84 TRUTH, BEAUTY & GOODNESS QUOTES (FRENCH)

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    Richard E Warren
    Richard E Warren
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    ~Vérité, Beauté et Bonté ~

    84 Occurances in The Urantia Book
    FRENCH TRANSLATION

    1. (3.4)0:1.17 La divinité est intelligible aux créatures en tant que vérité, beauté et bonté. Elle trouve sa correspondance dans la personnalité en tant qu’amour, miséricorde et ministère. Elle est révélée sur les niveaux impersonnels en tant que justice, pouvoir et souveraineté.

    2. (26.7)1:4.5 Le mystère divin réside dans la différence inhérente qui existe entre le fini et l’infini, le temporel et l’éternel, la créature de l’espace-temps et le Créateur Universel, le matériel et le spirituel, l’imperfection de l’homme et la perfection de la Déité du Paradis. Le Dieu d’amour universel se manifeste infailliblement à chacune de ses créatures dans la pleine mesure de la capacité de cette créature à saisir spirituellement les qualités de vérité, de beauté et de bonté divines.

    3. (27.4)1:5.2 Dieu est bien plus qu’une personnalité telle que le comprend le mental humain. Il dépasse même largement tout concept d’une superpersonnalité. Mais il est absolument futile de discuter ces concepts incompréhensibles de la personnalité divine avec le mental des créatures matérielles dont le concept le plus élevé de la réalité d’être consiste en l’idée et l’idéal de personnalité. Le plus haut concept possible du Créateur Universel par une créature matérielle est englobé dans les idéaux spirituels de l’idée exaltée de la personnalité divine. Donc, bien que vous puissiez savoir que Dieu doit être beaucoup plus que la conception humaine de la personnalité, vous savez bien aussi que le Père Universel ne peut pas être moins qu’une personnalité éternelle, infinie, véritable, bonne et belle.

    4. (31.3)1:7.3 Il est peut-être possible de concevoir la vérité séparée de la personnalité, et le concept de beauté peut exister sans personnalité, mais le concept de la bonté divine n’est compréhensible qu’en relation avec la personnalité. Seule une personne peut aimer et être aimée. Même la beauté et la vérité seraient détachées de l’espoir de survie si elles n’étaient les attributs d’un Dieu personnel, un Père aimant.

    5. (40.5)2:6.1 Nous pouvons voir la beauté divine dans l’univers physique, nous pouvons discerner la vérité éternelle dans le monde intellectuel, mais la bonté de Dieu ne se découvre que dans le monde spirituel de l’expérience religieuse personnelle. La religion, dans sa véritable essence, est une foi faite de confiance dans la bonté de Dieu. En philosophie, Dieu pourrait être grand et absolu et même d’une certaine manière intelligent et personnel. Mais en religion il faut aussi que Dieu soit moral, il doit être bon. L’homme pourrait craindre un grand Dieu, mais il n’a confiance et n’aime qu’un Dieu bon. Cette bonté de Dieu fait partie de la personnalité de Dieu et sa pleine révélation n’apparaît que dans l’expérience religieuse personnelle des fils croyants de Dieu.

    6. (42.5)2:7.4 La fausse science du matérialisme condamnerait les mortels à devenir des proscrits dans l’univers. Une telle connaissance partielle est potentiellement mauvaise ; c’est la connaissance composée à la fois de bien et de mal. La vérité est belle parce qu’elle est à la fois complète et symétrique. Quand l’homme recherche la vérité, il poursuit ce qui est divinement réel.

    7. (43.1)2:7.8 Discerner la beauté suprême, c’est découvrir et intégrer la réalité. Discerner la bonté divine dans la vérité éternelle, c’est la beauté ultime. Même le charme de l’art humain réside dans l’harmonie de son unité.

    8. (43.2)2:7.9 La grande erreur de la religion hébraïque fut de ne pas réussir à associer la bonté de Dieu avec les vérités factuelles de la science et la beauté attrayante de l’art. Tandis que la civilisation progressait, la religion poursuivait sa voie malavisée consistant à mettre un accent excessif sur la bonté de Dieu en excluant relativement la vérité et en négligeant la beauté. Alors certains types d’hommes tendirent à se détourner de plus en plus du concept abstrait et dissocié de la bonté isolée. La religion moderne insiste trop sur une morale isolée qui ne réussit pas à retenir la dévotion et la loyauté de beaucoup d’hommes du vingtième siècle. Elle se réhabiliterait si, en plus de ses commandements moraux, elle donnait une considération égale aux vérités de la science, de la philosophie et de l’expérience spirituelle, aux beautés de la création physique, au charme de l’art intellectuel et à la grandeur de l’accomplissement d’authentiques caractères.

    9. (43.3)2:7.10 Le défi religieux de l’âge présent est lancé aux hommes et aux femmes spirituellement perspicaces, prévoyants et tournés vers l’avenir, qui oseront construire une nouvelle et attrayante philosophie de vie émanant des concepts modernes de vérité cosmique, de beauté de l’univers et de bonté divine, amplifiés et intégrés avec charme. Une telle vision nouvelle et droite de la moralité attirera tout ce qui est bon dans le mental des hommes et jettera un défi à ce qu’il y a de meilleur dans leur âme. Vérité, beauté et bonté sont des réalités divines et, à mesure que l’homme monte la gamme de la vie spirituelle, ces qualités suprêmes de l’Éternel se coordonnent et s’unifient de plus en plus en Dieu, qui est amour.

    10. (43.4)2:7.11 Toute vérité — matérielle, philosophique ou spirituelle — est à la fois belle et bonne. Toute beauté réelle — art matériel ou symétrie spirituelle — est à la fois vraie et bonne. Toute bonté authentique — qu’il s’agisse de moralité personnelle, d’équité sociale ou de ministère divin — est également vraie et belle. Santé physique, santé mentale et bonheur sont des intégrations de vérité, de beauté et de bonté fondues dans l’expérience humaine. Ces niveaux de vie efficace s’atteignent en unifiant les systèmes d’énergie, les systèmes d’idées et les systèmes d’esprit.

    11. (43.5)2:7.12 La vérité est cohérente, la beauté est attrayante, la bonté est stabilisante. Et, quand ces trois valeurs de la réalité sont coordonnées dans l’expérience d’une personnalité, il en résulte une haute qualité d’amour, conditionnée par la sagesse et qualifiée par la loyauté. Le véritable but de toute éducation dans l’univers est de mieux coordonner les enfants isolés des mondes avec les plus grandes réalités de leur expérience croissante. La réalité est finie au niveau humain, elle est infinie et éternelle aux niveaux supérieurs et divins.

    12. (48.3)3:2.11 L’omnipotence divine est parfaitement coordonnée avec les autres attributs de la personnalité de Dieu. Le pouvoir de Dieu dans ses manifestations spirituelles de l’univers n’est généralement limité que par trois conditions ou situations:

    1. Par la nature de Dieu, spécialement par son amour infini, par la vérité, la beauté et la bonté.

    2. Par la volonté de Dieu, par son ministère de miséricorde et par ses relations paternelles avec les personnalités de l’univers.

