Que signifie être un dirigeant?

Vous êtes un dirigeant. La plupart d’entre nous réagiront à ce titre en proclamant : «  Je ne suis pas un dirigeant », mais un dirigeant est quelqu’un qui prend des décisions et qui peut motiver quelqu’un d’autre pour faire quelque chose. Peu d’entre nous passent la première minute de la journée sans le faire. Vous dirigez la personne la plus importante de votre vie– vous-même. Le Livre d’Urantia appelle cela « contrôle de soi ».  Ensuite, vous dirigez votre famille, vos collègues de travail et tous ceux qui vous entourent par ce que vous dites et vous faites. Au cours de notre vie quotidienne nous dirigeons tous certaines choses et nous sommes dirigés pour d’autres choses. Sur Internet j’ai trouvé cette citation de Peter Drucker concernant le leadership : «  Aucune institution ne peut vraiment survivre si elle nécessite des génies ou des surhommes pour sa gestion. Il faut qu’elle soit organisée de telle manière qu’elle puisse fonctionner avec une direction composée d’êtres humains moyens. »

La vérité est que la plupart des gens VEULENT être dirigés. Nous n’apprécions pas que l’on nous dise ce qu’il faut faire, mais nous aimons que quelqu’un établisse des buts et des objectifs clairs, affecte des tâches et nous encourage au succès. Quand les gens ont une tâche à accomplir et qu’ils l’accomplissent, le sentiment de cet accomplissement fait croitre leur confiance, leur sens de valeur personnelle et les incite à faire plus. Tout le monde veut se sentir important. Tout le monde veut apporter sa contribution. La meilleure façon de procéder pour que quelqu’un se sente important est de lui donner la chance d’apporter sa contribution. Les gens veulent être dirigés, alors n’ayez pas peur de diriger.

Demander à quelqu’un de faire quelque chose c’est dire : « Vous avez quelque chose dont nous avons besoin. Vous êtes important pour ce que nous faisons. Vous avez de la valeur. » Cela n’était-il pas l’attitude de Jésus envers ceux qu’il rencontrait ? Nous nous plaignons souvent de ce que «  personne ne fait rien » mais le véritable problème est que la plupart des gens ne savent pas que faire ou bien ils savent et savent le faire mais il faut qu’on leur demande. Ils veulent bien et ils espèrent qu’on leur demandera, mais ils ne sortiront pas de leur zone de confort à moins d’une demande directe. Envoyez donc un courriel à la liste de l’AUI qui dit : «  Nous avons besoin de volontaires pour nous aider à faire quelque chose »  et tout ce que vous entendrez c’est le chant des criquets. Mais si vous demandez directement à quelqu’un qui a les compétences, la réponse sera généralement positive.  Je me rappelle encore ce jour d’il y a 12 ans où Dorothy Elder m’a téléphoné et m’a demandé d’enseigner sur UBIS. Si elle n’avait que lancé un appel pour des enseignants je n’aurais jamais répondu, mais parce qu’elle avait pris le temps de me demander directement j’ai dit oui. Et cela m’a conduit à la plus grande expérience de ma vie comme enseignant/ animateur de l’UBIS. Les gens veulent apporter leur contribution, alors n’ayez pas peur de la leur demander personnellement et directement.

Les bons dirigeants s’attendent à des résultats. A quoi sert quelqu’un qui ne tient que sa place chaude dans une organisation ou dans une équipe ? Un dirigeant tient les gens pour responsables. Cela ne signifie pas que vous deviez être dictatorial ou exigeant. Je crois plutôt que cela signifie communiquer et être tenace. Si quelqu’un dit qu’il ou elle fera quelque chose d’ici à vendredi prochain, un dirigeant l’appellera le mercredi pour lui demander où en est le projet. S’il y a du retard, d’accord, que puis-je faire pour vous aider ? Les dirigeants cherchent des moyens de réussite plutôt que d’espérer des raisons d’échec. Un dirigeant attend des résultats et trouve des moyens de les obtenir. Un dirigeant s’attend à des résultats et les obtient. Un grand dirigeant peut obtenir des résultats parce que les gens  veulent  bien faire pour quelqu’un. Que dit Le Livre d’Urantia à propos de vouloir bien faire pour quelqu’un ? Pouvez-vous penser à un accomplissement majeur qui ait été atteint par un dirigeant sans équipe ? Nommez un dirigeant qui n’ait jamais rien accompli.

Trop souvent, et là je suis moi-même coupable, nous avons peur d’un conflit et laissons passer les choses. Je ne veux pas mettre la pression sur qui que ce soit. Je ne veux pas faire de problème. Mais éviter des problèmes mineurs conduit souvent à des problèmes majeurs. Parlez quand les choses sont encore mineures. N’ignorez pas les petites choses. Les petites choses sont aussi importantes. Résolvez les petits problèmes quand ils sont encore petits. Et n’essayez jamais de résoudre un problème par internet ! Prenez votre téléphone ou allez voir la personne. Un bon dirigeant est patient et il soutient et comprend, mais un dirigeant donne aussi la priorité à la mission et à l’équipe avant l’individu. Arnold Glasow dit que : «  L’un des tests du leadership est la capacité de reconnaître un  problème avant qu’il ne devienne une urgence. » Permettez-moi d’ajouter que c’est d’avoir le courage de traiter la situation avant qu’elle ne se transforme en crise.

