’humour est de nous aider tous à nous prendre moins au sérieux. L’humour est l’antidote divin contre l’exaltation de l’ego. [Fascicule  48:4:15, page 549:2]

Écrit par un agondontaire américain pour le bénéfice de tous ses compagnons urantiens.

Eternity symbol

La porte est ouverte, que tous ceux qui le désirent, entrent

Verner Verass, Australie

Screen Shot 2016-02-22 at 11.14.39 AMTelle est la générosité embrassante du Père qu’il étend son message de bienvenue à chacun d’entre nous pour qu’il accepte le don de la vie éternelle et la capacité toujours croissante des joies de l’existence… l’aventure!

De nombreux lecteurs ont aussi savouré les mots « quiconque le désire », ce qui aboutit à sept citations comme suit.

Quiconque le désire

  1. L’amour de Dieu n’est secondaire à nul autre attribut de la nature divine. Il est faux de croire en Dieu en tant qu’être que l’on peut amadouer pour qu’il aime ses enfants

Il est faux de croire que Dieu soit amené à aimer ses enfants à cause des sacrifices de ses Fils ou de l’intercession de ses créatures subordonnées, « car le Père lui-même vous aime ». «C’est par suite de cette affection paternelle que Dieu envoie les merveilleux Ajusteurs habiter le mental des hommes. L’amour de Dieu est universel. « Quiconque le veut peut venir. » Il voudrait « voir tous les hommes sauvés et parvenir à la connaissance de la vérité ». « Il désire qu’aucun d’eux ne périsse[Fascicule  2:5.2, page 39:1] gras ajouté

2.Ce qui vous attend est annoncé, la voie est libre. La course à la perfection est commencée.  Quiconque le désire peut entrer.

Le but de l’éternité est en avant ! L’aventure d’aboutissement à la divinité se présente devant vous ! La course à la perfection est engagée ! Quiconque le veut peut y participer, et une victoire certaine couronnera les efforts de tout être humain désirant courir la course de la foi et de la confiance en s’appuyant à chaque pas sur les directives de l’Ajusteur intérieur et sur la gouverne du bon esprit du Fils de l’Univers, qui a été répandu si libéralement sur toute chair. [Fascicule 32:5.8, page 365:4] gras ajouté

  1. La bienvenue sans préjugés de Jésus s’étend à tous. D’un cœur compatissant il embrasse toute âme individuelle dans tout l’univers.

Jésus avait des vues très larges. Il exhortait ceux qui le suivaient à prêcher l’évangile à tous les peuples. Il était exempt de toute étroitesse de pensée. Son cœur compatissant embrassait toute l’humanité et même un univers. Son invitation était toujours : « Si quelqu’un désire venir, qu’il vienne. » [Fascicule 100:7.6, page 1102:3] gras ajouté

  1. Jésus comprenait la fragilité humaine, pourtant en pleine connaissance de cette faiblesse, il ne plaçait ni restriction ni qualification sauf la foi de celui qui vient.

     Pour Jésus, Judas était une aventure de la foi. Dès le commencement, le Maitre avait parfaitement compris la faiblesse de cet apôtre et connaissait bien les dangers de l’admettre dans la communauté. Mais il est dans la nature des Fils de Dieu de donner à tout être créé une chance entière et égale de salut et de survie. Jésus voulait que non seulement les mortels de ce monde, mais aussi les observateurs sur d’innombrables autres mondes, sachent que, s’il existe des doutes sur la sincérité et la franchise de la dévotion d’une créature au royaume, la pratique invariable des Juges des hommes consiste à recevoir pleinement le candidat douteux. La porte de la vie éternelle est grande ouverte à tous ; « quiconque le veut peut entrer » ; il n’y a ni restriction ni qualification, sauf la foi de celui qui vient.  [Fascicule 139:12.7, page 1566:6] gras ajouté

  1. Une confiance enfantine est au cœur  de la pacification. Naitre à nouveau est le destin de « quiconque perdra sa vie. »

Il est facile d’apprendre aux enfants à agir comme pacificateurs. Ils aiment les activités d’équipe, ils ont plaisir à jouer ensemble. À un autre moment, le Maitre a dit : « Quiconque cherche à sauver sa vie la perdra, mais quiconque accepte de perdre sa vie la trouvera. ».  [Fascicule  139-12.7, page 1566:5] gras ajouté

  1. Jésus pose la question directe. Combien de temps nous faudra-t-il pour vous persuader d’entrer joyeusement dans votre héritage spirituel ?

« Combien de temps vous attarderez-vous dans la vallée de la décision ? Pourquoi vous arrêtez-vous entre deux opinions ? Pourquoi un Juif ou un Gentil hésiterait-il à accepter la bonne nouvelle qu’il est un fils du Dieu éternel ? Combien de temps nous faudra-t-il pour vous persuader d’entrer joyeusement dans votre héritage spirituel ? Je suis venu dans ce monde pour vous révéler le Père et vous conduire au Père. J’ai exécuté la première partie de ce programme, mais je n’ai pas le droit d’accomplir la seconde sans votre consentement ; le Père n’oblige jamais personne à entrer dans le royaume. L’invitation a toujours été et restera toujours la même : si quelqu’un veut entrer, qu’il vienne et partage librement l’eau de la vie. »  [Fascicule 165:3.8, page 1820:7] gras ajouté

  1. Suivre Jésus est croire non seulement en lui, mais aussi dans le père qui l’a envoyé. La personne qui voit Jésus voit le Père.