    3. Par la loi de Dieu, par la droiture et la justice de l’éternelle Trinité du Paradis.

    13. (52.2)3:5.16 La pleine appréciation de la vérité, de la beauté et de la bonté est inhérente à la perfection de l’univers divin. Les habitants des mondes de Havona n’ont pas besoin du potentiel des niveaux de valeur relative pour stimuler leur choix. Ces êtres parfaits sont capables d’identifier et de choisir le bien en l’absence de toute situation morale faisant contraste et forçant à penser. Mais c’est en vertu du fait de leur existence que tous ces êtres parfaits possèdent leur nature morale et leur état spirituel. Ils n’ont gagné d’avancement par expérience qu’à l’intérieur des limites de leur statut inhérent, tandis que l’homme mortel gagne même son statut de candidat à l’ascension par sa propre foi et son propre espoir. Toutes les choses divines que le mental humain saisit et que l’âme humaine acquiert sont des aboutissements d’expérience. Ce sont des réalités d’expérience personnelle, donc des possessions uniques, contrairement à la bonté et à la droiture inhérentes aux personnalités infaillibles de Havona.

    14. (67.4)5:4.6 Les Hébreux basaient leur religion sur la bonté, les Grecs basaient la leur sur la beauté, et toutes deux recherchaient la vérité. Jésus révéla un Dieu d’amour, et l’amour englobe entièrement la vérité, la beauté et la bonté.

    15. (67.5)5:4.7 Les zoroastriens avaient une religion de morale, les Hindous une religion de métaphysique, les confucianistes une religion d’éthique. Jésus vécut une religion de service. Toutes ces religions ont de la valeur parce qu’elles sont des approches valables de celle de Jésus. La religion est destinée à devenir la réalité de l’unification spirituelle de tout ce qui est bon, beau et vrai dans l’expérience humaine.

    16. (157.5)14:4.13 De même que l’adoration des fils par la foi sur les mondes évolutionnaires contribue à satisfaire l’amour du Père Universel, de même l’adoration exaltée des créatures de Havona satisfait à satiété les idéaux parfaits de beauté et de vérité divines. Tandis que les mortels s’efforcent de faire la volonté de Dieu, ces êtres de l’univers central vivent pour satisfaire les idéaux de la Trinité du Paradis. Dans leur nature même, ils sont la volonté de Dieu. Les hommes se réjouissent de la bonté de Dieu, les Havoniens exultent dans la divine beauté, et les deux bénéficient du secours libératoire de la vérité vivante.

    17. (232.6)20:10.3 Chez les Fils Créateurs, l’amour du Père Universel se mêle à la miséricorde du Fils Éternel et se révèle aux univers locaux dans le pouvoir créatif, le ministère aimant et la souveraineté compréhensive des Micaëls. Chez les Fils Magistraux, la miséricorde du Fils Éternel unie au ministère de l’Esprit Infini se révèle aux domaines évolutionnaires dans les carrières des Avonals de jugement, de service et d’effusion. Chez les Fils Instructeurs de la Trinité, l’amour, la miséricorde et le ministère des trois Déités du Paradis sont coordonnés sur les niveaux de valeurs les plus élevés de l’espace-temps et présentés aux univers comme la vérité vivante, la divine bonté et la vraie beauté spirituelle.

    18. (507.3)44:7.2 La beauté, le rythme et l’harmonie sont intellectuellement associés et spirituellement parents. La vérité, les faits et les relations sont intellectuellement inséparables et associés aux concepts philosophiques de beauté. La bonté, la droiture et la justice sont philosophiquement en corrélation et spirituellement intimement liées à la vérité vivante et à la beauté divine.

    19. (507.4)44:7.3 Les concepts cosmiques de vraie philosophie, la description de l’art céleste ou les essais des mortels pour dépeindre la manière humaine de reconnaître la beauté divine ne peuvent jamais être vraiment satisfaisants s’il n’y pas unification dans les tentatives de progrès des créatures. Ces expressions de l’impulsion divine chez les créatures évoluantes peuvent être intellectuellement vraies, émotionnellement belles et spirituellement bonnes, mais l’âme véritable de l’expression est absente tant que les réalités de la vérité, les significations de la beauté et les valeurs de la bonté ne sont pas unifiées dans l’expérience vivante de l’artisan, du savant ou du philosophe.

    20. (507.5)44:7.4 Ces qualités divines sont parfaitement et absolument unifiées en Dieu. Et tout homme ou ange qui connaît Dieu possède le potentiel d’expression illimitée de soi sur des niveaux toujours progressifs de réalisation de soi unifiée par la technique de l’aboutissement sans fin à la ressemblance de Dieu — le mélange expérientiel dans l’expérience évolutionnaire de la vérité éternelle, la beauté universelle et la divine bonté.

    21. (625.9)55:3.10 Sur ces mondes superbes, la période de fécondité des femmes n’est pas très prolongée. Il n’est pas souhaitable qu’il y ait de trop grands écarts d’âge entre les enfants d’une même famille. Quand ils sont rapprochés, ils peuvent beaucoup mieux contribuer à leur éducation mutuelle. Sur ces planètes, ils sont magnifiquement éduqués par des systèmes compétitifs d’efforts assidus dans les domaines et départements avancés où l’on réalise des accomplissements divers dans la maitrise de la vérité, de la beauté et de la bonté. N’ayez crainte cependant, même ces sphères glorifiées présentent une bonne moisson de mal, tant réel que potentiel, qui stimule le choix entre la vérité et l’erreur, entre le bien et le mal, entre le péché et la droiture.

    22. (641.4)56:6.3 Les créatures au mental matériel des mondes évolutionnaires des sept superunivers ne peuvent comprendre l’unité de la Déité qu’en suivant son évolution dans cette synthèse pouvoir-personnalité chez l’Être Suprême. À quelque niveau d’existence que ce soit, Dieu ne peut pas aller au delà de la capacité conceptuelle des êtres qui vivent à de tels niveaux. L’homme mortel doit ; par la reconnaissance de la vérité, l’appréciation de la beauté et l’adoration de la bonté, développer la reconnaissance d’un Dieu d’amour et progresser ensuite par les niveaux de déité ascendants jusqu’à la compréhension du Suprême. La Déité, après avoir été saisie comme unifiée en pouvoir, peut ensuite être personnalisée en esprit pour être comprise et atteinte par les créatures.

    23. §10. Vérité, Beauté et Bonté (646) 56:10
    24. (646.3)56:10.2 Durant tout cet âge glorieux, la recherche principale des mortels en progrès est la quête d’une meilleure compréhension et d’une réalisation plus complète des éléments compréhensibles de la Déité — la vérité, la beauté et la bonté. Cela représente l’effort des hommes pour discerner Dieu dans le mental, la matière et l’esprit. Et, à mesure que les mortels poursuivent cette quête, ils se trouvent de plus en plus absorbés dans l’étude expérientielle de la philosophie, de la cosmologie et de la divinité.

    25. (646.9)56:10.8 Au travers de la réalisation de la vérité, l’appréciation de la beauté conduit au sentiment de l’éternelle justesse de ces choses qui touchent à la reconnaissance de la divine bonté dans les relations de la Déité avec tous les êtres, et ainsi même la cosmologie conduit à la recherche des valeurs divines de réalité — à la conscience de Dieu.