Dans l’une de mes classes de formation de dirigeant, l’instructeur dit : «  ce que nous ignorons, nous l’acceptons. Ce que nous acceptons, nous l’encourageons. » Il donna l’exemple de quelqu’un qui arrivait avec une minute de retard au travail. Si l’heure du début du travail est 8h et la personne arrive à 8h01 et que le patron ne dit rien, alors la véritable heure du début est 8h01. Bientôt tout le monde viendra à 8h01. Mais si le patron demande simplement quelque chose comme : » J’ai vu que vous aviez une minute de retard ce matin, avez-vous eu des ennuis de voiture ? » Cela envoie un message discret selon lequel le patron a remarqué que vous aviez une minute de retard. Le patron ne l’a pas ignoré et donc ne l’a pas accepté et ainsi il ne l’encourage pas. Une direction aimable est d’ordinaire la plus efficace et la plus appréciée.

Quand vous obtenez des résultats n’hésitez jamais à montrer votre appréciation d’un travail bien fait. Tout le monde veut se sentir important et rien ne vaut l’accomplissement de quelque chose qui est reconnu. Les dirigeants sont prompts à louer et lents à critiquer. Les dirigeants louent en public et critiquent en privé. Dans notre travail ou nos affaires nous pouvons motiver les gens par de l’argent ou des louanges mais nous pouvons aussi motiver les employés par la peur de perdre leur travail ou de perdre de l’argent. Dans une organisation de volontaires, nos sources de motivation viennent de l’intérieur du volontaire. Un volontaire travaille en vue d’un but parce qu’il croit en la mission ou parce qu’il veut faire partie d’une équipe. Ce sont ces valeurs internes de l’individu qu’il faut alimenter de manière à motiver le volontaire. Si l’on essaie de faire pression ou de critiquer ou de faire peur pour motiver un volontaire, celui-ci peut simplement s’en aller. Un bon dirigeant trouvera ce qui motive chaque personne et l’utilisera pour récolter les bénéfices des compétences et des talents de cette personne. Cela ne fonctionne que si vous êtes sincère dans votre appréciation et votre louange.

D’autre part, si vous voulez avoir de bons dirigeants réfléchissez à deux fois avant d’envoyer un courriel incendiaire quand vous n’êtes pas d’accord. Souvenez-vous que nous sommes tous des volontaires, des mortels imparfaits qui essayons de faire du mieux que nous pouvons. Les dirigeants sont aussi des personnes et ces personnes ont des sentiments. La plupart des anciens dirigeants ont la peau dure (du moins publiquement) mais avant de mettre en doute les motivations d’un dirigeant vous devriez découvrir cette motivation calmement et d’une manière amicale et aimante. Chaque fois que quelqu’un attaque violemment un dirigeant dans un courriel ou lors d’une conversation il ou elle décourage les futurs dirigeants. Pourquoi quelqu’un voudrait-il supporter de se faire attaquer violemment par des gens  manquant de considération ? Je ne veux pas dire que vous devriez être d’accord avec tout ce que fait un dirigeant, mais si vous voulez de bons dirigeants prenez soin de ceux que nous avons et souvenez-vous que vos futurs dirigeants vous observent aussi. Les dirigeants n’ont pas à user de sarcasmes  ou d’attaques personnelles s’il y a de la vérité dans ce qu’ils disent.

Comme dans la plupart des expériences de mortels, les choses que nous pensons bien connaître sont souvent celles que nous comprenons le moins bien. Je pense que nous avons tendance à estimer que quelqu’un à l’égo fort est un dirigeant né parce qu’il semble apprécier de dire aux gens que faire et quand le faire. Il a une confiance suprême dans ses actions et dans ses avis. Alors qu’un joueur en équipe tranquille et qui travaille en arrière plan sans se faire remarquer est généralement ignoré en tant que dirigeant. Un bon dirigeant se fait suivre des gens sans qu’ils remarquent qu’ils sont dirigés parce que la véritable motivation vient de l’intérieur de la personne et non pas de l’action du dirigeant. Les gens pensent qu’ils ont fait cela eux-mêmes ou que c’était leur idée.

Il est facile de voir que quelqu’un comme le président de l’AUI, Gaétan Charland, est un dirigeant parce qu’il nous inspire pour l’action. Nous pouvons voir les membres du BSI ou des bureaux des associations locales ou nationales comme des dirigeants parce qu’ils se sont avancés  pour faire quelque chose. Ceux qui accueillent des groupes d’étude sont à coup sûr des dirigeants.  Le personnel et les fiduciaires de la Fondation Urantia ont donné leur temps personnel, leur énergie et leur argent pour cette révélation. Eux aussi sont des dirigeants. Quand vous parlez aux autres de quelque concept ou enseignement du livre, vous êtes un dirigeant. Qu’a dit Jésus aux apôtres ? « Suivez-moi ». Voilà un vrai dirigeant. Il ne les a pas poussés devant lui. Il n’a pas rouspété jusqu’à ce qu’ils se lèvent et se mettent en route. Il a simplement proféré cette invitation « Suivez-moi » et, parce qu’ils l’aimaient, ils y sont allés.