« Quiconque croit en cet évangile croit non seulement en moi, mais en Celui qui m’a envoyé. Quand vous me regardez, vous ne voyez pas seulement le Fils de l’Homme, mais aussi Celui qui m’a envoyé. Je suis la lumière du monde, et quiconque croira en mon enseignement ne demeurera plus dans les ténèbres. Si vous autres, Gentils, vous voulez bien m’écouter, vous recevrez les paroles de vie et entrerez aussitôt dans la joyeuse liberté de la vérité de la filiation avec Dieu. Si mes compatriotes, les Juifs, décident de me rejeter et de refuser mes enseignements, je ne me poserai pas en juge contre eux, car je ne suis pas venu pour juger ce monde, mais pour lui offrir le salut. Néanmoins, ceux qui me rejettent et refusent de recevoir mon enseignement seront traduits en jugement, en temps utile, par mon Père et par ceux qu’il a désignés pour juger ceux qui rejettent le don de la miséricorde et les vérités du salut. Souvenez-vous tous que je ne parle pas de moi-même, mais que j’ai fidèlement proclamé ce que mon Père m’a commandé de révéler aux enfants des hommes. Et ces paroles que le Père m’a ordonné de proclamer au monde sont des paroles de vérité divine, de miséricorde perpétuelle et de vie éternelle. »  [Fascicule 174:5.7, page 1903:4] gras ajouté

Promesse de vie en abondance pour « quiconque le désire ».

Au sujet du Journal

Le Journal est une publication trimestrielle de l’Association Urantia internationale. Il contient des articles et des aides à l’étude écrits par des étudiants du Livre d’Urantia qui souhaitent partager leurs aperçus des enseignements du Livre d’Urantia avec d’autres étudiants du livre.  Pour lire le présent numéro et les anciens numéros: Cliquez ici

Toutes les interprétations, opinions, conclusions ou représentations artistiques, qu’elles soient exprimées ou implicites, sont celles des auteurs et ne représentent pas nécessairement les points de vue et opinions de l’Association Urantia internationale, des Associations Urantia nationales ou locales ou de l’équipe éditoriale du Journal de l’Association Urantia.

Politique de soumission

L’équipe du Journal accueille toute soumission d’articles en vue de considération pour le présent numéro ou les numéros futurs. L’Association Urantia internationale n’offre pas de compensation à l’auteur sous forme de paiement ni d’une quelconque autre manière pour ces soumissions volontaires. L’équipe éditoriale du  Journal se réserve le droit de modifier l’article, selon ce qui lui semble nécessaire, en vue de la publication et avertira  l’auteur de ces changements pour obtenir son approbation.

Veuillez envoyer votre correspondance  et les articles soumis au Journal à l’adresse de Chicago ci-dessous ou par courriel à la coordinatrice éditoriale, Suzanne Kelly à  skelly@wtmi.net

Nous demandons que les textes soumis suivent les lignes directrices de citation lors de citations tirées du Livre d’Urantia, par exemple: [Fascicule 1:5.10, page 28:7] dans lesquelles le premier ensemble de nombre se réfère au fascicule, à la section et au paragraphe, tandis que le second ensemble se réfère à la page et au paragraphe des éditions du Livre d’Urantia publiées par la Fondation Urantia. Si vous désirez mettre en gras  des mots qui ne le sont pas déjà dans le Livre d’Urantia, veuillez ajouter  “mise en gras ajoutées” à la fin de la page de référence.

Les abonnements

Le Journal est disponible par voie électronique, gratuitement, ou vous pouvez vous abonner pour recevoir les copies papier. Rejoignez notre liste d’envoi pour recevoir les copies électroniques gratuites ou bien abonnez-vous au Journal au taux de $ 32.00 USD ou encore vous pouvez demander un seul numéro pour $ 8.00  USD.

Les options d’abonnement:

  • Pour vous abonner en ligne : Cliquez ici
  • Pour vous abonner par téléphone: +1-773-572-1180
  • Pour vous abonner par chèque ou par mandat, veuillez envoyer uniquement des dollars US payables à  “Urantia Association International”. Expédiez à:

Urantia Association International
559 West Diversey Parkway #351
Chicago, IL 60614, USA

Équipe du Journal

L’équipe du Journal recherche présentement des assistants éditeurs, des vérificateurs,des journalistes et des soumissions de textes!

Les citations, sauf indication contraire, sont tirées du Livre d’Urantia (publié par La Fondation Urantia.)

“ URANTIA”, ‘’URANTIEN” ainsi que le symbole des trois cercles concentriques sont des marques déposées et des marques de service ainsi que des marques d’adhésion collective de la Fondation Urantia et sont utilisées en fonction de la licence.

L’Association Urantia internationale et le Journal sont interdépendants de la Fondation Urantia, éditrice originelle du Livre d’Urantia. Pour avoir  d’autres informations sur l’Association Urantia internationale ou sur le Journal veuillez visiter notre site Web ou contacter le bureau de l’Association de Chicago.