    26. (646.10)56:10.9 Les mondes ancrés dans la lumière et la vie sont si pleinement concernés par la compréhension de la vérité, de la beauté et de la bonté parce que ces valeurs qualitatives embrassent la révélation de la Déité aux royaumes du temps et de l’espace. Les significations de la vérité éternelle exercent un attrait à la fois sur la nature intellectuelle et sur la nature spirituelle de l’homme mortel. La beauté universelle englobe les relations et rythmes harmonieux de la création cosmique ; elle constitue plus nettement l’attrait intellectuel et conduit à la compréhension unifiée et synchrone de l’univers matériel. La bonté de Dieu représente la révélation de valeurs infinies au mental fini pour y être perçues et élevées au seuil même du niveau spirituel de la compréhension humaine.

    27. (647.1)56:10.10 La vérité est la base de la science et de la philosophie ; elle présente le fondement intellectuel de la religion. La beauté est marraine de l’art, de la musique et des rythmes significatifs de toute expérience humaine. La bonté embrasse le sens de l’éthique, de la moralité et de la religion — l’appétit de perfection expérientiel.

    28. (647.6)56:10.15 Même la vérité, la beauté et la bonté — l’approche intellectuelle des hommes pour comprendre l’univers du mental, de la matière et de l’esprit — doivent être combinées en un concept unifié d’un idéal divin et suprême. De même que la personnalité mortelle unifie l’expérience humaine avec la matière, le mental et l’esprit, de même cet idéal suprême et divin s’unifie en pouvoir dans la Suprématie et ensuite se personnalise comme un Dieu d’amour paternel.

    29. (647.8)56:10.17 La beauté universelle est la recognition du reflet de l’Ile du Paradis dans la création matérielle, tandis que la vérité éternelle est le ministère spécial des Fils du Paradis, qui non seulement s’effusent sur les races mortelles, mais encore répandent leur Esprit de Vérité sur tous les peuples. La divine bonté ressort encore plus pleinement dans le ministère aimant des multiples personnalités de l’Esprit Infini. Mais l’amour, la somme totale de ces trois qualités, est la perception que l’homme a de Dieu en tant que son Père spirituel.

    30. (648.3)56:10.20 Pour l’homme fini, la vérité, la beauté et la bonté embrassent la pleine révélation de la réalité de divinité. À mesure que cet amour-compréhension de la Déité trouve son expression spirituelle dans la vie des mortels qui connaissent Dieu, les fruits de la divinité sont produits : paix intellectuelle, progrès social, satisfaction morale, joie spirituelle et sagesse cosmique. Les mortels avancés sur un monde au septième stade de lumière et de vie ont appris que l’amour est la plus grande chose de l’univers — et ils savent que Dieu est amour.

    31.(804.16)71:4.16 L’apparition d’une fraternité authentique signifie qu’un ordre social est arrivé où tous les hommes se réjouissent de porter les fardeaux les uns des autres et désirent réellement pratiquer la règle d’or. Toutefois, une telle société idéale ne peut voir le jour tant que les faibles et les méchants ne cessent de guetter l’occasion de tirer des avantages injustes et impies de ceux qui sont principalement poussés par leur dévouement au service de la vérité, de la beauté et de la bonté. Dans cette situation, il n’y a qu’une seule ligne de conduite pratique à suivre. Les adeptes de la règle d’or peuvent établir une société progressiste dans laquelle ils vivront selon leurs idéaux, tout en maintenant une défense adéquate contre leurs compagnons ignorants qui pourraient chercher soit à exploiter leur prédilection pour la paix, soit à détruire leur civilisation en progrès.

    32. (966.3)87:7.8 Aucun culte ne peut durer et contribuer au progrès de la civilisation collective et des accomplissements spirituels individuels, à moins d’être basé sur la signification biologique, sociologique et religieuse du foyer. Un culte qui survit doit symboliser ce qui reste permanent en face des changements incessants, glorifier ce qui unifie le courant des métamorphoses sociales en constante transformation. Il faut qu’il reconnaisse les vraies significations, qu’il exalte les belles relations et qu’il célèbre les bonnes valeurs de la vraie noblesse.

    33. (999.3)91:5.7 Mais les hommes au mental plus spirituellement illuminés devraient être patients et tolérants envers les intellects moins bien doués, qui désirent ardemment un symbolisme pour mobiliser leur clairvoyance spirituelle restreinte. Les forts ne doivent pas regarder les faibles avec dédain. Ceux qui sont conscients de Dieu sans symbolisme ne doivent pas dénier le ministère de grâce des symboles à ceux qui trouvent difficile d’adorer la Déité et de révérer, sans formes ni rites, la vérité, la beauté et la bonté. Dans la prière d’adoration, la plupart des mortels imaginent quelque symbole de l’objet-but de leurs dévotions.

    34.(1000.5)91:7.4 Le mental humain peut opérer en réponse à une prétendue inspiration quand elle est sensible soit aux exaltations du subconscient, soit aux stimulus du superconscient. Dans les deux cas, ces accroissements du contenu de la conscience apparaissent à l’individu comme plus ou moins étrangers. L’enthousiasme mystique immodéré et l’extase religieuse sans frein ne sont pas des lettres de créance de l’inspiration, des lettres de créances prétendues divines.

    (1000.6)91:7.5 Le test pratique de toutes ces étranges expériences religieuses de mysticisme, d’extase et d’inspiration consiste à observer si ces phénomènes amènent l’intéressé à:

    (1000.7)91:7.6 1. Jouir d’une santé physique meilleure et plus complète.

    (1000.8)91:7.7 2. Agir plus pratiquement et plus efficacement dans sa vie mentale.

    (1000.9)91:7.8 3. Rendre sociale son expérience religieuse avec plus de plénitude et de joie.

    (1000.10)91:7.9 4. Spiritualiser plus complètement sa vie quotidienne en même temps qu’il remplit fidèlement les devoirs courants de l’existence de mortel ordinaire.

    (1001.1)91:7.10 5. Accroitre son amour et son appréciation de la vérité, de la beauté et de la bonté.p>

    (1001.2)91:7.11 6. Conserver les valeur sociales, morales, éthiques et spirituelles couramment reconnues.

    (1001.3)91:7.12 7. Développer sa clairvoyance spirituelle — sa conscience de Dieu.

    35. (1002.3)91:8.11 Dieu répond à la prière de l’homme en lui donnant une révélation accrue de la vérité, une appréciation rehaussée de la beauté et un concept élargi de la bonté. La prière est un geste subjectif, mais elle établit le contact avec de puissantes réalités objectives sur les niveaux spirituels de l’expérience humaine ; elle est un essai significatif de l’humain pour atteindre des valeurs suprahumaines. Elle est le plus puissant stimulant de la croissance spirituelle.

    36. (1011.15)92:6.17 La religion hébraïque englobe la transition philosophique entre le polythéisme et le monothéisme ; elle est un chainon évolutionnaire entre les religions d’évolution et les religions de révélation. Les Hébreux furent le seul peuple occidental à suivre l’évolution de leurs dieux primitifs jusqu’au bout, jusqu’au Dieu de la révélation, mais cette vérité ne fut jamais franchement acceptée avant l’époque d’Isaïe, qui enseigna de nouveau l’idée mixte d’une déité raciale conjuguée avec un Créateur Universel : « O Seigneur des Armées, Dieu d’Israël, tu es Dieu, et il n’y en a point d’autre ; tu as créé le ciel et la terre. » À un moment donné, l’espoir de survie de la civilisation occidentale résida dans les sublimes concepts hébraïques de la bonté et dans les concepts grecs avancés de la beauté.