Il y a de nombreuses sortes de dirigeants. Certains dirigent avec une vision ou un rêve qui inspire les gens. D’autres dirigent parce qu’ils voient la fin d’un projet depuis le début et toutes les étapes pour aller de A à B. Il suffit de s’assurer que nous avons mis les rêveurs à la production de la vision et des concepts de ce que nous cherchons à atteindre, quoi que ce soit, et que nous avons mis ceux qui se chargent des détails à l’organisation et à la détermination des priorités. On perçoit les visionnaires et les organisateurs d’un projet comme des dirigeants, mais les personnes qui installent tranquillement les chaises lors d’une réunion ou qui impriment les documents à distribuer sont aussi des dirigeants. Le mot clé c’est « l’action ». Choisir  de servir et entrer en action voilà le leadership. Choisir de servir sans action, ce n’est pas du leadership.

L’action est souvent précédée d’hésitation, d’anxiété, et s’accompagne souvent d’erreurs. En tant qu’administrateur de l’AUI, j’ai commis ma part d’erreur et je sais ce dont je parle en matière  d’hésitation et d’anxiété. Il ne manque pas de gens prêts à taper sur ceux qui agissent et choisissent de diriger. Ceux qui sont prompts à critiquer devraient penser aux dommages faits par leurs durs propos non seulement à nos dirigeants mais aussi à ceux qui recherchent le courage de diriger. Qu’est-ce qui fait un dirigeant ? Le courage et l’engagement à voir que quelque chose doit être fait et le faire, voilà le leadership. Que la tâche soit grande ou petite, un vrai dirigeant agit. Dans cette vie, nous ne faisons que commencer à apprendre à être des dirigeants. Qu’est-ce qui est vraiment important ? Veuillez lire cet article jusqu’à la fin.

Certains dirigeants sont considérés comme puissants parce qu’ils peuvent régner par la peur et l’intimidation. Pourquoi Hitler fut-il un dirigeant aussi puissant ? Parce qu’il avait rassemblé une équipe qui usait de la peur et de la violence pour imposer la volonté d’Hitler. Hitler fut sans doute un puissant dirigeant. Au début, on le considéra comme un grand dirigeant, puis par le mal qu’il faisait, il devint simplement un puissant dirigeant. Certains « dirigeants » font usage de leur personnalité et de leur rage pour diriger. J’ai vu des PDG de grandes compagnies faire usage de la peur et de l’intimidation pour diriger. « Les coups continueront  à pleuvoir jusqu’à ce que le moral remonte » n’est pas une bonne forme de leadership. Un véritable dirigeant rend les gens désireux de travailler pour lui et avec lui.

Il n’est pas donné qu’une personne qui a la possibilité de diriger à un certain niveau soit capable d’être dirigeant à ce niveau là. Dans l’industrie de l’acier j’ai entendu dire que les gens étaient promus à leur niveau inférieur d’incompétence ; cela signifie que les gens montent jusqu’à un poste où ils ne peuvent plus rien maitriser. Le surveillant, dans l’aciérie où je travaille est très bon dans son travail mais il est nul dans les contacts personnels. Quand il y a un problème légal ou environnemental c’est le type que vous voulez avoir avec vous ; quand un problème personnel se présente il est incapable de prendre une décision et quand il est stressé il utilise la peur et l’intimidation sous forme de critiques et de licenciements pour traiter la situation. Il a eu, en raison de ses compétences techniques,  une promotion à un poste qui nécessite un bon contact avec les gens. Il faut que nous ayons cela en mémoire quand nous construisons nos équipes.  Si nous mettons la mauvaise personne dans le mauvais poste elle sera débordée et échouera alors que si on avait utilisé ses forces et ses talents réels, elle aurait très bien réussie. Il faut nous en souvenir pour nous-mêmes aussi. Sachez quand dire « non » à une occasion qui se présente.

Certains sont des rêveurs et des visionnaires et certains sont des organisateurs ayant le souci du détail. Vous ne voulez pas d’un rêveur en charge de l’organisation et vous ne voulez pas d’un ingénieur pour développer une vision. On ne résout pas la quadrature du cercle. On n’utilise pas un tournevis pour enfoncer un clou. Une des tâches du dirigeant est de placer les autres dirigeants à leur place ou de manière tout aussi importante  d’empêcher les gens de se porter volontaires pour des choses qui sont hors de leurs compétences. Quand cela se produit, la personne est débordée et généralement soit échoue soit abandonne.  C’est dommage, car  soit ses talents sont fichus soit cette personne est perdue.  Souvent, dans une organisation de volontaires, je pense que nous sommes si émoustillés quand quelqu’un s’avance, que nous ne vérifions pas ses compétences pour la tâche présente. Alors nous nous retrouvons avec un serviteur malheureux ou simplement quelqu’un qui garde sa place au chaud à un poste. D’autre part, il serait nécessaire que nous nous connaissions nous-mêmes et que nous ne nous portions volontaires que pour les choses que nous sommes vraiment capables de faire. Bien sûr, quelques fois quand nous sortons de notre zone de confort, nous croissons et certaines occasions nous le permettent, mais il nous faut savoir quand ces occasions nous seront bénéfiques sans un mal potentiel pour le projet ou l’équipe.

