Les aléas d’une planète décimale

Nous savons par les révélateurs que notre chère planète bleue est une planète décimale (58:0.1). Cela signifie, comme vous le savez sans doute, qu’à chaque dixième planète où les Porteurs de Vie implantent la vie, celle-ci fait l’objet de nouveaux modèles de mobilisation mécanique, chimique et électrique (57:8.8) c’est-à-dire de nouvelles formes de vie dans le but de développer des améliorations possibles.

Les échecs

Évidemment, comme nous vivons dans un univers expérientiel non encore parfait, des échecs dans les tentatives d’améliorer la vie sont possibles. Parmi les échecs survenus sur Urantia, nous pouvons mentionner certaines bactéries et les champignons. Les premières on peut changer depuis la prime aurore de la vie et elles font même preuve d’un certain degré de régression dans leur comportement parasitaire. Dans le cas des champignons, beaucoup d’entre eux font preuve d’un mouvement rétrograde du fait qu’ils ont perdu leur aptitude à produire de la chlorophylle et sont devenus parasitaires (65:2.3).

L’amibe et ses cousins protozoaires n’ont presque pas changé depuis les débuts de la vie, ils sont considérés comme un échec par les Porteurs de Vie n’ayant pas su évoluer (65:2.4).

Les animaux monocellulaires de types primitifs se sont associés en colonies, comme le volvox, et plus tard comme la méduse. Des milliers d’espèces apparurent puis disparurent au cours de ces âges anciens. Tous ces spécimens étaient non progressifs. Même la famille des poissons, des animaux du point de vue évolutif, est demeurée stationnaire (65:2.5).

Des poissons surgirent la grenouille et la salamandre. La grenouille inaugurera la série de différenciations qui culminera plus tard avec l’apparition de l’homme, mais elle ne réussira pas à progresser et demeure aujourd’hui stationnaire (65:2.7).

Les grenouilles donnèrent naissance aux reptiles, presque disparus de nos jours, mais également aux oiseaux et aux mammifères (65:2.8). Le règne des reptiles, descendant de la famille des grenouilles, est représenté aujourd’hui par quatre branches survivantes : deux non progressives, les serpents et les lézards, ainsi que leurs cousins, les alligators et les tortues ; une partiellement progressive, la famille des oiseaux ; la quatrième représente les ancêtres des mammifères et la lignée descendant directement jusqu’à l’espèce humaine. (65:2.10).

Vers -140 millions d’années, des mammifères sans placenta apparurent. Ils représentaient un effort expérimental pour améliorer les types de mammifères, mais ils se révélèrent finalement un échec (60:1.11).

En dernière analyse, quatorze phylums (série évolutive de formes) sont apparus sur Urantia, le dernier fut les poissons. Depuis les oiseaux et les mammifères, aucune nouvelle classe ne s’est développée (65:2.11).

Des trois implantations de vie originelles, celle du groupe oriental n’ayant pas la capacité d’atteindre le statut préhumain d’intelligence causé par des pertes des types les plus élevés de son plasma germinatif, alors, les Porteurs de Vie manipulèrent le milieu ambiant pour circonscrire ces lignées inaptes jusqu’à leur élimination totale (65:2.13 et 14).

Il y a 110 millions d’années, sous la pression énorme des dinosaures carnivores, deux espèces se réfugièrent dans la mer pour subsister. Ils représentent un recul dans l’évolution. Quelques lignées sont stationnaires tandis que d’autres retournent à un état antérieur comme les serpents de mer (60:2.10). Deux autres lignées se sont réfugiées dans les airs. Ces ptérosaures volants ne réussirent pas à évoluer comme navigateurs aériens, ils disparurent (60:2.12).

Les réussites

Des grenouilles surgirent les reptiles dont l’une des quatre branches mentionnées plus avant donna les ancêtres des mammifères (65:2.10).