    37. (1089.12)99:4.4 Peu importent les bouleversements qui peuvent accompagner la croissance économique et sociale de la civilisation ; la religion est authentique et valable si elle entretient chez l’individu une expérience dans laquelle prévaut la souveraineté de la vérité, de la beauté et de la bonté, car c’est là le vrai concept spirituel de la réalité suprême. Par l’amour et l’adoration, elle devient significative en tant que communion avec les hommes et filiation avec Dieu.

    38. (1092.2)99:6.2 Il y a un but réel dans la socialisation de la religion. Les activités religieuses collectives ont pour but de mettre en scène la fidélité envers la religion ; de magnifier les attraits de la vérité, de la beauté et de la bonté ; d’entretenir l’attirance des valeurs suprêmes ; d’amplifier le service de fraternité désintéressé ; de glorifier les potentiels de la vie de famille ; de promouvoir l’éducation religieuse ; de fournir de sages conseils et des directives spirituelles et d’encourager le culte en commun. Toutes les religions vivantes encouragent l’amitié humaine, préservent la moralité, favorisent le bien-être du voisinage et facilitent la diffusion de l’évangile essentiel de leurs messages respectifs de salut éternel.

    39. (1096.1)100:2.4 La spiritualité indique immédiatement votre proximité de Dieu et la mesure de votre utilité pour vos compagnons. La spiritualité rehausse l’aptitude à découvrir la beauté dans les choses, à reconnaître la vérité dans les significations et à trouver la bonté dans les valeurs. Le développement spirituel est déterminé par cette capacité et il est directement proportionnel à l’élimination des aspects égoïstes de l’amour.

    40. (1114.5)101:8.1 La croyance a atteint le niveau de la foi quand elle motive la vie et façonne la manière de vivre. Le fait d’accepter un enseignement comme vrai n’est pas la foi, c’est une simple croyance. La certitude et la conviction ne sont pas non plus la foi. Une disposition mentale n’atteint les niveaux de la foi que si elle domine effectivement la manière de vivre. La foi est un attribut vivant de l’expérience religieuse personnelle authentique. On croit la vérité, on admire la beauté, on respecte la bonté, mais on ne les adore pas. Une telle attitude de foi salvatrice est centrée sur Dieu seul, qui personnifie la vérité, la beauté, la bonté et infiniment plus encore.

    41. (1142.1)103:9.10 Une fois que la raison reconnaît le vrai et le faux, elle fait montre de sagesse ; quand la sagesse choisit entre le vrai et le faux, entre la vérité et l’erreur, elle démontre la gouverne de l’esprit. C’est ainsi que les rôles du mental, de l’âme et de l’esprit sont toujours étroitement unis et fonctionnellement associés. La raison s’occupe de la connaissance des faits ; la sagesse s’occupe de la philosophie et de la révélation ; la foi s’occupe de l’expérience spirituelle vivante. Par la vérité, l’homme atteint la beauté, et par l’amour spirituel, il s’élève à la bonté.

    42. (1164.2)106:1.3 Dieu le Septuple signifie que la Déité du Paradis reconnaît les barrières du temps dans les univers évolutionnaires de l’espace. Si loin du Paradis que se situe l’origine d’une personnalité matérielle digne de survie et si profondément enfoncée qu’elle soit dans l’espace, elle trouvera Dieu le Septuple présent et accordant son affectueux et miséricordieux ministère de vérité, de beauté et de bonté à cette créature inachevée qui se débat dans l’évolution. Le ministère de divinité du Septuple s’étend vers l’intérieur, par le Fils Éternel jusqu’au Père du Paradis, et vers l’extérieur, par les Anciens des Jours jusqu’aux Pères des univers locaux — les Fils Créateurs.

    43. (1175.1)106:9.12 Pour les créatures finies, matérielles et évolutionnaires, une vie basée sur le fait de vivre la volonté du Père conduit directement à la suprématie de l’esprit dans le cadre de la personnalité et rapproche un peu plus ces créatures de la compréhension du Père-Infini. La vie ainsi centrée sur le Père est fondée sur la vérité, sensible à la beauté et dominée par la bonté. La personne qui connaît ainsi Dieu est intérieurement éclairée par l’adoration et extérieurement dévouée au service sincère de la fraternité universelle de toutes les personnalités, un ministère de service rempli de miséricorde et motivé par l’amour. En même temps, toutes ces qualités de vie sont unifiées dans la personnalité évoluante sur des niveaux toujours ascendants de sagesse cosmique, de réalisation de soi, de découverte de Dieu et d’adoration du Père.

    44. (1199.1)109:4.6 Dans un sens, il se peut que les Ajusteurs entretiennent un certain degré de fécondation croisée au niveau planétaire dans les domaines de la vérité, de la beauté et de la bonté, mais il est rare qu’on leur donne l’occasion d’habiter une seconde fois sur la même planète. Nul Ajusteur servant actuellement sur Urantia n’a séjourné précédemment sur ce monde. Je sais de quoi je parle, car nous avons leur numéro et leur curriculum dans les archives d’Uversa.

    45. (1199.3)109:5.2 Il est parfois possible d’avoir votre mental illuminé, d’entendre la voie divine qui parle continuellement en vous et de devenir partiellement conscient de la sagesse, de la vérité, de la bonté et de la beauté de la personnalité potentielle qui vous habite constamment.

    46. (1206.4)110:3.6 Il ne faut pas considérer la coopération avec votre Ajusteur comme un processus particulièrement conscient, car il ne l’est pas. Ce sont vos mobiles et vos décisions, vos fidèles déterminations et vos suprêmes désirs, qui constituent une coopération réelle et efficace. Vous pouvez accroitre consciemment l’harmonie avec l’Ajusteur:

    (1206.5)110:3.7 1. En choisissant de répondre à l’appel de la gouverne divine, en basant sincèrement votre vie humaine sur votre plus haute conscience de la vérité, de la beauté et de la bonté, et ensuite en coordonnant ces qualités de divinité par la sagesse, l’adoration, la foi et l’amour.

    (1206.6)110:3.8 2. En aimant Dieu et en désirant lui ressembler — par la récognition sincère de la paternité divine et l’adoration aimante du Parent céleste.

    (1206.7)110:3.9 3. En aimant les hommes et en désirant sincèrement les servir — par la récognition de tout coeur de la fraternité humaine doublée d’une affection sage et intelligente pour chacun de vos compagnons mortels.

    (1206.8)110:3.10 4. En acceptant joyeusement la citoyenneté cosmique — en reconnaissant honnêtement vos obligations progressives envers l’Être Suprême, en ayant conscience de l’interdépendance entre l’homme évolutionnaire et la Déité évoluante. C’est la naissance de la moralité cosmique et l’éveil de la réalisation du devoir universel.

    47. (1217.1)111:1.6 Le mental est l’instrument cosmique sur lequel la volonté humaine peut jouer les dissonances de la destruction ou sur lequel cette même volonté humaine peut faire résonner les délicates mélodies de l’identification avec Dieu et de la survie éternelle qui en résulte. L’Ajusteur donné à l’homme est, en dernière analyse, imperméable au mal et incapable de pécher, mais le mental humain peut effectivement être dénaturé, déformé et rendu laid et mauvais par les machinations coupables d’une volonté humaine égoïste et perverse. De même, ce mental peut être rendu noble, beau, vrai et bon — effectivement grand — en accord avec la volonté illuminée par l’esprit, d’un être humain connaissant Dieu.