Celui qui me  dirige au travail est très bon dans les domaines de sa connaissance et c’est un travailleur sérieux. Cependant il est peu respecté des autres travailleurs parce qu’il n’accomplit rien. C’est qu’il est incapable de prendre une décision de peur d’offenser quelqu’un et qu’il ne sait pas dire « non ». Quand je lui demande si je devrais faire une chose, il dit « oui ». Quand quelqu’un d’autre dit «  nous devrions faire autre chose plutôt que cela, il dit « oui ». Il en résulte qu’il semble ne pas savoir où il va, qu’il ne peut pas prendre de décision et qu’il devient surchargé des responsabilités des autres personnes. Il perd alors ses compétences, ses talents et son leadership. Il devient frustré, hait son travail et finira sans doute par partir.

Si l’on considère les dirigeants qui sont le plus respectés, on voit que ce sont souvent d’humbles joueurs d’équipe qui savent comment encourager et inspirer les gens en vue de l’accomplissement d’un but. Ils restent fixés sur leur mission. Ces dirigeants atteignent souvent la célébrité plus en raison de qui ils sont que de ce qu’ils font.

Prenez quelqu’un comme Billy Graham. Tout au long de sa carrière il a maintenu son humble dépendance de Dieu et sur le fait qu’il était son serviteur. Son œuvre ne concerne pas Billy Graham, mais ce que Dieu peut faire dans notre vie. Je suis souvent en désaccord avec certains de ses messages, mais j’admire beaucoup son leadership. Sa femme, Ruth, était aussi une grande dirigeante. Elle dirigeait la famille et Billy pouvait se concentrer sur la mission. C’était une grande dirigeante et il en faudrait plus comme cela dans le mouvement urantien, pas simplement pour soutenir les hommes dans leur rôle, mais pour s’avancer comme maitresses d’accueil de groupes d’étude, membres des bureaux de direction des associations, enseignantes et dirigeantes de cette révélation. Je suis sûr que vous pouvez penser à des dirigeantes qui correspondent à ces exemples. Le bureau de direction de notre association des Andes est entièrement féminin. Susan Owen sert à la direction de notre Bureau de service international et fait un superbe travail pour cette révélation. Line St-Pierre est une dirigeante que j’ai personnellement vu en action. Et il y en a beaucoup d’autres – Cathy, Dorothy, Tamara, Sheila, Betty,  etc. Il nous en faut plus.

Notre Père du Paradis est le dirigeant ultime. Il est au-dessus de tous. Quand nous considérons ce qu’est un grand dirigeant, Il devrait être le premier sur notre liste d’exemples. Bien entendu, le meilleur outil pour apprendre d’après son exemple est Le Livre d’Urantia.

  … le Père Universel n’exerce pas son pouvoir infini et son autorité finale par transmission directe, mais plutôt par l’intermédiaire de ses Fils et des personnalités qui leur sont subordonnées. Et c’est de sa propre volonté que Dieu fait librement tout ceci. Si l’occasion se présentait et si le mental divin en faisait le choix, tout pouvoir délégué pourrait être exercé directement. Mais, en règle générale, une telle action ne prend place que si la personnalité déléguée n’a pas réussi à satisfaire entièrement la confiance divine. À ces moments-là, en face d’une telle défaillance et dans la limite de la réserve du pouvoir et du potentiel divins, le Père agit de son propre chef, en accord avec les commandements qu’il a lui-même choisis. Il manifeste toujours dans ce choix une perfection infaillible et une sagesse infinie. [Fascicule 3:5, page 50:6]

Un grand dirigeant n’est pas quelqu’un qui essaie de tout faire lui-même. Il fait confiance et permet aux autres de faire les choses qui doivent être faites. Mais il n’a pas non plus peur de reprendre la responsabilité si la nécessité s’en fait sentir. Il croit en ceux qui servent, mais il croit aussi en lui. Dieu ne fait que les choses que Dieu seul peut faire à moins que ceux à qui il a confié certaines décisions soient incapables de faire face à cette confiance.  Ainsi, un grand dirigeant FAIT CONFIANCE à ceux qu’il dirige.

Le Père gouverne par ses Fils. En descendant l’échelle hiérarchique de l’organisation universelle, on trouve une chaine ininterrompue de souverains se terminant par les Princes Planétaires qui dirigent les destinées des planètes évolutionnaires dans les immenses domaines du Père. [Fascicule 3:5, page 51:1]

Nous voyons que le dirigeant ultime se réserve l’autorité finale et la prise de décision. Dieu pourrait prendre toutes les décisions, mais il délègue la prise de décision à ceux qui sont sous lui dans l’organigramme universel. Cela met la solution du problème aussi près que possible du problème. Le PDG d’une compagnie ne prend pas de décisions concernant l’achat de crayons pour les secrétaires, ou du moins, il ne devrait pas. Plus le preneur de décision est loin de la décision qu’il faut prendre et moins d’informations il a pour prendre une décision en connaissance de cause. C’est pourquoi j’aime la façon dont est structurée l’AUI. Le vrai travail de l’AUI est fait par les membres des Associations locales. Le niveau national, la Commission judiciaire, le Bureau de service international et le Conseil représentatif  servent à encourager, donner du pouvoir et soutenir les activités des Associations locales et de leurs membres.