D’un agile petit dinosaure reptilien carnivore pourvu d’un cerveau relativement important surgissent les mammifères placentaires. Ces nouveaux mammifères se développèrent rapidement dans des voies différentes jusqu’aux formes modernes, mais également vers des types marins comme les baleines et les phoques, et vers des types aériens comme les chauvesouris (65:2.12).

Une belle réussite concerne le mécanisme chimique de réparation des cellules blessées et de la multiplication des cellules saines (65:4.3 à 6).

Deux autres succès furent l’apparition de la race andonique ainsi que les six races sangiks au sein d’une même famille (65:4.7). La race andonique représente les efforts des Porteurs de Vie pour produire de bonne heure une manifestation de la volonté humaine (65:4.11). La deuxième caractéristique concerne les six races de couleurs. Habituellement, elles apparaissent une à une à partir des formes préhumaines sur une longue période. Un long moment se passe pour que ces hommes de couleur atteignent la volonté humaine. Sur Urantia, la volonté humaine existait depuis les deux premiers Andonites près d’un demi million d’années auparavant.

Parmi les succès qui ne sont pas spécifiques à notre planète, nous pouvons nommer l’aptitude des végétaux à produire de la chlorophylle, et la transformation de la spore en une graine (65:6.3). Nous pouvons aussi souligner l’aptitude du fer à jouer le double rôle de transporteur d’oxygène, et d’éliminateur du gaz carbonique dans les cellules du sang (65:6.4).

Le fil d’Ariane de la lignée humaine urantienne

Des trois implantations de vie d’il y a 550 millions d’années (58:4.2), seules la centrale ou Eurasienne-Africaine et l’occidentale incluant le Groenland et les Amériques contribuèrent réellement à l’émergence de l’homme.

Le protoplasme primordial (65:6.8) sous forme d’algue primitive marine (65:2.1) passa par une forme de transition vers la frontière de la vie animale, il y a 450 millions d’années (58:6.1 et 65:2.2). Les éponges sont les survivantes de l’un de ces types. Les amibes, type unicellulaire animal, font partie de ce stade initial de la vie animale (59:1.1).

Il y a 400 millions d’années, les premiers animaux multicellulaires font leur apparition, les trilobites dominent le monde sous-marin (59:1.4) partagé par divers crustacés, leurs successeurs modernes (59:2.10).

Les arthropodes, ou crustacés furent les ancêtres des premiers vertébrés (59:4.10). Deux d’entre eux se transformèrent en ce qui deviendra les poissons, véritables vertébrés vers 250 millions d’années (59:4.9). De ces arthropodes sortirent vers 210 millions d’années des amphibiens qui envahirent la terre ferme. Parmi eux, les grenouilles (59:5.6).

Vers 170 millions d’années, des grenouilles préreptiliennes apparurent en Afrique (59:6.8). Puis, il y a 140 millions d’années, les véritables reptiles apparurent (60:1.9). Il y a 50 millions d’années, les mammifères placentaires apparurent en Amérique du Nord, descendant d’un ancêtre reptile, un petit dinosaure carnivore (61:1.2). Il y a 30 millions d’années, dans l’ouest de l’Amérique du Nord, les ancêtres des anciens lémurs firent leur apparition (61:2.10). Ces ancêtres lémuriens en avance sur les autres régions furent amenés à migrer par le pont de Béring et le long de la côte sud-ouest de l’Asie où ils se mêlèrent aux lignées du groupe central de vie (62:1 et 65:2.15).

Il y a 1 500 000 ans, les mammifères précurseurs de l’homme surgirent issus des descendants des anciens lémurs (61:6.1 et 62:2). Dans leur soixante-dixième génération, un groupe nouveau jaillit, les mammifères intermédiaires (61:6.1 et 62:3). Lors de leur troisième mutation vitale, ces derniers donnèrent naissance aux primates (61:6.1 et 62:4). Des primates supérieurs sortirent, il y a environ 1 million d’années, les deux premiers êtres humains primitifs (61:6.1 et 62:5). Puis, il y a 500 000 ans, de la race andonique émergea les six races de couleurs (61:7.4 et 64:5-6). À ces sept races humaines, il faut ajouter les races nodites (67:4.2 et 73:1) et adamiques (74:6.2). Voilà rapidement énuméré le fil conducteur menant à l’apparition de l’homme.