    48. (1219.6)111:3.7 Dans la mesure où l’âme morontielle évoluante de l’homme s’imprègne de vérité, de beauté et de bonté en tant que réalisation de valeur de la conscience de Dieu, l’être résultant devient indestructible. S’il n’y a aucune survivance des valeurs éternelles dans l’âme évoluante de l’homme, l’existence mortelle est alors dépourvue de sens et la vie elle-même est une illusion tragique. Mais ceci est éternellement vrai que : ce que vous commencez dans le temps, vous l’achèverez sûrement dans l’éternité — si cela mérite d’être achevé.

    49. (1237.1)112:6.9 L’âme ayant valeur de survie reflète fidèlement à la fois les actes et les mobiles qualitatifs et quantitatifs de l’intellect matériel, siège antérieur de l’identité de l’individualité. En choisissant la vérité, la beauté et la bonté, le mental mortel entre dans sa carrière universelle prémorontielle sous la tutelle des sept esprits-mentaux adjuvats unifiés sous la direction de l’esprit de sagesse. Par la suite, quand les sept cercles d’aboutissement prémorontiel ont été franchis, le don du mental morontiel se surimpose sur le mental adjuvat, ce qui inaugure la carrière préspirituelle ou morontielle de progression dans l’univers local.

    50. (1260.3)115:1.2 Les cadres conceptuels de l’univers ne sont que relativement vrais. Ils sont d’utiles échafaudages qui doivent finalement céder la place devant l’expansion de la compréhension cosmique croissante. Les manières de comprendre la vérité, la beauté et la bonté, la moralité, l’éthique, le devoir, l’amour, la divinité, l’origine, l’existence, le dessein, la destinée, le temps, l’espace et même la Déité, ne sont que relativement justes. Dieu est beaucoup, beaucoup plus qu’un Père, mais le Père est la plus haute conception humaine de Dieu. Néanmoins, la description sous forme Père-Fils des relations entre le Créateur et la créature sera accrue par les conceptions suprahumaines de la Déité que l’on atteint dans Orvonton, dans Havona et au Paradis. L’homme est obligé de penser dans un cadre universel de mortel, mais cela ne signifie pas qu’il ne puisse imaginer d’autres cadres plus élevés, à l’intérieur desquels la pensée peut prendre place.

    51. (1263.6)115:3.19 La pénétration finale de la vérité, de la beauté et de la bonté de l’Être Suprême ne pourrait qu’ouvrir, à la créature en progression, ces qualités absonites de divinité ultime qui dépasse les niveaux conceptuels de vérité, de beauté et de bonté.

    52. (1278.5)117:1.1 Le Suprême est la beauté de l’harmonie physique, la vérité de la signification intellectuelle et la bonté de la valeur spirituelle. Il est la douceur du véritable succès et la joie de l’accomplissement perpétuel. Il est la surâme du grand univers, la conscience du cosmos fini, le parachèvement de la réalité finie et la personnification de l’expérience Créateur-créature. Dans toute l’éternité future, Dieu le Suprême exprimera la réalité de l’expérience volitive dans les relations trinitaires de la Déité.

    53. (1279.5)117:1.7 La vérité, la beauté et la bonté sont reliées dans le ministère de l’Esprit, la splendeur du Paradis, la miséricorde du Fils et l’expérience du Suprême. Dieu le Suprême est la vérité, la beauté et la bonté, car ces concepts de divinité représentent des maxima finis d’expérience d’idéation. Les sources éternelles de ces qualités trines de divinité se placent sur des niveaux superfinis, mais une créature ne peut concevoir ces sources que comme supervérité, superbeauté et superbonté.

    54. (1293.1)117:7.17 Le grand univers rendu parfait de ces temps futurs sera immensément différent de ce qu’il est à présent. Adieu les aventures passionnantes de l’organisation des galaxies de l’espace, l’implantation de la vie sur les mondes incertains du temps et l’harmonie émergeant par évolution du chaos, la beauté des potentiels, la vérité des significations et la bonté des valeurs. Les univers du temps auront achevé l’accomplissement de leur destinée finie ! Peut-être y aura-t-il un intervalle de repos, de détente, à la fin de la lutte multimillénaire pour la perfection évolutionnaire, mais pas pour longtemps ! Certainement, sûrement et inexorablement, l’énigme de la Déité émergente de Dieu l’Ultime mettra au défi les citoyens devenus parfaits des univers établis, exactement comme leurs ancêtres évolutionnaires, qui se débattaient, furent jadis mis au défi par la recherche de Dieu le Suprême. Le rideau de la destinée cosmique s’écartera pour dévoiler la grandeur transcendante de l’attirante recherche absonite du Père Universel sur les niveaux supérieurs et nouveaux, révélés dans l’aspect ultime de l’expérience des créatures.

    55. (1299.3)118:5.3 La conscience du mortel passe des faits aux significations, et ensuite aux valeurs. La conscience du Créateur part de la valeur de l’idée, passe par la signification des mots et arrive au fait de l’action. Pour sortir de l’impasse de l’unité non qualifiée inhérente à l’infinité existentielle, il faut toujours que Dieu agisse. La Déité doit toujours fournir l’univers archétypal, les personnalités parfaites, la vérité, la beauté et la bonté originelles que toutes les créations subdivines s’efforcent d’atteindre. Il faut toujours que Dieu trouve d’abord l’homme pour que l’homme puisse ensuite trouver Dieu. Un Père Universel est toujours nécessaire avant que puissent exister une filiation universelle et la fraternité universelle qui s’ensuit.

    56. (1306.1)118:10.12 Au commencement, sur un monde évolutionnaire, les évènements naturels d’ordre matériel et les désirs personnels des êtres humains paraissent souvent contradictoires. Bien des faits qui se passent sur un monde en évolution sont plutôt difficiles à comprendre pour les mortels — la loi de la nature paraît si souvent cruelle, impitoyable et indifférente à tout ce qui est vrai, beau et bon pour la compréhension humaine. Mais, à mesure que l’humanité poursuit son développement planétaire, nous constatons que ce point de vue est modifié par les facteurs suivants:

    (1306.2)118:10.13 1. L’élargissement de la vision de l’homme ­ sa meilleure compréhension du monde dans lequel il vit, sa capacité accrue à comprendre les faits matériels du temps, les idées significatives de la pensée et les idéaux valables de la clairvoyance spirituelle. Tant que les hommes ne prennent, pour étalon de mesure, que des objets de nature physique, ils n’ont aucune chance de trouver l’unité dans le temps et l’espace.

    (1306.3)118:10.14 2. L’accroissement de la maitrise de l’homme ­ l’accumulation graduelle de la connaissance des lois du monde matériel, des buts de l’existence spirituelle et des possibilités de coordonner ces deux réalités par la philosophie. L’homme sauvage était impuissant devant les massacres causés par les forces naturelles, servile devant la domination cruelle de ses propres peurs intérieures. L’homme à demi civilisé commence à ouvrir les réserves de secrets des royaumes naturels, et sa science détruit, lentement mais sûrement, ses superstitions, tout en lui procurant une nouvelle base factuelle élargie pour comprendre les significations de la philosophie et les valeurs de la véritable expérience spirituelle. L’homme civilisé atteindra, un jour, la maitrise relative des forces physiques de sa planète ; l’amour de Dieu qu’il porte dans son coeur se répandra effectivement comme amour du prochain, tandis que les valeurs de l’existence humaine s’approcheront de la limite des capacités des mortels.