Avec un désintéressement divin et une générosité consommée, le Père Universel renonce à l’autorité et délègue le pouvoir, mais il reste primordial. Sa main est posée sur le puissant levier des circonstances dans les royaumes universels. Il s’est réservé toutes les décisions finales et manie infailliblement le tout-puissant sceptre du veto de son dessein éternel avec une autorité indiscutable sur le bien-être et la destinée de la vaste création qui tourbillonne sur de perpétuelles orbites. [Fascicule 3:6, page 52:4]

Un grand dirigeant n’a pas de problème d’égo. Il peut distribuer les responsabilités sans se sentir amoindri. Il veut partager sa responsabilité, les opportunités et les récompenses avec ceux de son équipe. Un grand dirigeant a pourtant le courage et la force d’intervenir et de parler quand le bienêtre de l’équipe et de ceux qui servent est menacé. Un grand dirigeant a du COURAGE ? Un grand dirigeant a de l’AMOUR pour ses coéquipiers et pour ceux qui servent.

C’est pourquoi, lorsque le Père et le Fils s’unissent pour personnaliser un Fils Créateur, ils aboutissent dans leur dessein. Mais le Fils Créateur ainsi amené à l’existence n’est jamais apte à transmettre ou à déléguer les prérogatives créatrices aux divers ordres de Fils qu’il peut créer à son tour… [Fascicule 6:5, page 77:7]

Un dirigeant doit savoir comment et quand déléguer ainsi qu’à qui déléguer des tâches. Cependant, tout ce dont est responsable un dirigeant ne doit ou ne devrait pas être délégué aux autres. Tout comme quelqu’un au-dessus de moi me délègue des tâches, je peux et je devrais déléguer certaines de ces tâches à d’autres mais je dois aussi garder la responsabilité des tâches pour lesquelles je suis le meilleur. Je dois aussi garder la responsabilité des choses que je délègue à d’autres. Un grand dirigeant partagera le crédit mais acceptera le blâme même si il n’y est pour rien.

Le Père Universel délègue tout ce qui est possible à son Fils Éternel. Similairement, le Fils Éternel confère au Créateur Conjoint toute l’autorité et tout le pouvoir possibles.  [Fascicule 8:3, page 93:4]

Comme partenaires et par leurs personnalités coordonnées, le Fils Éternel et le Créateur Conjoint ont projeté et façonné tous les univers qui ont été amenés à l’existence après Havona. Dans toutes les créations subséquentes, l’Esprit entretient les mêmes relations avec le Fils que le Fils avec le Père dans la première création centrale. [Fascicule 8:3, page 93:5]

Dans la nature généreuse, aimante et aimable du Père Universel, il y a quelque chose qui l’incite à ne réserver pour lui-même que l’exercice des pouvoirs et de l’autorité qu’il estime apparemment impossible de déléguer ou de conférer. [Fascicule 10:1,1, page 108.4]

Nous voyons dans tous les univers ce modèle de délégation des choses que nous ne pouvons pas faire nous-mêmes et de ne garder que les choses que nous pouvons faire.

Le Père Universel s’est constamment dépouillé de toutes les parties de lui-même qu’il pouvait conférer à un autre Créateur ou à une créature. Il a délégué à ses Fils divins et à leurs intelligences associées tous les pouvoirs et toute l’autorité qui pouvaient être délégués. Il a effectivement transféré à ses Fils Souverains, dans leurs univers respectifs, toutes les prérogatives d’autorité administrative qui étaient transférables. Dans les affaires d’un univers local, il a rendu chaque Fils Créateur Souverain tout aussi parfait, compétent et revêtu d’autant d’autorité que le Fils Éternel l’est dans l’univers central et originel. En octroyant la possession d’une personnalité avec la dignité et la sainteté qu’elle comporte, il a distribué, effectivement conféré tout ce qu’il avait lui-même, tous ses attributs, toutes les choses dont il pouvait se dépouiller, de toutes les manières, dans tous les âges, dans tous les lieux, en faveur de toutes les personnes, et cela dans tous les univers, sauf dans celui de sa demeure centrale. [Fascicule 10:1, page 108:5]

Un vrai dirigeant donne des occasions de servir aux autres et leur fait confiance pour le faire. Harvey Firestone a dit un jour : «  La croissance et le développement des gens est la vocation la plus haute du leadership. » Tout comme Dieu a fait chaque Fils Créateur parfait, compétent et responsable des tâches qui lui ont été conférées, un véritable dirigeant s’emploiera aussi à la formation et à l’enseignement des dirigeants et de ceux qui servent en dessous. Un véritable dirigeant ne se débarrasse pas simplement de ses problèmes sur vous, mais il vous donne la formation et les outils pour vous aider à les résoudre puis il vous accorde la confiance et la liberté pour les résoudre et apprendre quelque chose. C’est un concept moteur du Symposium des dirigeants 2011 de l’AUI. Nous cherchons à encourager et habiliter les gens à servir cette révélation ainsi que les lecteurs du Livre d’Urantia. Mais nous nous sommes rendu compte que les compétences et la formation pour ce faire étaient souvent laissées à l’individu. Nous voulons former les enseignants et les dirigeants de cette révélation pour faire les choses qu’ils sont conduits à faire. Si vous êtes un dirigeant joignez vous à nous pour former de futurs dirigeants en participant à cet événement. Si vous n’êtes pas encore prêts pour diriger à ce niveau alors veuillez soutenir nos efforts pour former des enseignants et des dirigeants.