Le déterminant qui révèle l’échec ou la réussite

Pour les Porteurs de Vie, le fait d’avoir réussi ou d’avoir échoué relève d’une seule question : le mécanisme concerné s’est-il adapté à son environnement naturel de manière stable et viable tout en conservant son pouvoir d’adaptation évolutif ? Un don originel d’adaptation est inclus chez tout organisme vivant, si ce don se perd, cet organisme se révélera un échec (65:6.2). Avec les changements climatiques que nous connaissons depuis peu, plusieurs formes de vie ont déjà disparu ou sur le point de le faire ! L’étude de l’histoire de notre planète révèle plus d’une extinction de la vie due à des changements principalement climatiques.

La cinquième révélation d’époque est-elle un test ?

Puisque nous sommes une planète décimale, là où de nouvelles idées peuvent-être tenté pour améliorer la vie pour les autres planètes, serait-il possible que la cinquième révélation d’époque soit également un test ? Je m’explique ! Habituellement, sur toutes planètes normales le cours de l’évolution tant physique, intellectuelle que spirituelle, la révélation de la vérité sur l’univers, sa cosmologie et la hiérarchie céleste est proclamé graduellement au fur et à mesure de l’avancement culturel, social et religieux de ses habitants (voir fascicule 52). Alors, puisque nous sommes une planète très arriérée sur le cours normal des choses, le fait de nous donner cette cinquième révélation nous exposant l’ensemble ou presque de tout ce que les mondes normaux ont accès vers l’âge de lumière et de vie pourrait être un essai de plus de la part de nos révélateurs pour voir comment nous nous en sortons avec tout ce savoir ! S’il s’avère que des êtres aussi primitifs que nous réussiront à s’en sortir de manière acceptable dans l’âge à venir, peut-être cette connaissance sera-t-elle diffusée plus libéralement aux autres sphères peuplant le cosmos !

Notre planète a déjà bénéficié de plus d’une intervention en dehors des normes universelles. En plus d’être une sphère décimale (36:2.15) ; nous avons eu droit à une nature particulière des modèles de vie (65:7.3) ; nous avons eu une administration Melchizédek avant l’arrivée d’un Prince Planétaire ; puis, le retour de l’administration Melchizédek après l’échec de la mission du Prince (67:6.5) ; encore le même scénario se répète après l’échec de la mission d’Adam et Ève, nous avons eu droit au retour de l’administration Melchizédek (75:5.8 et 93:0.2) ; nous avons eu une mission d’urgence avec Machiventa Melchizédek (93:1.3) ; au sixième siècle avant le Christ, une coordination exceptionnelle de facteurs spirituels procura à Urantia une présentation inhabituelle de la vérité religieuse sous des formes multiples (94:6.1) ; nous avons eu un Fils d’effusion bien avant l’ordre normal établi (voir le fascicule 52) ; nous bénéficions de l’administration du groupe des vingt-quatre avec son gouverneur présent sur Urantia (114:3.5) ; finalement, nous avons reçu Le Livre d’Urantia. Décidément, notre planète s’avère une excellente candidate pour expérimenter de nouveaux moyens d’exprimer la divinité ! Le grand intérêt d’étudier notre histoire planétaire par les estudiantins cosmiques serait-il lié, en plus de l’effusion de Micaël de Nébadon, à ces multiples entorses à la règle généralement admise et les moyens entrepris pour ramener notre pauvre planète bleue sur le droit chemin ?

Je vous laisse méditer sur cette question !