    57. (1306.4)118:10.15 3. L’intégration de l’homme dans l’univers ­ l’accroissement de la perspicacité de l’homme et de ses accomplissements expérientiels l’amène à une harmonie plus étroite avec les présences unifiantes de la Suprématie — la Trinité du Paradis et l’Être Suprême. Et c’est cela qui établit la souveraineté du Suprême sur les mondes ancrés depuis longtemps dans la lumière et la vie. Ces planètes évoluées sont, en vérité, des poèmes d’harmonie, des images de beauté et de bonté accomplie atteinte par la poursuite de la vérité cosmique. Et si ces choses peuvent arriver à une planète, alors de plus grandes peuvent advenir à un système et aux plus vastes unités du grand univers à mesure qu’elles aussi parviennent à une stabilité dénotant que leur potentiel de croissance finie est épuisé.

    58. 1429.1)130:1.5 (Le dernier entretien de Jésus avec Gadiah porta sur le bien et le mal. Ce jeune Philistin était très troublé par un sentiment d’injustice provenant de la présence du mal dans le monde à côté du bien. Il dit : « Si Dieu est infiniment bon, comment peut-il permettre que nous souffrions des douleurs du mal ? Après tout, qui crée le mal ? » À cette époque, beaucoup de gens croyaient encore que Dieu créait à la fois le bien et le mal, mais Jésus n’enseigna jamais une telle erreur. En répondant à cette question, Jésus dit : « Mon frère, Dieu est amour, il doit donc être bon, et sa bonté est si grande et si réelle qu’elle ne peut contenir les choses mesquines et irréelles du mal. Dieu est si positivement bon qu’il n’y a absolument pas place en lui pour le mal négatif. Le mal est le choix immature et le faux-pas irréfléchi de ceux qui résistent à la bonté, qui rejettent la beauté et qui trahissent la vérité. Le mal est seulement la mauvaise adaptation de l’immaturité ou l’influence désintégrante et déformante de l’ignorance. Le mal est l’inévitable obscurité qui suit de près le rejet malavisé de la lumière. Le mal est ce qui est ténébreux et faux ; quand il est sciemment adopté et volontairement approuvé, il devient le péché.

    59. (1431.2)130:2.7 Ce fut un entretien qui dura bien avant dans la nuit et au cours duquel le jeune homme demanda à Jésus de lui expliquer la différence entre la volonté de Dieu et l’acte mental humain de faire un choix, que l’on appelle aussi volonté. En substance, Jésus dit : « La volonté de Dieu est la voie de Dieu, et cette voie est une association avec le choix de Dieu devant chaque alternative potentielle. Par conséquent, faire la volonté de Dieu est l’expérience progressive qui consiste à devenir de plus en plus semblable à Dieu, Dieu étant la source et la destinée de tout ce qui est bon, beau et vrai. La volonté de l’homme est la voie de l’homme, la somme et la substance de ce que le mortel choisit d’être et de faire. La volonté est le choix délibéré d’un être conscient qui mène à la conduite décidée et basée sur la réflexion intelligente.

    60. (1458.2)132:2.5 La bonté grandit toujours vers des niveaux supérieurs où se trouve accrue la liberté de s’épanouir moralement et d’atteindre la personnalité spirituelle — la découverte de l’Ajusteur intérieur et l’identification avec lui. Une expérience est bonne quand elle élève l’appréciation de la beauté, accroit la volonté morale, rehausse le discernement de la vérité, développe l’aptitude à aimer et à servir ses semblables, exalte les idéaux spirituels et unifie les suprêmes mobiles humains du temps avec les plans éternels de l’Ajusteur intérieur. Tout cela conduit directement au désir accru de faire la volonté du Père, ce qui entretient la passion divine de trouver Dieu et de devenir davantage semblable à lui.

    61. (1458.4)132:2.7 La bonté est vivante, relative, toujours en progrès ; elle est invariablement une expérience personnelle et perpétuellement liée au discernement de la vérité et de la beauté. La bonté se trouve dans la récognition des valeurs positives de vérité du niveau spirituel qui doit, dans l’expérience humaine, faire contraste avec sa contrepartie négative — les ombres du mal potentiel.

    62. (1458.6)132:2.9 À l’époque où un ascendeur mortel atteint le Paradis, son aptitude à identifier le moi avec les vraies valeurs d’esprit s’est amplifiée au point qu’il a atteint la possession parfaite de la lumière de la vie. Une telle personnalité spirituelle, parvenue à la perfection, devient si complètement, divinement et spirituellement unifiée aux qualités positives et suprêmes de bonté, de beauté et de vérité qu’il ne reste aucune possibilité, à un esprit aussi droit, de projeter une ombre négative quelconque de mal potentiel lorsqu’il est exposé à l’éclat pénétrant de la lumière divine des Souverains infinis du Paradis. Chez toutes ces personnalités spirituelles, la bonté a cessé d’être partielle, opposée à un contraire et relative ; elle est devenue divinement complète et spirituellement parachevée ; elle s’approche de la pureté et de la perfection du Suprême.

    63. (1459.4)132:3.4 La vérité révélée, la vérité découverte personnellement, est la suprême volupté de l’âme humaine. Elle est la création conjointe du mental matériel et de l’esprit intérieur. Le salut éternel d’une âme qui discerne la vérité et aime la beauté est assuré par cette faim et cette soif de bonté qui conduisent ce mortel à se proposer un but unique, celui de faire la volonté du Père, de trouver Dieu et de devenir semblable à lui. Il n’y a jamais de conflit entre la véritable connaissance et la vérité. Il peut y avoir conflit entre la connaissance et les croyances humaines, les croyances teintées de préjugés, déformées par la peur et dominées par la crainte d’affronter de nouveaux faits dans les découvertes matérielles ou les progrès spirituels.

    64. (1460.1)132:3.8 L’évolution spirituelle est une expérience du choix croissant et volontaire de la bonté, accompagnée d’une diminution égale et progressive de la possibilité du mal. Quand on a atteint la finalité du choix de la bonté et la pleine capacité d’apprécier la vérité, il naît une perfection de beauté et de sainteté dont la droiture inhibe éternellement même la possibilité de l’émergence du concept du mal potentiel. L’âme qui connaît ainsi Dieu ne projette aucune ombre de mal qui sème le doute quand elle opère sur un niveau d’esprit aussi élevé de divine bonté.

    65. (1461.4)132:4.6 Marchant le long du Tibre avec un soldat romain, il dit : « Que ton coeur soit aussi courageux que ton bras. Ose faire justice et sois de taille à te montrer miséricordieux. Oblige ta nature inférieure à obéir à ta nature supérieure, comme toi tu obéis à tes supérieurs. Révère la bonté et exalte la vérité. Choisis le beau à la place du laid. Aime ton prochain et recherche Dieu de tout ton coeur, car Dieu est ton Père dans les cieux.