La personnalité divine n’est pas centrée sur elle-même. La distribution de lui-même et le partage de la personnalité caractérisent l’individualité du libre arbitre divin. Les créatures cherchent à s’associer avec d’autres créatures personnelles; les Créateurs sont incités à partager la divinité avec les enfants de leur univers; la personnalité de l’Infini se révèle en tant que Père Universel partageant la réalité d’être et l’égalité du moi avec deux personnalités coordonnées, le Fils Éternel et l’Acteur Conjoint. [Fascicule 10:1, page 109:1]

Je pense que le fascicule IV nous dit beaucoup de choses sur le leadership en révélant les relations de Dieu avec l’univers. De la section 4 de ce fascicule, « 4. Relations entre Dieu et un Univers Local.»

N’entretenez pas l’idée que, du fait que le Père Universel a délégué à d’autres une si grande part de lui-même et de son pouvoir, il est un membre silencieux ou inactif de l’association des Déités. À part les domaines de la personnalité et le don des Ajusteurs, il est apparemment la moins active des Déités du Paradis, puisqu’il permet à ses coordonnés en Déité, à ses Fils, et à de nombreuses intelligences créées d’accomplir tant de choses pour exécuter son dessein éternel. Il est le membre silencieux du trio créateur seulement en ce sens qu’il ne fait jamais rien de ce que ses associés coordonnés ou subordonnés peuvent faire. [Fascicule 32:4, page 362:5]

Je pense que cela veut dire qu’en tant que dirigeants nous ne devrions pas essayer de tout faire nous-mêmes. Peut-être dirigeons-nous le plus en laissant les autres diriger. Nous devrions faire confiance à ceux à qui nous déléguons des tâches pour qu’ils fassent de leur mieux. Nous ne devrions jamais prendre la place  de nos subordonnés dans leurs efforts sauf pour le bien de la mission, de l’équipe et de ceux que nous servons. Les dirigeants doivent être PATIENTS. Les membres d’une équipe doivent croitre et débattre d’idées qui, de prime abord, semblent faibles. Mais un bon dirigeant donnera à son équipe du temps, des outils et de l’espace pour développer leur partie du projet jusqu’à ce celui-ci évolue au mieux. Une citation du général George Patton dit : «  Ne dites jamais aux gens comment faire les choses. Dites-leur ce qu’il faut faire et ils vous surprendront par  leur ingénuité. »

Dieu comprend pleinement le besoin qu’a toute créature intelligente d’agir et d’expérimenter. En conséquence, dans toute situation, qu’il s’agisse de la destinée d’un univers ou du bien-être de la plus humble de ses créatures, Dieu s’abstient, pour laisser agir la galaxie de personnalités créées ou créatrices qui, par inhérence, interviennent entre lui et toute situation universelle ou tout événement créatif donnés. Mais, malgré ce retrait, ce déploiement de coordination infinie, il y a de la part de Dieu une participation effective, littérale et personnelle dans ces événements, par l’intermédiaire de ces agents et de ces personnalités assignés. Le Père travaille à travers tous ces canaux pour le bien-être de toute sa vaste création. [Fascicule 32:4, page 362:6]

Un dirigeant laisse son équipe croitre et apprendre. La communication est le plus puissant outil dont dispose un dirigeant. Un dirigeant qui a du succès avec une équipe qui réussit peut communiquer les buts et les objectifs, les tâches à accomplir, les responsables et les temps pour les accomplir.

Alors que le Père Universel règne très certainement sur sa vaste création, c’est par la personne du Fils Créateur qu’il opère dans l’administration d’un univers local. Le Père n’opère pas personnellement d’une autre manière dans les affaires administratives d’un univers local. Ces affaires sont confiées au Fils Créateur, à l’Esprit-Mère de l’univers local et à leurs multiples enfants. Les plans, la politique et les actes administratifs de l’univers local sont conçus et exécutés par ce Fils, qui conjointement avec son Esprit associé, délègue le pouvoir exécutif à Gabriel, et l’autorité judiciaire aux Pères des Constellations, aux Souverains des Systèmes et aux Princes Planétaires. [Fascicule 33:0, page 366:1]

Comme dans toutes tes effusions antérieures, je voudrais te rappeler que je suis dépositaire de la juridiction de ton univers à titre de frère mandataire. J’exerce toute autorité et fais usage de tout pouvoir en ton nom. J’opère comme le ferait notre Père du Paradis et conformément à ta requête explicite d’agir ainsi à ta place. Cela étant, toute cette autorité déléguée te reviendra pour l’exercer à tout moment que tu jugeras approprié pour demander sa restitution. [Fascicule 120:1, page 1,326:3]

Nous savons que nous sommes tous destinés à rejoindre un jour le Corps de la Finalité en tant que mortels survivants des royaumes matériels.  Si nous lisons le fascicule 31 « Le Corps de la Finalité » nous voyons qu’en tant que finalitaires nous sommes destinés à être des dirigeants.

Nous n’avons aucune idée de la nature de l’organisation future de ce groupe extraordinaire, mais les finalitaires sont à présent un groupe entièrement autonome. Ils choisissent eux-mêmes leurs chefs et directeurs permanents, périodiques et d’affectation. Nulle influence extérieure ne peut jamais être amenée à peser sur leur politique, et leur serment d’allégeance n’est prêté qu’à la Trinité du Paradis. [Fascicule 31:0, page 345:12]

Les finalitaires maintiennent leurs propres quartiers généraux au Paradis, dans les superunivers, dans les univers locaux et sur toutes les capitales divisionnaires. Ils forment un ordre séparé de la création évolutionnaire. Nous ne les dirigeons ni ne les contrôlons directement ; cependant, ils sont absolument loyaux et coopératifs avec tous nos plans. Ils sont en vérité l’accumulation des âmes éprouvées et sincères du temps et de l’espace — le sel évolutionnaire de l’univers — et ils sont pour toujours à l’abri du mal et inaccessibles au péché.  [Fascicule 31:0, page 346:1]

Pourquoi devriez-vous être un dirigeant ? Je crois qu’un Conseiller Divin et un Dépourvu de Nom et de Nombre nous disent pourquoi dans le fascicule 31 :

Nous nous aventurons à prévoir de futurs et plus grands univers extérieurs de mondes habités, de nouvelles sphères peuplées par des nouveaux ordres d’êtres exquis et uniques dans leur genre, un univers matériel sublime dans son ultimité, une immense création à laquelle il manquera seulement un détail important — la présence d’une expérience finie effective dans la vie universelle de l’existence ascendante. Cet univers viendra à l’existence avec un formidable handicap expérientiel : il sera privé de participer à l’évolution du Tout Puissant Suprême. Ces univers extérieurs bénéficieront tous du ministère incomparable et du supercontrôle céleste de l’Être Suprême, mais le fait même de sa présence active exclut leur participation à l’actualisation de la Déité Suprême[Fascicule 31:10, page 353:7]

Une chose dont je ne me prévaudrai jamais est d’être un érudit du Livre d’Urantia. Je suis un étudiant du Livre d’Urantia, mais laissez moi  partager avec vous ce que j’entends par là.  Au-delà  du grand univers organisé et habité se trouvent les univers inhabités mais en cours de mobilisation de l’espace extérieur. Ce sont à tout le moins soixante-dix mille univers physiques dont chacun est plus vaste que l’un quelconque des superunivers, les univers présentement habités. L’Être Suprême évolue maintenant pour exister en fonction de nos contributions expérientielles à cette évolution (les choses dont nous faisons l’expérience, que nous faisons et les décisions que nous prenons). Puisque les univers inhabités n’ont pas cette expérience, ils ne contribuent pas à la création de l’Être Suprême. Une fois que l’Être Suprême sera entièrement créé, alors les êtres qui viendront après ne pourront pas contribuer à cette expérience ni bénéficier de l’évolution expérientielle de l’Être Suprême. C’est là que vous et moi intervenons.

Durant le présent âge de l’univers, les personnalités évoluantes du grand univers subissent beaucoup de difficultés dues à l’actualisation incomplète de la souveraineté de Dieu le Suprême, mais nous participons tous à l’expérience unique de son évolution. Nous évoluons en lui, et il évolue en nous. À un moment donné de l’éternel futur, l’évolution de la Déité Suprême deviendra un fait accompli de l’histoire universelle, et l’occasion de participer à cette merveilleuse expérience aura disparu de la scène d’action cosmique.  [Fascicule 31:10, page 353:8]

Mais ceux d’entre nous qui auront acquis cette expérience unique pendant la jeunesse de l’univers la chériront durant toute l’éternité future. Et beaucoup d’entre nous spéculent sur la mission des réserves de mortels ascendants et rendus parfaits du Corps de la Finalité qui s’accumulent progressivement. En association avec les six corps similaires de recrutement, cette mission pourrait consister à administrer les univers extérieurs dans un effort pour compenser leurs déficiences expérientielles découlant de leur non-participation à l’évolution temporelle-spatiale de l’Être Suprême. [Fascicule 31:10, page 353:9]

Une fois  que nous aurons atteint le Corps de la Finalité et que l’Être Suprême sera parvenu à l’existence complète, alors  nous apporterons tout ce que nous avons appris, tout ce dont nous avons fait l’expérience et tout ce que nous sommes dans ce vaste univers pour DIRIGER ceux qui habiteront cette vaste création interstellaire. Vous avez pigé ? D’accord, arrêtons, retournons en arrière et relisons cela. Tout comme les êtres spirituels descendent pour apporter leur ministère (enseigner et diriger), un jour, nous ferons cela pour ceux qui habitent les mondes encore inhabités et en cours d’organisation de l’univers des univers.

Ces déficiences sont inévitables sur tous les niveaux d’existence de l’univers. Durant le présent âge de l’univers, nous qui appartenons aux niveaux supérieurs des existences spirituelles, nous descendons maintenant pour administrer les univers évolutionnaires et apporter notre ministère aux mortels ascendants ; nous nous efforçons ainsi de remédier à leurs insuffisances dans les réalités de l’expérience spirituelle supérieure. [Fascicule 31:10, page 353:10]

On croit de plus en plus dans tout Uversa que les Corps de la Finalité en voie de rassemblement sont destinés à quelque service futur dans les univers de l’espace extérieur…  [Fascicule 31:10, page 354:5]

Alors, ne me croyez pas simplement sur parole.