    66. (1583.5)140:8.31 Le Maitre n’offrit pas de solutions pour les problèmes non religieux de son temps ou de tout autre âge ultérieur. Jésus souhaitait développer la clairvoyance spirituelle dans les réalités éternelles et stimuler l’initiative dans l’originalité de la vie. Il s’occupa exclusivement des besoins spirituels sous-jacents et permanents de la race humaine. Il révéla une bonté égale à celle de Dieu. Il exalta l’amour — la vérité, la beauté et la bonté — comme idéal divin et réalité éternelle.

    67. (1728.4)155:5.2 Alors que les religions du monde ont une origine double — l’une naturelle, l’autre révélée — on retrouve à tout moment, chez n’importe quel peuple, trois formes distinctes de dévotion religieuse, et voici les trois manifestations de ce besoin de religion:

    (1728.5)155:5.3 1. La religion primitive. Le besoin semi-naturel et instinctif de craindre des énergies mystérieuses et d’adorer des forces supérieures ; c’est principalement une religion de la nature physique, la religion de la peur.

    (1728.6)155:5.4 2. La religion de la civilisation. Ce sont les conceptions et les pratiques religieuses évoluantes des races qui se civilisent — la religion du mental — la théologie intellectuelle appuyée sur l’autorité de la tradition religieuse établie.

    (1728.7)155:5.5 3. La vraie religion, celle de la révélation. C’est la révélation des valeurs surnaturelles, une pénétration partielle des réalités éternelles, un aperçu de la bonté et de la beauté du caractère infini du Père qui est aux cieux — la religion de l’esprit telle qu’elle est démontrée dans l’expérience humaine.

    68. (1738.4)156:5.5 « Mais je te mets en garde contre la folie de vouloir surmonter la tentation en ayant recours à la simple volonté humaine pour remplacer un désir par un autre désir considéré comme supérieur. Si tu veux véritablement triompher des tentations de la nature inférieure, il faut atteindre une position de supériorité spirituelle, caractérisée par le développement réel et sincère d’un intérêt effectif et d’un amour pour les lignes de conduite supérieures et plus idéalistes que ton mental désire substituer aux habitudes inférieures et moins idéalistes reconnues comme des tentations. De cette façon, tu seras délivré par transformation spirituelle, au lieu d’être de plus en plus surchargé par le refoulement illusoire des désirs humains. Dans l’amour de ce qui est nouveau et supérieur, tu oublieras l’ancien et l’inférieur. La beauté triomphe toujours de la laideur dans le coeur des hommes éclairés par l’amour de la vérité. Il est un puissant pouvoir d’élimination dans une affection spirituelle nouvelle et sincère. Je te le répète, ne te laisse pas vaincre par le mal, mais triomphe plutôt du mal par le bien.

    69. (1840.5)167:6.6 Quand il n’est pas possible d’adorer Dieu dans les tabernacles de la nature, les hommes devraient faire de leur mieux pour se ménager des maisons de beauté, des sanctuaires d’une simplicité attrayante et artistement embellis, de manière à éveiller les sentiments humains les plus élevés associés à l’approche intellectuelle de la communion spirituelle avec Dieu. La vérité, la beauté et la sainteté apportent une aide puissante et efficace à la véritable adoration. La communion spirituelle n’est pas encouragée simplement par une ornementation massive et les excès de décoration d’un art humain compliqué et fastueux. La beauté est la plus religieuse quand elle est la plus simple et la plus proche de la nature. Il est bien malheureux que les petits enfants aient leur premier contact avec les concepts du culte public dans des salles froides et nues si dépourvues de l’attrait de la beauté et inspirant si peu l’allégresse et la sainteté ! Il faudrait que l’initiation de l’enfant à l’adoration ait lieu dans les paysages de la nature, et que, plus tard, il accompagne ses parents dans des édifices publics d’assemblées religieuses qui aient au moins autant d’attrait matériel et de beauté artistique que la maison où il a son domicile habituel.

    70. (1950.4)180:5.9 Cette même philosophie de flexibilité vivante et d’adaptabilité cosmique de la vérité divine aux besoins et à la capacité de chaque fils de Dieu doit être perçue avant que vous ne puissiez espérer comprendre convenablement l’enseignement et la pratique du Maitre concernant la non-résistance au mal. L’enseignement du Maitre est fondamentalement une proclamation spirituelle. Même les implications matérielles de sa philosophie ne sauraient être utilement prises en considération en dehors de leurs corollaires spirituels. L’esprit de l’injonction du Maitre consiste à ne pas opposer de résistance aux réactions égoïstes envers l’univers, et en même temps à atteindre dynamiquement et progressivement les niveaux de droiture où se situent les vraies valeurs d’esprit : la beauté divine, la bonté infinie et la vérité éternelle — connaître Dieu et lui devenir semblable de plus en plus.

    71. (2043.1)191:5.3 « Que la paix soit sur vous. Pendant toute une semaine, je me suis attardé pour pouvoir vous apparaître de nouveau quand vous seriez tous réunis pour entendre une fois de plus le commandement d’aller dans le monde entier prêcher cet évangile du royaume. Je vous le répète : De même que le Père m’a envoyé dans le monde, je vous y envoie. De même que j’ai révélé le Père, de même vous révèlerez l’amour divin, non simplement avec des paroles, mais dans votre vie quotidienne. Je vous envoie non pour aimer l’âme des hommes, mais plutôt pour aimer les hommes. Il ne suffit pas que vous proclamiez les joies du ciel ; il faut aussi que vous démontriez les réalités d’esprit de la vie divine dans votre expérience quotidienne, puisque vous avez déjà, par votre foi, la vie éternelle comme don de Dieu. Puisque vous avez la foi, quand le pouvoir d’en haut, l’Esprit de Vérité, sera venu sur vous, vous ne cacherez pas votre lumière ici derrière des portes fermées ; vous ferez connaître à toute l’humanité l’amour et la miséricorde de Dieu. Par peur, vous fuyez maintenant devant les faits d’une expérience désagréable, mais, quand vous aurez été baptisés de l’Esprit de Vérité, vous irez bravement et joyeusement au-devant des nouvelles expériences où vous proclamerez la bonne nouvelle de la vie éternelle dans le royaume de Dieu. Vous pouvez rester ici et en Galilée durant une brève période, pour vous remettre du choc de transition entre la fausse sécurité de l’autorité du traditionalisme et le nouvel ordre de l’autorité des faits, de la vérité et de la foi dans les réalités suprêmes de l’expérience vivante. Votre mission dans le monde est basée sur le fait que j’ai vécu parmi vous une vie révélant Dieu, sur la vérité que vous êtes les fils de Dieu ainsi que tous les autres hommes. Cette mission se concrétisera dans la vie que vous vivrez parmi les hommes — l’expérience effective et vivante d’aimer les hommes et de les servir, comme je vous ai aimés et servis. Que la foi révèle votre lumière au monde ; que la révélation de la vérité ouvre les yeux aveuglés par la tradition ; que votre service expression de l’amour détruise efficacement les préjugés engendrés par l’ignorance. En vous rapprochant ainsi de vos contemporains par une sympathie compréhensive et par un dévouement désintéressé, vous les conduirez au salut par la connaissance de l’amour du Père. Les Juifs ont prôné la bonté, les Grecs ont exalté la beauté, les Hindous prêchent la dévotion ; les lointains ascètes enseignent le respect ; les Romains exigent la fidélité ; mais moi, je demande que la vie de mes disciples soit même une vie de service expression de l’amour pour vos frères dans la chair.