Les mortels évolutionnaires naissent sur les planètes de l’espace, passent par les mondes morontiels, gravissent les univers spirituels, traversent les sphères de Havona, trouvent Dieu, atteignent le Paradis et sont enrôlés dans le Corps primaire de la Finalité pour y attendre leur prochaine affectation de service universel. Il y a six autres corps de finalité en cours de rassemblement, mais Grandfanda, le premier ascendeur mortel, préside comme chef paradisiaque de tous les ordres de finalitaires. Lorsque nous contemplons ce spectacle sublime, nous nous écrions tous : Quelle glorieuse destinée pour les enfants temporels d’origine animale, les fils matériels de l’espace ! [Fascicule 31:10, page 354:6]

Vous pensez encore n’être pas un dirigeant ?

Dans l’un de mes films favoris, Gladiator, Russel Crowe disait : « Ce que nous faisons dans cette vie a un écho dans l’éternité. » (Je jurerais que c’est aussi quelque part dans le Livre d’Urantia. ») Si nous savons qu’un jour nous pourrions servir de dirigeant sur notre propre monde, alors ne devrions-nous pas commencer à le mettre en pratique aujourd’hui et apprendre à être un grand dirigeant ? Il est indubitable que le dessein ultime de notre Père implique pour nous le leadership. Si nous voulons vraiment servir notre prochain et faire preuve de notre amour pour Dieu, nous devrions saisir toutes les occasions de nous avancer au niveau de la responsabilité, du service et du leadership que les anges et notre Ajusteur de Pensée placent devant nous. Nous devrions avoir le courage de diriger dans la mesure de nos aptitudes, à quelque niveau que nous servions et de le faire le mieux possible. Nous devrions accepter nos défauts et nos échecs comme des expériences d’apprentissage mais ne jamais échouer parce que nous n’avons pas essayé.

Un bon dirigeant fait appel au cœur de ceux qu’il dirige. Un bon dirigeant motive les autres par les relations personnelles qu’il entretient avec eux. « Comment vont tes enfants? Ton fils joue-t-il encore au baseball ? Ta mère va mieux? Des choses comme ça importent beaucoup aux gens. Elles veulent dire : « Je m’intéresse à vous » et cela fait que les gens veulent faire partie de votre équipe. La communication construit les relations. Plus vous communiquez, plus forte est votre relation. Quand vous êtes jeune vous avez une relation étroite avec vos parents parce que vous leur parlez chaque jour. Vous savez que votre mariage est en péril quand vous cessez de communiquer avec votre partenaire. Gardez le contact avec votre équipe. Construisez des relations personnelles étroites et ces relations construiront une équipe solide qui accomplira beaucoup de choses.

Ne laissez pas tomber. Un bon dirigeant n’abandonne pas simplement parce qu’il n’est pas suivi ou parce que surgissent des obstacles ou des incompréhensions. Un vrai dirigeant est le dernier à quitter le terrain à la fin de l’entrainement. Un vrai dirigeant travaille à la solution des problèmes et il est assez souple pour permettre aux autres de projeter leur lumière sur un  projet quelconque. Un bon dirigeant n’a pas à contrôler tous les détails, c’est pourquoi il a une équipe. Un dirigeant peut guider et motiver les autres pour suivre le chemin où il les conduit à sa suite, mais un dirigeant peut aussi entrevoir un meilleur chemin quand il se présente.

Un grand dirigeant est créatif et peut rendre amusante et intéressante même la plus difficile des tâches. Ne vous prenez pas trop au sérieux. Le travail est important, mais les gens le sont encore plus. Laissez à ceux que vous dirigez des occasions de croitre et de faire aussi l’expérience  du leadership. Si vous contrôlez tout, alors chacun vous laissera tout faire. Donnez à quelqu’un une tâche puis regardez-le croitre. Arrosez, donnez de l’engrais, ajouter un peu de « soleil » et regardez-le croitre. Un vrai dirigeant sera plus fier des gens impliqués  que de ce qu’ils ont accompli.

Le leadership se présente sous de nombreuses formes et à de nombreux niveaux. La personne qui décide de faire le café ou de nettoyer la table est aussi un dirigeant et nous avons aussi besoins de gens comme çà. Nous avons besoin de dirigeants qui fassent des présentations et dirigent les ateliers lors de nos rencontres. Nous avons besoin de gens ayant des moyens financiers pour soutenir nos activités en faveur de cette révélation. Mais, par dessus tout nous avons besoin de vos prières et de vos conseils alors que nous cherchons à servir notre Père et nos concitoyens mortels d’Urantia.

En conclusion, permettez-moi de vous encourager, vous et votre groupe d’étude à prendre le sujet du « leadership » pour les quelques mois à venir alors que nous avançons dans notre planning dans l’anticipation du Symposium des dirigeants 2011 de l’AUI. Lisez ce que Le Livre d’Urantia  a à nous dire sur le leadership personnel, le leadership spirituel et le leadership organisationnel.