    72. (2047.5)192:2.1 Quand ils eurent fini de déjeuner, et tandis que les autres restaient assis près du feu, Jésus fit signe à Pierre et à Jean de l’accompagner dans une promenade sur la grève. Au cours de leur marche, Jésus dit à Jean : « Jean, m’aimes-tu ? » Et, lorsque Jean eut répondu : « Oui, Maitre, de tout mon coeur » , le Maitre dit : « Alors, Jean, renonce à ton intolérance et apprends à aimer les hommes comme je t’ai aimé. Consacre ta vie à prouver que l’amour est la plus grande chose du monde. C’est l’amour de Dieu qui pousse les hommes à chercher le salut. L’amour est l’ancêtre de toute bonté spirituelle, il est l’essence du vrai et du beau.

    73. (2076.5)195:5.14 En religion, Jésus recommanda et suivit la méthode de l’expérience, de même que la science moderne poursuit la technique expérimentale. Nous trouvons Dieu par les directives de la clairvoyance spirituelle, mais nous approchons cette clairvoyance de l’âme par l’amour du beau, la poursuite de la vérité, la fidélité au devoir et l’adoration de la divine bonté. Mais, parmi toutes ces valeurs, l’amour est le véritable guide vers la clairvoyance réelle.

    74. (2077.7)195:6.11 Dire que le mental « émergea » de la matière n’explique rien. Si l’univers était simplement un mécanisme et si le mental était solidaire de la matière, nous n’aurions jamais deux interprétations différentes d’un même phénomène observé. Les concepts de vérité, de beauté et de bonté ne sont inhérents ni à la physique ni à la chimie. Une machine ne peut pas connaître, et encore bien moins connaître la vérité, avoir soif de droiture et chérir la bonté.

    75. (2078.3)195:6.17 La poursuite sincère de la bonté, de la beauté et de la vérité conduit à Dieu. Toute découverte scientifique démontre l’existence simultanée de la liberté et de la constance dans l’univers. L’inventeur était libre de faire sa découverte. La chose découverte est réelle et apparemment constante, car autrement elle n’aurait pu être connue en tant que chose.

    76. (2078.7)195:7.4 Les valeurs paradisiaques d’éternité et d’infinité, de vérité, de beauté et de bonté, sont dissimulées dans les faits des phénomènes des univers du temps et de l’espace. Mais il faut l’oeil de la foi chez un mortel né d’esprit pour détecter et discerner ces valeurs spirituelles.

    77. (2083.1)195:9.5 L’âge moderne refusera d’accepter une religion incompatible avec les faits et qui ne s’harmonise pas avec ses conceptions les plus élevées de la vérité, de la beauté et de la bonté. L’heure est venue de redécouvrir les vrais fondements originels du christianisme aujourd’hui déformé et plein de compromis — la vie et les enseignements réels de Jésus.

    78. (2087.2)196:0.2 Le Jésus humain voyait Dieu comme étant saint, juste et grand, aussi bien que vrai, beau et bon. Il focalisa dans son mental tous ces attributs de la divinité en tant que « volonté du Père qui est aux cieux » . Le Dieu de Jésus était simultanément « le Saint d’Israël » et « le Père qui est aux cieux vivant et aimant » . Le concept de Dieu en tant que Père n’était pas originel chez Jésus, mais il exalta et éleva l’idée au niveau d’une expérience sublime en accomplissant une nouvelle révélation de Dieu et en proclamant que toute créature mortelle est un enfant de ce Père de l’amour, un fils de Dieu.

    79. (2095.7)196:3.23 L’idéalisation de la vérité, de la beauté et de la bonté, et la tentative de les servir ne sont pas un substitut à l’expérience religieuse authentique — la réalité spirituelle. La psychologie et l’idéalisme ne sont pas l’équivalent de la réalité religieuse. Les projections de l’intellect humain peuvent, il est vrai, donner naissance à de faux dieux — des dieux à l’image de l’homme — mais le fait d’avoir véritablement conscience de Dieu n’a pas cette origine ; la conscience de Dieu réside dans l’esprit intérieur. Beaucoup de systèmes religieux humains proviennent de formules issues de l’intellect humain, mais le fait d’avoir conscience de Dieu ne fait pas nécessairement partie de ces absurdes systèmes d’esclavage religieux.

    80. (2095.8)196:3.24 Dieu n’est pas la simple invention de l’idéalisme humain ; il est la source même de tous les discernements et de toutes les valeurs superanimales de ce genre. Dieu n’est pas une hypothèse formulée pour unifier les concepts humains de vérité, de beauté et de bonté ; il est la personnalité d’amour de qui toutes ces manifestations de l’univers sont issues. La vérité, la beauté et la bonté du monde des hommes sont unifiées par la spiritualité croissante de l’expérience des mortels qui s’élèvent vers les réalités du Paradis. On ne peut réaliser l’unité de la vérité, de la beauté et de la bonté que dans l’expérience spirituelle de la personnalité connaissant Dieu.

    81.(2096.2)196:3.26 Le mental évolutionnaire est capable de découvrir la loi, la morale et l’éthique, mais c’est l’Ajusteur intérieur, l’esprit effusé, qui révèle au mental humain évoluant le législateur, le Père-source de tout ce qui est vrai, beau et bon. Un homme ainsi éclairé possède une religion ; il est spirituellement équipé pour entreprendre la longue et aventureuse recherche de Dieu.

    82. (2096.5)196:3.29 La clairvoyance religieuse possède le pouvoir de transformer une défaite en désirs supérieurs et en nouvelles déterminations. L’amour est la motivation la plus élevée que l’homme puisse utiliser dans son ascension de l’univers. Mais, quand l’amour est dépouillé de vérité, de beauté et de bonté, il n’est que sentiment, déformation philosophique, illusion psychique et tromperie spirituelle. L’amour doit toujours être défini à nouveau sur les niveaux successifs de la progression morontielle et spirituelle.

    83. (2096.8)196:3.32 La vie de certains hommes est trop grande et noble pour descendre au bas niveau d’une simple réussite. L’animal doit s’adapter à son environnement, mais l’homme religieux transcende son environnement ; il échappe ainsi aux limitations du présent monde matériel par la clairvoyance de l’amour divin. Ce concept de l’amour engendre dans l’âme de l’homme l’effort superanimal pour trouver la vérité, la beauté et la bonté ; et quand il les trouve effectivement, il est glorifié dans leur étreinte ; il est consumé du désir de les vivre et d’agir selon la droiture.

    84. (2097.3)196:3.35 La conscience de Dieu est l’équivalent de l’intégration du moi à l’univers sur ses niveaux les plus élevés de réalité spirituelle. Seul le contenu spirituel d’une valeur quelconque est impérissable. Même ce qui est vrai, beau et bon ne saurait périr dans l’expérience humaine. Si l’homme ne choisit pas de survivre, alors l’Ajusteur survivant conserve ces réalités nées de l’amour et nourries dans le service. Et toutes ces choses font partie du Père Universel. Le Père est amour vivant, et cette vie du Père est dans ses Fils. Et l’esprit du Père est dans les fils de ses Fils — les hommes mortels. Quand tout est dit et fait, l’idée de Père reste encore le concept humain le plus élevé de Dieu.

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    Richard E Warren

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